<h2><strong>PROBL&Eacute;MATIQUE</strong></h2> <p>Les organisations sont actuellement confront&eacute;es &agrave; de nombreux enjeux informationnels et communicationnels qui ont des incidences importantes sur leurs capacit&eacute;s &agrave; documenter leurs processus d&rsquo;affaires et leurs prises de d&eacute;cisions (Smallwood, 2014), &agrave; manager le personnel et conduire le changement (Benoit&nbsp;<em>et al.</em>, 2019), &agrave; communiquer avec les diff&eacute;rentes parties prenantes. De plus, les organisations font face &agrave; des exigences normatives toujours plus nombreuses et de plus en plus strictes, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de conformit&eacute; et de reddition de compte, de responsabilit&eacute; sociale ou environnementale, du RGPD<sup><a href="https://revue-cossi.info/la-revue/appel-a-articles/760-appel-a-articles-n-9-2020#ftn1" id="ftnref1" name="_ftnref1">[1]</a></sup>, etc. Pour r&eacute;pondre &agrave; ces pr&eacute;occupations, la mise sur pied de processus d&rsquo;&eacute;valuation est souvent requise pour s&rsquo;assurer de l&rsquo;atteinte d&rsquo;objectifs organisationnels (Moran&nbsp;<em>et al.</em>, 2013, p. 414) et de la mise en place de pratiques durables r&eacute;pondant aux besoins &eacute;volutifs des organisations, de leurs personnels, de leurs fournisseurs et prestataires, ainsi que de leurs client&egrave;les.&nbsp;</p> <p>Comme le soulignent Le Mo&euml;nne et Parrini-Alemanno (2010, p. 7), la question de l&rsquo;&eacute;valuation remonte &agrave; la fin du XIXe si&egrave;cle corr&eacute;lativement au contexte scientiste et &agrave; la &laquo;&nbsp;&quot;raison statistique&quot; [qui] s&rsquo;efforce[nt] de classer et de contr&ocirc;ler les populations dont les mouvements de masse effraient. Elle prendra une dimension clairement gestionnaire &agrave; mesure du d&eacute;veloppement des logiques d&rsquo;&eacute;valuation de la performance financi&egrave;re et capitalistique des firmes, [&hellip;] s&rsquo;&eacute;tendra &agrave; l&rsquo;&eacute;valuation p&eacute;dagogique avec le temps de la scolarisation de masse et l&rsquo;invention des tests d&rsquo;intelligence et de performance individuelle. L&rsquo;&eacute;valuation [&hellip;] pr&eacute;tend produire des m&eacute;thodes d&rsquo;analyse et des jugements &agrave; pr&eacute;tention scientifique concernant des processus et des pratiques sociales, dont la caract&eacute;ristique est qu&rsquo;ils sont, par leur complexit&eacute;, pour l&rsquo;essentiel irr&eacute;ductibles &agrave; des modalit&eacute;s simples de description ou de mesure.&nbsp;&raquo;</p> <p>N&eacute;anmoins, l&rsquo;on observe depuis quelques ann&eacute;es, en sciences de l&rsquo;information et de la communication comme dans d&rsquo;autres disciplines, un int&eacute;r&ecirc;t grandissant pour cette pratique&nbsp;: l&rsquo;&eacute;valuation de programmes, de projets et services en milieu organisationnel, des salari&eacute;s. L&rsquo;&eacute;valuation se d&eacute;finit comme une &laquo;&nbsp;d&eacute;marche rigoureuse de collecte et d&rsquo;analyse d&rsquo;information qui vise &agrave; porter un jugement sur un programme, une politique, un processus, une activit&eacute; ou un projet pour aider &agrave; la prise de d&eacute;cision&nbsp;&raquo; (Gouvernement du Qu&eacute;bec, Secr&eacute;tariat du Conseil du tr&eacute;sor, 2013, p. 9). L&rsquo;&eacute;valuation est un processus continu visant &agrave; v&eacute;rifier la r&eacute;alisation efficiente et efficace de ce que l&rsquo;on doit faire : mission, buts, objectifs, plans (Moran et al., 2013). Elle implique l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;objectifs et une infrastructure pour mesurer l&rsquo;atteinte de ceux-ci. