<p>Résumé</p>
<p><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Calibri", sans-serif">L’émergence de la société des savoirs, Unesco, 2005, se développe dans un contexte de production informationnelle exponentielle, qualifiée de surinformation voire d’infobésité, a fait prendre conscience de la nécessité d’une prise en charge scolaire de la médiation dans les pratiques scolaires. Depuis 1983, bien avant l’introduction d’Internet à l’école , le CLEMI proposait déjà un programme d’éducation aux médias pour une pratique citoyenne des médias annonçant la nécessité d’ouvrir l’école aux sources. L’arrivée d’Internet à l’école a pointé une autre obligation celle d’introduire les pratiques des adolescents dans l’appropriation des connaissances. En effet, si l’apprentissage de l’outil s’est très vite vu concurrencé par les pratiques individuelles construites par les collégiens eux même elles sont demeurées silencieuses. La réponse de l’institution a ce double défi posé à l’école, observation des sources du contenu et développement de pratiques labilles des adolescents a été de promouvoir une éducation aux médias, un apprentissage à la responsabilité des adolescents devant la multiplication et l’accélération des flux d’information sans réelle prise en charge généralisée des connaissances techniques. Tout comme l’usage des robots de recherche qui a été remplacé très vite par le public scolaire par l’usage des résultats comme support de leur stratégie de recherche, au fur et à mesure de leur appropriation (El Allouche, 2015) nous nous interrogeons sur les obstacles à la didactique que constitueraient l’usage des développement actuels de l’intelligence artificielle à l’école. En premier lieu, quelles sont les connaissances observables du public scolaire de ces technologies avancées, quelles en sont les pratiques actuelles ? Par ailleurs, quels en sont les usages concrets après une sensibilisation à leur existence. L’intelligence artificielle peut-elle être considérée comme assistance au collégien, sous quelles conditions dans le contexte scolaire actuel ? Les usages élaborées en situation par les collégiens, tout d’abord considéré par l’école, comme un véritable obstacle à la didactique a vraisemblablement, comme tout usage commun développé par ailleurs, soutenu les évolutions des algorithmes puissants des outils de recherche favorisant leur appropriation sans réelle formation technique pour tous, bien peu d’adolescents ne peuvent après une pratique quotidienne des robots en expliquer le fonctionnement , pourtant condition première de développement d’un espace de négociation nécessaire à une éducation durable.</span></span></p>
<p><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:"Calibri", sans-serif">Quelle négociation ces outils de l’intelligence artificielle peuvent-ils apporter à l’apprentissage des savoirs scolaires. Nous tâcherons d’avancer quelques hypothèses par une enquêtes menée auprès d’un public de lycéens.</span></span></p>
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