Abstract: It became essential for the Territories as well as economic entities wishing to be managed as competitive companies by the French State, to take care of their reputation. This last one can be considered as a sustainable asset: built on a set of flattering information, it is constructed by the pioneers, enriched and protected by contemporaries and bequeathed to future generations. Who says reputation, says communication policy, and who says communication policy says strategy of influence, and in this register the E-reputation, is an essential weapon for any intelligent Territory in the era of Economy 3.0, where the decisive actors are very often behind a screen. Would you need an example? Already in 2014, according to an IFOP survey: 96% of Internet users said they were influenced by the E-reputation of brands, 66% postponed the purchase in the event of unfavorable comments and 30% went so far as to give it up. Add to this, that the Territories must build and look after this reputation in a changing world where to appear "IN", it is recommended to surf on the latest wave of Sustainable Development and its ecological, climatic, citizen, cultural standards... which are becoming essential parameters in the construction of a good E-reputation. This paper is therefore part of the confluence of Informational Marketing, Economic Intelligence and Territorial Intelligence; it tries to answer to the following question: "How Territories must build and monitor their E-reputation to create an image that meets the high standard of sustainable development? » To answer this problem we will use the analysis of the E-reputation (its construction and its upkeep) within the framework of the 17 objectives of the 2030 Agenda, relating to Sustainable Development by relying on a vision inspired by Economic Intelligence and the Signal Theory in terms of influence. We will also try to project the points of our reflection on an existing case, by trying to make a modest review of WEB on the Territory of Grand Poitiers through its SCoT, in order to analyze the hotspots in which its E- reputation. <div style="border:solid #5f497a 2.25pt; padding:1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt"> Keywords: E-Reputation- Economic Intelligence – Territorial Intelligence – Influence Strategies – Sustainable Development </div> <div style="page-break-after: always"> </div> Introduction: “ Vous a-t-on inculqué que l’habit ne fait pas le Moine ? Eh bien détrompez-vous, c’est à sa soutane qu’on reconnaît un moine ” dixit une Professeure émérite de l’Université d’Alger, lors d’une conférence en Economie, devant un amphithéâtre de 700 étudiants en première année, qui se disputaient les 60 places disponibles en Spécialité. Si nous n’entamons pas cet article par une citation de la Littérature conventionnelle mais par une citation empruntée à notre expérience lambda ; c’est pour faire  référence à  notre ère où presque personne ne songe à arpenter les rayons d’une Bibliothèque à la recherche du petit Robert afin d’obtenir un renseignement, mais préfère et de loin surfer sur un moteur de recherche pour  voir apparaître, après quelques cliquetis de clavier et un clic de souris,  en guise de meilleure réponse celle de Bob16, un parfait anonyme,  qui veut bien nous raconter son expérience avec preuves à l’appui… Le contexte dans lequel s’inscrit cet article est posé. Ce Professeur disait vouloir  par ces propos nous éclairer avant toute chose sur la “règle numéro un” en Management Stratégique dans un environnement hostile; car il fallait apprendre à s’auto-manager et se construire une bonne réputation afin de créer le dispositif intelligent  qui participerait à l’atteinte des objectifs escomptés dans l’Institution Universitaire avant d’espérer briller dans le monde du travail. Cette règle en or que nous avions perçue comme  un  conseil lambda au  premier semestre de notre parcours universitaire, a vite fait de revêtir  une étoffe stratégique avant la fin des six années d’études où  nous fîmes la connaissance de moult “Corporate Items”  aux noms ronflants de Stratégie, Marketing, Sociologie des Organisations, Finances, Systèmes d’information… Nous remarquâmes vite que les Facteurs clés de succès si chers à Michel Kalika changeaient selon l’activité, la culture, le sujet, l’espace, le temps… mais le facteur le plus durable, celui  qu’on retrouvait tout le temps et partout, c’était: La réputation. La réputation vend des produits, construit des réseaux, porte des marchés existants, en décroche des nouveaux, anéantit ceux des concurrents (ou les nôtres à l’occasion), elle attire des alliances stratégiques fructueuses quand elle en éloigne d’autres, elle peut aider à dépasser  une crise ou faire qu’on y succombe plus vite… La réputation quand elle est qualifiée de bonne devient la quintessence de la politique de Communication. Elle est constituée d’un ensemble d’informations qui nous identifient,  souvent construite par des pionniers, enrichie et protégée par des contemporains dans un souci de transmission dans un état intact voire meilleur à la génération future : en terme de durabilité, difficile de trouver mieux comme information ! La réputation concerne les personnes, les entreprises, mais aussi et aujourd’hui plus qu’hier les Territoires, nouveaux acteurs d’envergure dans l’arène économique, apparus en force à travers une politique d’essor national se voulant décentralisée et qui vise à faire des Régions des pôles de compétitivité qui par un effet de synergie vertueux,  feront rayonner le pays à l’échelle internationale. C’est ainsi qu’on pouvait lire en ligne sur le Courrier de l’Ouest du 05 novembre 2021, « Bressuire. Gérard Larcher salue “ l’intelligence territoriale ” qui a fait émerger la CJM » : devrons-nous y voir une volonté de donner un coup de peps à la réputation des Deux-Sèvres ?  