<p class="MsoNoSpacing" style="text-align:justify"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Cambria",serif">En sciences de l’information et de la communication (SIC), le débat autour de la problématique du cyber révolution arabe est loin d’être tranché. Un certain nombre d’auteurs défend la thèse de l’utopie de la communication et les mythes de la révolution populaire numérique, d’autres examinent cette question en s’intéressant aux logiques économiques et politiques et en remettant en cause l’idée selon laquelle internet est un outil déclencheur de la révolution. De notre côté, et sans vouloir inscrire notre analyse du printemps arabe dans une temporalité courte, notre contribution porte sur l’utopie de la communication (Breton 1992), les mythes et les réalités de la révolution arabe, le cyber activisme (Blondeau et Allard 2007) et la démocratie électronique (Cardon 2010). Nous essayerons de traiter ce sujet à travers l’étude d’un contexte particulier : la révolution tunisienne de 2011 (Zouari 2014)</span></span></span></span></span></span></p>