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une &eacute;tape essentielle afin de d&eacute;terminer la valeur, la fonction et l&#39;utilit&eacute; de l&rsquo;information pour exploiter son potentiel (ARMA International, 2014; Laney, 2017). Le recours &agrave; des indicateurs constitue une composante essentielle de tout syst&egrave;me organisationnel dans lequel on veut mesurer l&rsquo;atteinte d&rsquo;objectifs ainsi que l&rsquo;impact de programmes et services offerts sur la performance de l&rsquo;organisation (Brophy, 2006; Voyer, 2008). Un indicateur est d&eacute;fini comme une &laquo; mesure qui sert &agrave; &eacute;valuer ou &agrave; appr&eacute;cier les r&eacute;sultats, l&rsquo;utilisation des ressources, l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;avancement des travaux, le contexte, etc. &raquo; (Gouvernement du Qu&eacute;bec, Secr&eacute;tariat du Conseil du tr&eacute;sor, 2013, p. 12). Les mesures utilis&eacute;es doivent permettre de mesurer les intrants (ex. : les ressources), les extrants (ex. : les r&eacute;sultats), l&rsquo;atteinte des r&eacute;sultats ainsi que toutes autres donn&eacute;es permettant d&rsquo;expliquer ces r&eacute;sultats. Dans une perspective d&rsquo;efficience et de productivit&eacute;, l&rsquo;&eacute;valuation s&rsquo;immisce de plus en plus au sein m&ecirc;me des processus d&rsquo;effectuation, normalisant et rationnalisant ainsi toutes les &eacute;tapes du travail des salari&eacute;s.</p> <p>La pertinence de la fonction d&rsquo;&eacute;valuation semble reconnue et s&rsquo;implante graduellement dans les organisations. &Eacute;valuer certes, mais pourquoi et surtout, comment&nbsp;? Les objectifs vis&eacute;s par la mise en place d&rsquo;un processus d&rsquo;&eacute;valuation sont nombreux et varient selon les contextes organisationnels : reddition de compte, am&eacute;lioration des programmes et services, promotion des activit&eacute;s, comparaison entre organismes ou contr&ocirc;le des ressources allou&eacute;es aux activit&eacute;s (Behn, 2003; Dugan&nbsp;<em>et al.</em>, 2009; Duff&nbsp;<em>et al.</em>, 2010).</p> <p>Des statistiques sont principalement utilis&eacute;es pour &eacute;valuer la performance des activit&eacute;s d&rsquo;une organisation (McLeod et Childs, 2007; Bailey, 2011; Poll, 2012; Smallwood, 2014). Or, la litt&eacute;rature montre l&rsquo;importance d&rsquo;utiliser &eacute;galement des donn&eacute;es qualitatives pour documenter le contexte des activit&eacute;s et mesurer les actifs intangibles de l&rsquo;organisation (Brophy, 2006; Dugan&nbsp;<em>et al.</em>, 2009; Duff&nbsp;<em>et al.</em>, 2010; Gainor et Bouthillier, 2014). R&eacute;cemment, les recherches effectu&eacute;es sur les indicateurs en gestion des connaissances et en intelligence d&rsquo;affaires montrent, malgr&eacute; les diff&eacute;rences dans la gestion des organisations, l&rsquo;importance de proc&eacute;der &agrave; des &eacute;valuations pour soutenir la planification strat&eacute;gique des organisations et faciliter la prise de d&eacute;cision organisationnelle (Cohen, 2009; Chen&nbsp;<em>et al.</em>, 2009; Gainor et Bouthillier, 2014; Laney, 2017). Par cons&eacute;quent, le processus d&rsquo;&eacute;valuation de la performance doit &ecirc;tre document&eacute;, tant la marche &agrave; suivre que la d&eacute;finition et l&rsquo;interpr&eacute;tation des indicateurs de performance, syst&eacute;matique et connu dans l&rsquo;organisation (Gainor, 2014). Cependant, des &eacute;tudes men&eacute;es en sciences de l&rsquo;information montrent qu&rsquo;&eacute;valuer la performance d&rsquo;actifs intangibles pose certaines difficult&eacute;s d&rsquo;ordre m&eacute;thodologique et conceptuel rendant ainsi la normalisation des pratiques plus complexe (Corona, 2009; Dalkir et McIntyre, 2011; Gainor, 2014; Laney, 2017). Pr&eacute;cisons qu&rsquo;un actif informationnel est d&eacute;fini comme &laquo; tout &eacute;l&eacute;ment qui repr&eacute;sente de la valeur pour l&rsquo;organisation &raquo; (ISO 30300, 2011, p. 1). Un actif peut donc &ecirc;tre &laquo; un document produit ou re&ccedil;u dans le cadre d&rsquo;un processus de travail, un syst&egrave;me d&rsquo;information sur lequel est stock&eacute;e ou transite de l&rsquo;information, ou encore un logiciel &raquo; (Maurel, 2013, p. 178-179). Les actifs informationnels peuvent &ecirc;tre tangibles ou intangibles. Par cons&eacute;quent, les actifs