C’est fort probable. <div style="page-break-after: always"> </div> Avec les avancées récentes d’Internet et sa gamme de produits pour particuliers, la réputation s’est vue de plus en plus muter en “E-Réputation” en référence au nouveau terrain de jeu : le WEB. Et à ce sujet  si on devait reprendre le titre d’un thriller pour qualifier une réputation sur le Web, ce sera certainement : « Anatomie d’un scandale ! » : Les réputations s’y  font et s’y défont à une vitesse supérieure à celle qu’il faut pour publier cet article, ce qui nécessite une vigilance toute particulière ! Cette question de vigilance nous ramène à l’Intelligence Economique qui regroupe les questions de veille,  de protection,  ainsi que les stratégies d’influence que les Territoires doivent mener aussi bien pour construire que pour défendre leur E-réputation. Parmi ces stratégies d’influence on remarquera que les Territoires se basent de plus en plus, en “pare-feu offensif”, sur une communication verte, citoyenne, responsable, rassurante, où chaque promesse est tirée des hautes résolutions  de l’Agenda 2030, et vulgarisée sur les plateformes d’interaction sociale investies par leur clientèle. Inutile de préciser que plus un Territoire renvoie une image vertueuse plus on aura envie de s’y investir, d’y  investir, encourageant par-là  directement ou indirectement d’autres à faire autant, tout en devenant acteur de la sauvegarde de sa réputation. D’où notre problématique : « Comment les Territoires doivent construire et surveiller leur E-réputation pour créer une image répondant au haut standing du Développement durable ? » pour y répondre, nous suivrons la démarche représenté dans l’empreinte ci-dessous : <img height="312" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123201709-4.png" width="628" /> <div style="page-break-after: always"> </div> 1. Stratégies d’influence : Intelligences Economique et Territoriale Nous entamons notre analyse en définissant  le cadre  théorico-pratique dans lequel elle s’inscrit, celui d’Intelligences Economique et Territoriale. Nicolas Moinet (2009) propose une double définition de ces deux formes d’intelligence en ces termes « Un dispositif d’intelligence territoriale est idéalement un dispositif de coordination intentionnelle générateur de connaissances. Idéalement toujours, ce dispositif doit être en mesure de maîtriser l’ensemble du spectre de l’intelligence économique : veille stratégique, sécurité économique, management des connaissances, stratégies d’influence. Après avoir mis de l’ordre dans son dispositif national d’intelligence économique via le HRIE, l’État a souhaité territorialiser son action. » [HRIE : Haut Responsable chargé de l'Intelligence Economique]. Cette territorialisation de  l’action doit être menée suivant huit  axes (Moinet,2009 ; Mallowan &Marcon,2010) que nous synthétisons dans l’illustration qui suit : <img height="499" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123202053-6.png" width="514" /> <div style="page-break-after: always"> </div> La ruche territoriale, idéalement intelligente et active, doit sensibiliser et impliquer ses acteurs dans les actions liées à : (Moinet, 2009)  á La vigilance: par la mise en place d’un dispositif territorial de veille stratégique. á Le diagnostic : des ressources propres du Territoire, de ses facteurs clés de succès et facteurs critiques d’échec. á La coordination de L’action Publique : entre les différents niveaux de collectivités territoriales et les représentants de l’État au sein du Territoire. á Les Partenariats : A travers la recherche systématique d’un partenariat public-privé dans la recherche fondamentale et appliquée, la formation, la constitution d’espaces économiques coordonnés innovants (pôles de compétitivité, districts industriels, technopôles…) á Les Réseaux : en veillant à tisser et entretenir des réseaux d’acteurs concourant au développement du Territoire à tous les niveaux internes et externes. á Les Connaissances & Innovation : en créant des dispositifs d’échange de connaissances entre les acteurs privés avec pour objectif de favoriser l’implication territoriale, le maillage des acteurs et l’innovation organisationnelle, technologique, commerciale… á La Préservation : renvoie à une dimension patriotique  appelant un soutien des acteurs publics aux acteurs privés ainsi que la mise en place d’une politique de sécurité économique vis-à-vis des acteurs clés innovants. á L’Influence & Image : à travers l’organisation d’un dispositif d’influence et de valorisation de l’image du Territoire au niveau national, européen et, plus largement, dans toute région du monde en lien avec les intérêts fondamentaux