<p>La num&eacute;risation de l&rsquo;acte de construire est en cours. Qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de concevoir les b&acirc;timents, de les r&eacute;aliser ou de les g&eacute;rer, la mutation num&eacute;rique interroge les acteurs de l&rsquo;habitat. Elle s&rsquo;incarne dans un acronyme : le BIM pour Building Information Model, Modeling et Management. Impuls&eacute; par une directive europ&eacute;enne en 2014, le BIM se d&eacute;veloppe tranquillement dans les diff&eacute;rentes organisations charg&eacute;es de l&rsquo;acte de construire ainsi que dans les diff&eacute;rentes phases du processus. Pour les organisations qui l&rsquo;exp&eacute;rimentent depuis plusieurs ann&eacute;es, les pratiques d&rsquo;&eacute;valuation en phase conception et en phase gestion commencent &agrave; s&rsquo;installer. La phase de r&eacute;alisation a encore &eacute;t&eacute; relativement peu investigu&eacute;e. Quelles sont les pratiques d&rsquo;&eacute;valuations num&eacute;riques qui sont mises en oeuvre dans la dynamique du BIM ? Quelles sont les questions pos&eacute;es et les promesses formul&eacute;es ?</p>