<p>L&rsquo;analyse d&rsquo;une centaine de photographies de Centres de Documentation et d&rsquo;Information (CDI) d&eacute;pos&eacute;es par les professeurs documentalistes sur les r&eacute;seaux sociaux conforte la proposition de Fabre (2017, p.5), que &laquo;&nbsp;les documentalistes tentent d&rsquo;appr&eacute;hender l&rsquo;espace documentaire via le d&eacute;coupage de l&rsquo;espace en d&eacute;nominations, attributions et activit&eacute;s sp&eacute;cifiques&nbsp;&raquo; et vont dans le sens d&rsquo;une sacralisation des espaces au sens de Moulin (2004). Le cadrage th&eacute;orique emprunte trois approches, &agrave; savoir la cat&eacute;gorisation de l&rsquo;espace de pratique, les affordances spatiales, l&rsquo;action et la cognition situ&eacute;e en situation. Le corpus de donn&eacute;es a &eacute;t&eacute; encod&eacute; en aveugle par deux chercheurs et les r&eacute;sultats, soumis au regard de professionnels. &Agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;une analyse statistique, un travail de co-interpr&eacute;tation, chercheur-professionnel, a &eacute;t&eacute; mis en &oelig;uvre pour interpr&eacute;ter les r&eacute;sultats et d&eacute;gager de nouvelles perspectives, dont le rapport entre la pratique de documentation et le processus d&rsquo;apprentissage serait mis en perspective des caract&eacute;ristiques des lieux.</p>