du Territoire. Ces huit axes peuvent être aisément rapportés à la notion de Soft Power portée par Nye (1990), et qui repose essentiellement sur la maîtrise de l’information, la maîtrise des réseaux et la maîtrise de l’image de la manière que Joshua Cooper Ramo (2007, P.20) résume subtilement en ces termes: « Les usages de l'image [nationale] : une puissance maximale à un coût minimal » [The Uses of National Image: Maximum Power at Minimum Cost] ; il soutient qu’une  image positive peut réduire les coûts d’une sérieuse crise à de très faibles proportions tout comme une mauvaise image peut donner des proportions dangereuses à de tous petits malentendus  et que le décalage existant entre l’image qu’a un Territoire de lui-même, issue essentiellement de la perception des  efforts de celui-ci sur un plan interne et la manière dont  il est perçu par le reste du Monde constitue une sérieuse menace stratégique pour celui-ci. Le Territoire se doit donc d’aligner son image  en développant son capital réputationnel.     Cette notion d’image reluisante que le Territoire se doit d’&oelig;uvrer  à communiquer de manière proactive en développant un capital réputationnel censé influencer le reste du Monde, nous amène à nous pencher sur la : <div style="page-break-after: always"> </div> 2. Politique de communication : de l’image à l’E-réputation Là encore nous avançons  une double définition de la politique de communication et de l’image à travers le titre pragmatique du Chercheur canadien Bernard Dagenais en collaboration avec Thérèse Lafleur (2016), « La politique de communication. Ou comment gérer son image par des règles partagées ». A notre sens, tout est explicité dans ce titre ; car en dehors de l’arsenal de moyens que va mobiliser une Organisation, le Territoire en l’occurrence,  pour influer sur son environnement et que les recherches en Marketing notamment prennent soin d’analyser à travers les époques, les cultures, les tendances, et les technologies mises à disposition, il reste que la politique de communication peut se résumer à « l’art de séduire ou de convaincre les autres » (Dagenais, 1998) ou  à « comment gérer son image » (Dagenais (collab.), 2016).  La réponse à ce comment se trouvant  dans l’énoncé de ce même titre : par des règles partagées. Nous tentons pour notre part, d’étayer ce constat en nous basant sur la théorie du signal, à travers l’illustration  qui suit :  <img height="612" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123202447-7.png" width="652" /> <div style="page-break-after: always"> </div> L’identité constitue le groupe de valeurs interne au Territoire, se situant à la base des efforts  de la communication pour se présenter aux cibles (Boistel,2016), elle change de reflet selon la perception de la cible faisant référence aux différents publics. Ce nuancier illustré dans la figure ci-dessus, découle essentiellement  de l’asymétrie de l’information et  du bruit qui viendra sublimer ou ternir cette perception, donnant lieu à plusieurs images d’un public à l’autre. L’association de l’identité  et de de ces images constitue la réputation du Territoire, définie comme l’opinion bonne ou mauvaise que se font les différents publics de celui-ci à partir du résultat de toutes leurs expériences, croyances, sentiments, connaissances, impressions et ouï-dire qui constituent alors un tout perçu, construit à partir d’un ensemble d’items véhiculés par le Territoire donnant une réputation forte si ceux-ci sont perçus de façon identique par les différents publics et s’ils sont admis par les acteurs de celui-ci (Boistel & Laroutis, 2019). La problématique du Territoire ne devient donc plus le reflet en lui-même mais la maîtrise de ce reflet de façon à le rendre essentiellement variable d’émission et non pas variable de réception (Boistel,2016), ou pire, variable de bruits malveillants qui viendront nuire à la qualité du signal émis. Cette maîtrise, passe à l’air du Web 3.0 par la maîtrise de l’E-réputation qui «  intègre pleinement la notion de réputation mais appliquée à une aire particulière: Internet ». (Boistel & Laroutis, 2019, P.105), nous ajouterons dans le cadre de cet article, qu’elle se doit d’être appliquée à une ère particulière, celle du Développement Durable où la réputation doit représenter un contrat de confiance entre le Territoire et ses parties prenantes, dont nous développerons les termes comme suit :     3. Le développement durable : les 17 résolutions de l’Agenda 2030 L’Agenda 2030 est un projet devant entraîner le monde entier vers l’avènement d’une mondialisation plus juste : tous les pays sont conviés à élaborer une feuille de route nationale pour que chacun prenne part à la tâche, étant donné que  l’Humanité doit être solidaire dans le bien commun, à défaut de quoi elle devra se préparer à être  entrainée vers un malheur commun. Il est composé d’objectifs offrant une trajectoire de sens permettant aux Citoyens une projection dans l’avenir qui soit cohérente avec celle du Monde.   Ce projet a été décrété en 2015, par les Nations Unies. Il est structuré autour de 17 objectifs à atteindre d’ici 2030, déclinés à leur tour en 169 cibles et 232 indicateurs pour évaluer l’atteinte de ces dernières. (Comity21 (dir.), 2019).   