<p>Dans cet article nous faisons l&rsquo;hypoth&egrave;se que la technologie de la blockchain surtout connue aujourd&rsquo;hui comme fondement nodal du Bitcoin et d&rsquo;autres monnaies num&eacute;riques comme l&rsquo;Ethereum est d&eacute;j&agrave; une technologie ouverte &agrave; d&rsquo;autres applications notamment en lien direct avec des activit&eacute;s documentaires&nbsp;: cadastre, application juridiques cibl&eacute;es, gestion de droits industriels ou de droits artistiques. Pour ce qui est des applications documentaires (cadastre, applications juridiques et d&rsquo;informations commerciales ou industrielles) ou &eacute;pi-documentaires (droits d&rsquo;auteurs, copyright) on peut constater que les qualit&eacute;s intrins&egrave;ques de la blockchain induisent une v&eacute;ritable mutation du mode de partage des documents, d&rsquo;une gestion des m&eacute;tiers de la conservation, et possiblement r&eacute;glemente pour les biblioth&egrave;ques leur logique coll&eacute;giale et surtout territoriale et leurs modalit&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s. C&rsquo;est une fa&ccedil;on de garantir l&rsquo;int&eacute;grit&eacute;, la validit&eacute; juridique de la documentation dans des domaines pointus que des humains ou des automates trouvent o&ugrave; il faut et quand il faut. C&rsquo;est une mani&egrave;re innovante de concevoir collectivement des modalit&eacute;s d&rsquo;habiter les espaces documentaires et d&rsquo;acc&egrave;s aux informations pertinentes.</p>