intangibles peuvent &ecirc;tre difficilement perceptibles et reposer sur une exp&eacute;rience subjective rendant ainsi leur quantification difficile (Gainor, 2014). L&rsquo;on peut d&rsquo;ailleurs s&rsquo;interroger sur le principe m&ecirc;me d&rsquo;indicateur et de mesure d&egrave;s lors qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;&eacute;valuer les actions humaines voire l&rsquo;humain. Tout est-il quantifiable&nbsp;? Le faut-il&nbsp;? Quels effets pervers cela peut-il engendrer&nbsp;? Rappelons que le d&eacute;tournement de certains indicateurs de leur p&eacute;rim&egrave;tre d&rsquo;action initial peut conduire &agrave; des situations absurdes ou contre-productives par rapport aux objectifs. D&eacute;terminer la valeur r&eacute;elle des activit&eacute;s en sciences de l&rsquo;information et de la communication est souvent ardu en raison de la nature intangible des actifs informationnels qui sont en cause, et en raison de la nature des syst&egrave;mes qui ne mesurent bien souvent que les co&ucirc;ts de fonctionnement (Portugal, 2000; Saffady, 2011; Laney, 2017). L&rsquo;&eacute;valuation renvoie donc le plus souvent &agrave; une dimension fonctionnaliste par cons&eacute;quent tr&egrave;s &eacute;loign&eacute;e d&rsquo;une dimension humaniste. La prolif&eacute;ration des &eacute;valuations s&rsquo;accompagne &eacute;galement de m&eacute;thodes de management privil&eacute;giant des mod&egrave;les cl&eacute;-en-main qui tendent &agrave; normaliser et contraindre les formes organisationnelles, scl&eacute;rosant ainsi les pratiques et les acteurs. Ces indicateurs peuvent &ecirc;tre davantage per&ccedil;us comme des indicateurs de soumission aux normes bien plus que comme de nouvelles modalit&eacute;s de travail produisant au sein des &eacute;quipes tensions et frustrations (Le Mo&euml;nne et Parrini-Alemanno, 2010). Cette rationalisation des activit&eacute;s introduit &eacute;galement de multiples outils cens&eacute;s faciliter le travail quotidien des acteurs de l&rsquo;organisation mais qui sont autant de dispositifs de contr&ocirc;le des activit&eacute;s (Gallot et Verlaet, 2016). La publication r&eacute;cente de normes internationales (ISO 15489, ISO 30300, ISO 30302) sur la gestion des documents d&rsquo;activit&eacute; met en &eacute;vidence l&rsquo;importance de la mise en place d&rsquo;un processus syst&eacute;matique d&rsquo;&eacute;valuation de la performance pour assurer une gestion efficace de l&rsquo;information. Cependant, plusieurs de ces normes demeurent, pour l&rsquo;instant, th&eacute;oriques et fournissent peu d&rsquo;indicateurs permettant d&rsquo;op&eacute;rationnaliser et d&rsquo;uniformiser l&rsquo;&eacute;valuation des activit&eacute;s en gestion de l&rsquo;information et de la communication. Les normes en sciences de l&rsquo;information et de la communication s&rsquo;ajoutent souvent aux normes de gestion qualit&eacute; des organisations qui pr&eacute;sentent des exigences importantes. Est-ce que le recours aux normes offre des avantages dans le processus d&rsquo;&eacute;valuation ? Au contraire, est-ce que les normes sont trop contraignantes ? Quels sont les crit&egrave;res utilis&eacute;s pour mener les &eacute;valuations en sciences de l&rsquo;information et de la communication&nbsp;?&nbsp;</p> <p>Plusieurs outils et m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation sont &agrave; la disposition des professionnels de l&rsquo;information et de la communication pour assurer le suivi des activit&eacute;s et mesurer tant les actifs tangibles que les actifs intangibles d&rsquo;une organisation. L&rsquo;audit sert &agrave; &eacute;valuer les activit&eacute;s et syst&egrave;mes de gestion de l&rsquo;information d&rsquo;une organisation pour s&rsquo;assurer qu&rsquo;ils r&eacute;pondent aux obligations l&eacute;gales et r&eacute;glementaires ainsi qu&rsquo;aux objectifs organisationnels (ARMA International, 2014). L&rsquo;&eacute;talonnage concurrentiel (<em>benchmarking</em>) consiste &agrave; comparer les produits et les services entre diverses organisations (Moran&nbsp;<em>et al.