Nous nous contentons pour notre part d’exposer les grandes lignes de cet Agenda comme suit : <div style="page-break-after: always"> </div> <img height="1371" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image23.png" width="912" /> Le succès de l’Agenda 2030 devient alors l’affaire des Etats parmi lesquels l’Etat Français et par ce fait ses segments stratégiques nommés Territoires, seuls garants de la bonne gestion de  la transversalité des objectifs grâce à leur maillage d’entités publiques, privées et citoyennes devant être mobilisées  à travers un dispositif intelligent qui aura pour mission d’instiguer et  d’influencer les différentes actions en  lien avec l’atteinte des différentes cibles. Ce dispositif a été entériné  dans un canevas se voulant explicite et transparent pour faciliter l’évaluation du  feed-back des actions menées, et qu’on appellera le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT). <div style="page-break-after: always"> </div> Les Schémas de cohérence territoriale (SCoT) sont «des documents de planification stratégique à long terme (environ 20 ans) créés par la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) en décembre 2000, dont le périmètre et le contenu ont été revus par l’ordonnance du 17 juin 2020 de modernisation des SCoT, afin d’être adaptés aux enjeux contemporains. Le périmètre du SCoT doit tendre aujourd’hui vers l’échelle d’une aire urbaine, d’un grand bassin de vie ou d’un bassin d’emploi, cette inflexion vers le bassin d’emploi est ainsi affichée clairement dans le SCoT rénové, ainsi que la prise en compte du bassin de mobilité. Le SCoT est piloté par un syndicat mixte, un pôle d’équilibre territorial et rural (PETR), un pôle métropolitain, un parc naturel régional, ou un EPCI. Le SCoT est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’organisation de l’espace et d’urbanisme, d’habitat, de mobilités, d’aménagement commercial, d’environnement, dont celles de la biodiversité, de l’énergie et du climat... Il permet d’établir un projet de territoire qui anticipe les conséquences du dérèglement climatique, et les transitions écologique, énergétique, démographique, numérique... » (Ministère français de la Transition écologique et de la Cohérence des Territoires, Ministère de la Transition énergétique, 2022). Les Territoires sont encouragés à communiquer voire collaborer entre eux  à travers un réseau national  nommé la Fédération des SCoT, qui se charge de tenir à jour la cartographie de ces derniers  en plus de créer des évènements à dessein de favoriser le  brainstorming territorial.   Voici  une capture d’écran de l’année 2022 faisant un état des lieux du réseau: <img height="451" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123204031-8.png" width="637" />   <div style="page-break-after: always"> </div>  Pour notre part, nous avons choisi de nous intéresser au Grand Poitiers et son  SCoT Seuil du Poitou, né en 2020, évènement dont nous présentons un aperçu en ligne pour rester dans l’e-thème de cet article : <img height="864" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123204741-12.png" width="678" /> <div style="page-break-after: always"> </div> Quant à son contenu, nous en présentons une capture d’écran qui résume les thématiques abordées : <img height="676" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123204741-13.png" width="614" /> La toile esquissée le long des 132 pages que compte ce SCoT, laisse entrevoir une volonté de créer une réputation durable qui dépeint avec faveur une image de bonne gouvernance sociale, environnementale et économique. En bref, une réputation où les valeurs de la célèbre Triple Bottom Line du développement durable mise en lumière par John Elkington (2004) sont au vert: Economic Value, Environmental Value, Social Value, lesquelles sont  tirées de la définition de la durabilité: « Qu'est-ce que la durabilité ? La durabilité est le principe qui garantit que nos actions d'aujourd'hui ne limitent pas l'éventail des options économiques, sociales et environnementales ouvertes aux générations futures. [What is sustainability? Sustainability is the principle of ensuring that our actions today do not limit the range of economic, social, and environmental options open to future generations]» (Elkington, 1997). Voyons maintenant comment cette réputation territoriale durable convoitée par le SCoT, est reflétée sur le WEB : <div style="page-break-after: always"> </div> 4. L’E-réputation à l’aune du développement durable : illustration à travers le SCoT du Grand Poitiers Nous nous proposons de nous constituer comme public cible du Territoire du Grand Poitiers. Nous supposerons vouloir, à travers le Web,  nous forger une opinion sur ce Territoire en prenant compte des critères de durabilité promus par son SCoT. Pour cela, nous  tenterons de faire un tour d’horizon à notre échelle, en nous intéressant aux  hots-spots à même de nous renseigner sur la question : 4.1. Moteurs de Recherche : Google   Il serait superflu de justifier  notre intérêt pour « Only Google and what else ».  