Résumé Pendant des années, les entreprises industrielles ont été confrontées à des changements environnementaux qui ont créé des environnements de travail complexes, turbulents, et incertains. Cette incertitude a été considérée comme un phénomène négatif qui poussait les entreprises à expérimenter de nouvelles formes organisationnelles plus dynamiques et plus agiles. Par conséquent, l’agilité organisationnelle a été apparue comme une première réponse positive à la turbulence environnementale par l’exploitation des capacités d’agilité. En mettant l’environnement et le social au c&oelig;ur de ses préoccupations, l’organisation agile doit renforcer ces investissements en développant les capacités fondamentales des mains-d’&oelig;uvre afin de s’adapter d’une manière agile aux différents changements de l’environnement. Ainsi, l'agilité de la main-d'&oelig;uvre a été considérée comme une deuxième réponse positive à l’incertitude environnementale. Cette recherche explore les perceptions des entreprises sur l’agilité de la main-d’&oelig;uvre afin de clarifier ce construit. Pour ce faire, nous nous focalisons sur les cinq courants fondateurs de l’agilité de la main-d’&oelig;uvre, à savoir : l’intelligence, les systèmes d’information, la collaboration, les compétences et la culture, Ainsi, dans une approche comparative, et à partir d’une démarche qualitative auprès des entreprises marocaines, nous cherchons à étudier les cinq capacités agiles en explorant leur contenu, en particulier la définition de ces capacités et leurs pratiques associées. Par la suite, nous proposons une classification des entreprises selon l’adoption de chaque capacité.