</em>, 2013) afin de d&eacute;gager les meilleures pratiques. Le tableau de bord de gestion offre une repr&eacute;sentation graphique de plusieurs indicateurs, dont la vue d&rsquo;ensemble permet de prendre rapidement une d&eacute;cision&nbsp;(Voyer, 2008, p. 67). Pour mesurer les actifs tangibles, Portugal (2000) et Saffady (2011) proposent deux m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation, soit le retour sur investissement (<em>ROI &ndash; Return on investment</em>) qui consiste &agrave; &eacute;valuer l&rsquo;efficacit&eacute; de l&rsquo;utilisation des capitaux investis dans une organisation, un service ou un projet et l&rsquo;analyse co&ucirc;t-b&eacute;n&eacute;fice (<em>Cost-benefit analysis</em>) qui vise &agrave; d&eacute;terminer si la valeur d&rsquo;un service est&nbsp;plus ou moins &eacute;lev&eacute;e que son co&ucirc;t de r&eacute;alisation, permettant ainsi d&rsquo;&eacute;valuer si un programme ou un service est justifi&eacute;. L&rsquo;&eacute;valuation qualit&eacute; (Allan, 2017) est l&rsquo;ensemble des actions mises en place par une organisation pour mesurer le niveau de satisfaction des client&egrave;les, tant internes qu&rsquo;externes, afin d&rsquo;am&eacute;liorer les services offerts. Or, ces divers outils et m&eacute;thodes ne permettent, bien souvent, d&rsquo;&eacute;valuer qu&rsquo;une facette de la gestion de l&rsquo;information et de la communication&nbsp;sans n&eacute;cessairement offrir de vision globale. Quelles sont les pratiques actuelles et les m&eacute;thodologies utilis&eacute;es pour proc&eacute;der &agrave; l&rsquo;&eacute;valuation&nbsp;? Quelles sont les informations dont disposent les professionnels de l&rsquo;information pour mener de telles &eacute;valuations&nbsp;? L&rsquo;&eacute;valuation peut avoir une connotation positive ou n&eacute;gative selon la culture organisationnelle, l&rsquo;objectif vis&eacute; par celle-ci ou encore selon la m&eacute;thodologie choisie. Ainsi, quels sont les facteurs critiques du succ&egrave;s d&rsquo;une telle d&eacute;marche ? Au contraire, quels sont les facteurs qui peuvent influencer n&eacute;gativement l&rsquo;&eacute;valuation ? Quelle est la perception de ces m&eacute;thodes et outils dans les pays de la francophonie ?</p> <p>La mise en &oelig;uvre d&rsquo;un processus d&rsquo;&eacute;valuation requiert l&rsquo;implication de professionnels de divers horizons (Allan, 2017; Marchand, 2018). Ces professionnels ont souvent des pr&eacute;occupations et des enjeux bien distincts des professionnels de l&rsquo;information et de la communication. Dans ce num&eacute;ro, nous nous interrogeons aussi sur les r&ocirc;les et les responsabilit&eacute;s des divers acteurs et parties prenantes impliqu&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;valuation des activit&eacute;s de gestion de l&rsquo;information et de la communication. En effet, quels sont les b&eacute;n&eacute;fices ou les inconv&eacute;nients de l&rsquo;implication de plusieurs acteurs dans l&rsquo;&eacute;valuation ? Quelles comp&eacute;tences doivent poss&eacute;der les professionnels de l&rsquo;information et de la communication pour mettre de l&rsquo;avant un tel processus ? Sont-ils consid&eacute;r&eacute;s comme des acteurs importants et/ou influents ? Quelles strat&eacute;gies peuvent-ils mettre en &oelig;uvre pour assurer la d&eacute;fense de leur champ d&rsquo;expertise (<em>advocacy</em>) en gestion de l&rsquo;information et de la communication ?&nbsp;</p> <p>Ce num&eacute;ro de la revue COSSI propose de s&rsquo;interroger tant sur les modalit&eacute;s de la fonction d&rsquo;&eacute;valuation en gestion de l&rsquo;information et de la communication que sur les r&ocirc;les des professionnels impliqu&eacute;s dans celle-ci.</p> <h2><strong>BIBLIOGRAPHIE</strong></h2> <p>Allan, B. (2017). Evaluation and dissemination.&nbsp;<em>In</em>&nbsp;B. Allan,&nbsp;<em>The no-nonsense guide to project management</em>. London : Facet Publishing, 111-135.</p> <p>ARMA International. 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