Une simple requête avec « grand poitiers » en mot clé donne accès à environ 35 600 000 résultats : <img height="375" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123205106-14.png" width="700" /> Nous constatons que le moteur de recherche propose en guise de résultats pertinents, des liens renvoyant à des pages alimentées par le Territoire lui-même (son propre site web, son office du tourisme, l’annuaire pages jaunes, profil sur les réseaux sociaux, site web de la région Nouvelle-Aquitaine…), avec un intrus de taille tout de même, et en bonne place, bien en vue  sur la  marge droite de l’écran, nous citons  « Wikipédia », l’incontournable Open Source sur lequel l’usager lambda aura tendance à se jeter en premier lieu si ce n’est exclusivement. De ce fait,  le Territoire gagnera à surveiller de très près cette vitrine populaire, mieux encore, y agir en l’alimentant d’informations bien ciblées et à influence positive. A ce sujet, la rubrique Projets et Réalisations affichait le message suivant lors de notre consultation de la page: « Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9cial:EditPage/Grand_Poitiers" style="color:blue; text-decoration:underline" title="Spécial:EditPage/Grand Poitiers">Votre aide</a> est la bienvenue ! <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide:Comment_modifier_une_page" style="color:blue; text-decoration:underline" title="Aide:Comment modifier une page">Comment faire ?</a> » (Grand Poitiers, Wikipédia, novembre 2022), avis donc aux amateurs à défaut du Territoire.  Il est tout aussi profitable pour le Territoire de prendre régulièrement le pouls sur les rubriques Actualités ou Vidéos ou Plus, où l’information prend un ordre plus émergent que l’ordre plus durablement planifié de la rubrique Tous de Google. <div style="page-break-after: always"> </div> Dans ce même encart nous pouvons ajouter que la médiatisation du SCoT sur le Web, représente en soi  un élément contribuant à façonner une E-réputation durable : <img height="527" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123205300-15.png" width="713" /> Google répertorie environ 288 000 résultats regroupant les sites officiels du Territoire et de ses différentes ramifications, dont un domaine réservé au SCoT seuil du Poitou <a href="http://www.scot-seuil-du-poitou.fr/" style="color:blue; text-decoration:underline">http://www.scot-seuil-du-poitou.fr/</a>, (non sécurisé, pas encore au point lors de la rédaction de ce papier), en plus des articles de presse ou d’associations s’intéressant aux Territoires ou au développement durable. Ces sources donnent simplement accès au SCoT pour certaines, le présentent et  analysent son contenu ou les actions qui y sont liées pour d’autres. Une vigilance est requise de la part du Territoire concernant ce dernier point en particulier. <div style="page-break-after: always"> </div> Après cette vue d’ensemble sur Google, nous passons à l’analyse de la carte d’identité officielle du Territoire, à savoir le : 4.2. Site Web du Grand Poitiers: L’autre ronde de routine à effectuer pour se faire une idée du Territoire est bien évidemment celle concernant son  site web. Celui du Grand Poitiers est structuré en plusieurs rubriques, renvoyant une image cohérente,  dont voici quelques captures : <img height="862" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123205417-16.png" width="751" /> <div style="page-break-after: always"> </div> Nous avons constaté que le site est régulièrement mis à jour, et que globalement l’image renvoyée est celle de durabilité. Les questions médiatisées en première ligne renvoient à la Triple Bottom Line qui se décline à travers un maillage de préoccupations liées à : Ø l’accessibilité: l’actualité est présentée de façon ultra connectée, dans une démarche se voulant citoyenne et participative avec un renvoi systématique vers les réseaux sociaux où  le Territoire est supposé être actif : Instagram pour l’alimentation de la carte postale du Territoire essentiellement, Facebook, Twitter, Youtube et LinkedIn pour activer les échanges sur les questions à portée sociale, économique ou environnementale. Ce que nous avons notamment remarqué  c’est que les 132 pages du SCoT ne sont pas «  texto balancées  » sur le site, on y trouve à la place un dépliant interactif  de trois pages ainsi qu’une présentation succincte sur laquelle l’usager lambda est convié à émettre un avis par e-mail ( <a href="mailto:monavis@scotsp.fr" style="color:blue; text-decoration:underline" title="monavis@scotsp.fr (Lien externe)">monavis@scotsp.fr</a>) Ø l’écologie : on note sur le fil d’actualités  un exposé d’actions allant dans le sens de la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie (obtention du label 3 étoiles Territoire engagé transition écologique pour l’économie circulaire), les économies d’énergie (offres d’évaluation thermique des logements et primes à l’isolation), la promotion des transports en commun ou plus verts (Salariés testez le bus gratuitement pendant un mois pour moins de pollution, moins de dépenses et plus de sérénité!  Vélos et trottinettes en libre-service ! …)    Ø l’éco-sociabilité: avec  l’intérêt accordé à la vie estudiantine, la promotion des métiers de la collectivité et de l’emploi en général ainsi que l’habitat. Puis saisissant la perche tendue sur le  site web, nous avons fait un petit tour sur les : 4.3. Réseaux sociaux : Le Grand Poitiers est présent  sur la plupart des réseaux sociaux en vogue et à fort impact si on ne compte pas TikTok : Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, et LinkedIn (sur lequel sont épinglés en page d’accueil  les profils des 308 employés, procurant à l’administration un aspect humainement tangible).   Le contenu tend à promouvoir la notion de durabilité, le triptyque  environnemental,  sociétal et économique y est largement abordé  via des publications très fréquentes et des retransmissions d’évènements en ligne. La bannière agitée au moment de notre consultation affichait : Novembre 2022, mois de l’Economie Sociale et Solidaire : <div style="page-break-after: always"> </div> <img height="484" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123205657-17.png" width="725" /> Les  publications tournaient autour du Territoire durable sous toutes ses formes: présentation d’un atelier de formation à l’installation de panneaux photovoltaïques lauréat ESS-territoire durable,  projet agricole relié à la préservation de l’eau, l’enrichissement des sols et la protection de la biodiversité , projet alimentaire : du champ à l’assiette, sensibilisation sur les difficultés rencontrés par les personnes en situation d’handicap, promotion du dispositif Habitant d’ici Etudiants d’ailleurs, installation de composteurs dans certains quartiers , idées de sorties dans le Grand Poitiers, réflexion sur le tourisme durable, aides à la transition énergétique, rendez-vous culturels gratuits, offres d’emploi … Les pages sont globalement assez fréquentées, par des usagers d’âges variés,  avec plus ou moins d’interaction selon le thème à la une.  La page Facebook, modérée par la Direction  de la communication du Grand Poitiers est la plus fréquentée de toutes, elle affichait 16 943 followers  dont 14 325 fans au moment de notre consultation, mais nous n’y avons cependant pas noté de participation active de profils correspondant à des personnalités représentant le Territoire, pas plus que nous n’avons noté de dépliant interactif ScoT d’épinglé. En parallèle au Grand Poitiers officiel, des pages privées, hors de contrôle et qui vont parfois à contre-courant (comme Greenpeace groupe local de Poitiers) sont aussi  actives. Le Territoire aura pour mission de vigilance de les répertorier par ordre d’impact, afin de consulter ce qui y est publié, traquer les commentaires négatifs et doléances qui peuvent s’y promener, les prendre en compte, corriger les fausses informations, et y distiller des  suggestions qui influencent voire créent  un centre d’intérêt ciblé chez les usagers.  Et dans ce contexte nous avons été la cible d’actions d’ : <div style="page-break-after: always"> </div>  4.4. E-Mailing : “Bonjour, Vous êtes un étudiant international et vous avez envie, dans les semaines ou mois à venir, de découvrir la culture française, de partager un moment de détente avec des habitants de Poitiers et ses environs ? "Habitants d'ici, Etudiants d'ailleurs " est fait pour vous!  "Habitants d'ici, Etudiants d'ailleurs ", proposé par la mairie de Poitiers et Grand Poitiers, a pour but de faciliter les rencontres entre familles poitevines et étudiants internationaux le temps d’une soirée, d’un week-end, d’une visite, d’une promenade…” (extrait d’un e-mail reçu de l’Université de Poitiers). “Bonjour, L’ARDUT (Association Régionale des Diplômés des IUT) organise la 7ème édition du forum des métiers « Techni-Ressources.com » emploi, stage, alternance & formation […] Organisé avec le soutien de la Ville de Poitiers, de l’Université de Poitiers et de la Fondation Poitiers Université, le forum permettra aux visiteurs de rencontrer des entreprises et d'échanger sur leurs métiers, les possibilités de recrutement et de carrières mais aussi de stages ou de projets de formation par alternance. ” (autre extrait d’un e-mail reçu de l’Université de Poitiers). Dès notre arrivée à l’Université, nous reçûmes des mails en liens avec des évènements à portée territoriale (soirées estudiantines assorties de visites des hauts lieux historiques du coin, rencontres pilotées par le Grand Poitiers avec des acteurs locaux, Ateliers à caractères culturel ou professionnel…), ceci dénote de l’existence d’un partenariat bien tangible entre le Territoire et ses Institutions de Recherche, ainsi qu’une volonté de piloter un réseau actif liant celles-ci aux autres Institutions qui font la dynamique du Territoire.    Nous notons toutefois que les informations délivrées sur une durée de trois mois ont été essentiellement focalisées sur des évènements à caractère estudiantin et non pas étendues à des terrains plus larges rentrant dans un cadre de sensibilisation aux projets de développement durable du Territoire, ne serait-ce que par la communication du dépliant SCoT, pourquoi pas ? Les mails étant dotés d’une fonction de transfert et les Etudiant eux-mêmes pouvant être coiffés de plusieurs casquettes, notamment ceux en troisième cycle,  la liste d’e-mailing,  la visibilité, et les opportunités se présentant au  Territoire peuvent se voir évoluer de façon très intéressante. Enfin nous ne pouvions pas terminer notre virée sur le WEB sans jeter un dernier coup d’&oelig;il qui pouvait s’avérer des plus instructifs aux : 4.5. Plateformes de notation :   Les sites de notation de type ville-idéale.fr, le premier répertorié par le moteur de recherche de prédilection du commun des usagers, et le plus populaire de ce fait, sont devenus des incontournables en matière d’arbitrages liés à une future installation, investissement, tourisme, enseignement…  <div style="page-break-after: always"> </div> Voici une capture d’écran d’une  recherche réalisée avec Poitiers, chef-lieu du Grand Poitiers :   <img height="426" src="https://www.numerev.com/img/ck_2696_1_image-20221123210110-19.png" width="685" /> Le premier coup d’&oelig;il avant même d’éplucher les 34 pages de commentaires, donne la température du coin avec la note octroyée de  6.05/10, moyenne  basée sur les 200 dernières évaluations, avec une note en dessous de la moyenne en terme de Transports et une assez honorable en terme d’Enseignement. Une action de veille ciblant le site peut constituer une mine d’or pour le Territoire qui trouverait une évaluation franche d’un ensemble d’indicateurs qualitatifs nécessaires à l’atteinte de l’idéal durable d’attractivité visé par le SCoT. Et en parlant d’attractivité nous pensons à :   4.6. La part de Sérendipité:  Nous ne pouvions clore cette revue délibérée du web sans évoquer ce que nous avions pu consulter concernant  le Grand Poitiers au gré de nos pérégrinations hasardeuses sur le Web au fil du temps. Des informations, qu’on ne peut ni répertorier, ni dater avec précision et  qui sont venues à nous sans qu’on ne les demande. Des informations dont on ne se rappelle peut-être même pas clairement mais qui ont pu ou peuvent encore nous influencer. Ceci vient renforcer l’idée que  le Territoire doit être vigilant à tout ou presque de ce qu’on relaie à son sujet, et qu’il doit bien définir et cibler ses publics d’ordre critique par une communication intelligente apte à noyer les autres bruits, ceci peut inclure les actions d’e-mailing précédemment évoquées, ou le déclenchement délibéré et orienté d’articles de presse ou de bulletins d’associations…   <div style="page-break-after: always"> </div> D’autre part, le Territoire doit &oelig;uvrer à créer lui-même du bruit. Comment cela ? Vous est-il déjà arrivé de chercher une location de vacances, un billet de train, … Pour peu que vous n’en possédez pas ou désactivez votre bloqueur de pub, et des bandeaux interactifs aux allures de carte postale apparaissent sur votre explorateur ou au beau milieu de vos applications : « Envie d’évasion, de découverte, de loisirs, d’histoire, d’art,… venez chez nous découvrir notre Territoire d’exception». Rien n’empêche que ce Territoire d’exception  soit Grand Poitiers qui communique ciblant des périodes d’affluence, peut-être n’y allons-nous pas pour cette fois-ci mais qu’on notera la destination sur notre carnet de route subconscient et celui de nos proches.   Conclusion : limites et  perspectives  “Tout se trouve sur internet de nos jours ”, “ Demandons à Uncle Google, il saura bien nous répondre ”, “ Cherchons le profil de ce bon vieil ami sur Facebook et on saura bien ce qu’il devient ” … Trois exemples de répliques que l’on reçoit de plus en plus fréquemment de  jeunes de 7 à 77 ans qui n’ont pas de réponse instantanée à fournir sur un sujet lambda au gré d’une situation lambda. Le ton est donné. A l’ère d’internet, peut-on encore parler de réputation quand la mode est à l’E-réputation. Besoin d’un avis sur « machin ou untel», on tapote son nom en mot clé dans la barre de recherche de notre  explorateur ou  réseau social favoris, qui se chargent de nous répertorier les informations se reportant à l’objet de notre requête, sur des dizaines et des dizaines de pages de la plus pertinente à la moins utile (ou pas ?).  Cet objet de recherche dans le cadre de notre article fut le Territoire du Grand Poitiers dans un contexte bien défini, celui du développement durable. Nous avons répertorié les hots spots pouvant influencer l’opinion sur le Grand Poitiers, nous référant à  l’image que veut renvoyer son SCoT en adéquation avec les prérogatives du développement durable. Nous nous sommes constitués comme cible de la communication et sommes passés pour nous faire une opinion à notre échelle par le moteur de recherche Google, les plateformes d’open source et de notations (Wikipédia et ville idéale), le site web du Grand Poitiers et les réseaux sociaux où il est présent ainsi que les e-mails en lien que nous avons pu recevoir. Nous avons constaté dans l’ensemble une certaine gestion de l’E- réputation du Territoire qui se veut en adéquation avec l’image de durabilité que veut renvoyer son SCoT. Cette étude gagnerait désormais à être menée du point de vue d’autres cibles comme les investisseurs locaux et internationaux, ou du point de vue du Territoire lui-même en répondant aux questions suivantes : á Comment est perçu le Territoire suivant différents publics ? á Comment cibler le Public utile au Territoire et lui véhiculer une image de Territoire durable ? á Comment orienter les résultats des moteurs de recherche et des réseaux sociaux afin de toujours délivrer de l’information maîtrisée en premier résultat ? á Comment étendre sa visibilité tout en gérant sa E-Réputation ? á Comment rester vigilants aux attaques malveillantes qui peuvent nuire à l’E-réputation du Territoire ? D’où viennent-elles ? á L’E-Réputation d’un Territoire peut-elle se confondre avec l’E-Réputation de ses leaders ? Qui sont ces leaders ? <div style="page-break-after: always"> </div> Bibliographie : Boistel, P. (2016). Peut-on définir l’image d’entreprise au regard de la théorie du signal ? Management international / International Management / Gestiòn Internacional, 21(1), 126–139. <a href="https://doi.org/10.7202/1052502ar" style="color:blue; text-decoration:underline">https://doi.org/10.7202/1052502ar</a> Boistel, P., Laroutis D. (2019). E-réputation et réputation : similitudes et différences. Une analyse comparative conceptuelle. RIMHE : Revue Interdisciplinaire Management, Homme & Entreprise, 36(8), 104-120. https//doi.org/10.3917/rihme.    <a href="https://doi.org/10.3917/rimhe.036.0104" style="color:blue; text-decoration:underline">https://doi.org/10.3917/rimhe.036.0104</a> Comity21(dir.), (2019). Pour l’appropriation de l’agenda 2030 par les collectivités françaises. Guide pratique. <a href="http://www.comite21.org/docs/doc-non-mis-en-ligne/2019/guide-oddetcollectivites-2019-a4-pap-interactif2.pdf" style="color:blue; text-decoration:underline">http://www.comite21.org/docs/doc-non-mis-en-ligne/2019/guide-oddetcollectivites-2019-a4-pap-interactif2.pdf</a> Dagenais B. (1998).  Le plan de communication : l’art de séduire ou de convaincre les autres. Québec, Presses de l’Université Laval. Dagenais B. (collab.). (2016).  La politique de communication. Ou comment gérer son image par des règles partagées. Québec, Presses de l’Université Laval. Elkington J. (1997). Canibals with forks. The Triple Bottom Line of 21st Century Business. United Kingdom, Capstone publishing limited, Oxford center of Innovation. Elkington J. (2004). Enter the Triple Bottom Line. Consulté le 25/10/2022 sur:  <a href="https://www.johnelkington.com/archive/TBL-elkington-chapter.pdf" style="color:blue; text-decoration:underline">https://www.johnelkington.com/archive/TBL-elkington-chapter.pdf</a> Fédération des SCoT (2022). SCoT en action. Fabriquons nos territoires. <a href="https://scotenaction.fedescot.org/visualiser/explorer%23layers=8afb97acb0f49c825959d16619899e15&map=5.73/46.54/2.158" style="color:blue; text-decoration:underline">https://scotenaction.fedescot.org/visualiser/explorer#layers=8afb97acb0f49c825959d16619899e15&map=5.73/46.54/2.158</a> Grand Poitiers (16/11/2022). Dans Wikipédia. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%20Grand_Poitiers" style="color:blue; text-decoration:underline">https://fr.wikipedia.org/wiki/ Grand_Poitiers</a> IFOP (2014). L’impact de l’e-réputation sur le processus d’achat. Sondage Ifop pour Réputation VIP. <a href="https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/2968-1-study_file.pdf" style="color:blue; text-decoration:underline">https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/2968-1-study_file.pdf</a> Mallowan M., Marcon C. (2010). Intelligence Economique et territoriale au service d’une Stratégie de développent régional : la délicate question de la formation des acteurs. Revue Canadienne des Sciences Régionales, 33 (numéro spécial),  149-162. <a href="https://idjs.ca/images/rcsr/archives/V33N0-MALLOWAN-MARCON.pdf" style="color:blue; text-decoration:underline">https://idjs.ca/images/rcsr/archives/V33N0-MALLOWAN-MARCON.pdf</a> Ministère de la Transition écologique et de la Cohérence des Territoires, Ministère de la Transition énergétique (2022).  Le SCoT : un projet stratégique partagé pour l’aménagement d’un territoire. France. Consulté le : 25/10/2022 sur : <a href="https://www.ecologie.gouv.fr/scot-projet-strategique-partage-lamenagement-dun-territoire" style="color:blue; text-decoration:underline">https://www.ecologie.gouv.fr/scot-projet-strategique-partage-lamenagement-dun-territoire</a>. Moinet, N. (2009). L'intelligence territoriale entre communication et communauté stratégique de connaissance : l'exemple du dispositif régional de Poitou-Charentes. Revue internationale d'intelligence économique, 1, 30-38. <a href="https://www.cairn.info/revue--2009-1-page-30.htm." style="color:blue; text-decoration:underline">https://www.cairn.info/revue--2009-1-page-30.htm.</a> Nye J.S.Jr (1990). Soft Power. Foreign Policy, 80, 153-171. <a href="https://www.jstor.org/stable/1148580" style="color:blue; text-decoration:underline">https://www.jstor.org/stable/1148580</a> Ramo J.C. Brand China. <a href="https://fpc.org.uk/wp-content/uploads/2007/02/827.pdf" style="color:blue; text-decoration:underline">https://fpc.org.uk/wp-content/uploads/2007/02/827.pdf</a> SMASP Poitiers (2021). SCOT  DU SEUIL DU POITOU: Un projet de territoire pour 2035. <a href="https://www.ville-biard.fr/wp-content/uploads/2021/10/SCOT-SP-GUIDE-DU-SCOT-INTERACTIF_120221_compressed.pdf" style="color:blue; text-decoration:underline">https://www.ville-biard.fr/wp-content/uploads/2021/10/SCOT-SP-GUIDE-DU-SCOT-INTERACTIF_120221_compressed.pdf</a> United Nations (2015). Transforming our World : The 2030 Agenda for Sustainable Development. <a href="https://sustainabledevelopment.un.org/content/documents/21252030%20Agenda%20for%20Sustainable%20Development%20web.pdf" style="color:blue; text-decoration:underline">https://sustainabledevelopment.un.org/content/documents/21252030%20Agenda%20for%20Sustainable%20Development%20web.pdf</a>