<p><strong>Abstract :&nbsp;</strong>The development of the use of ICT is more and more wide and contributes to the evolution of supports and forms of internal communication: massive use of electronic mail, development of Intranet, Internet and web conference&hellip; etc. Therefore, our objective through this article is to study the influence of technological networks, through the improvement of internal communication, on the performance of companies in a business intelligence framework. In doing so, we implicitly postulate that technological networks have a positive influence on internal communication within the organization, and that internal communication has a positive influence on company performance. This research makes it possible to define the important role of technological networks in the development of the performance of Algerian companies. The results obtained, through a qualitative study with export companies excluding Algerian hydrocarbons, show a positive and significant influence of technological networks on performance.</p> <p><strong>Keywords&nbsp;</strong><strong>:</strong>&nbsp;technology networks, performance, internal communication, smart PLS, Agerian companies.</p> <p>&nbsp;</p> <h2><a id="t1"></a>INTRODUCTION</h2> <p>Aujourd&rsquo;hui, &agrave; l&rsquo;aube du 21&egrave;me si&egrave;cle, les entreprises &eacute;voluent dans un environnement de plus en plus complexe et changeant. En effet, la mondialisation des &eacute;changes, la globalisation des march&eacute;s et les innovations technologiques exacerbent les conditions de la concurrence de ces derni&egrave;res. C&rsquo;est dans ces conditions qu&rsquo;est apparue &laquo;<i>&nbsp;la nouvelle &eacute;conomie</i>&nbsp;&raquo; (Bounfour, 2000), dont les ressources critiques sont plut&ocirc;t de nature immat&eacute;rielle. De ce fait, la ma&icirc;trise de l&rsquo;information devient un enjeu concurrentiel pour les entreprises en qu&ecirc;te de performance.</p> <p>La performance est un terme polys&eacute;mique puisqu&rsquo;il poss&egrave;de plusieurs d&eacute;finitions. De nombreux chercheurs ont essay&eacute; d&rsquo;attribuer une d&eacute;finition &agrave; ce concept (Bourguignon, 1995&nbsp;; Bourguignon, 1997; Bourguignon, 2000&nbsp;; Lorino, 2003&nbsp;; Saulquin &amp; Schier, 2007&nbsp;; Chadlia, 2015), mais il reste ambigu et peu pr&eacute;cis. Par ailleurs, il existe plusieurs types de performances. Nous distinguons la performance marketing, commerciale, humaine, manag&eacute;riale, environnementale, sociale, etc.</p> <p>La performance est conditionn&eacute;e par la pr&eacute;sence d&rsquo;un ensemble de facteurs, tels que la communication interne et les technologies d&rsquo;information et de la communication (Botton, Jobin &amp; Haithem, 2012). Dans ce cadre, la communication interne prend donc tout son sens actuellement. Elle est un des piliers essentiels de l&rsquo;entreprise. Par ailleurs, la communication interne permit de partager de l&rsquo;information beaucoup plus rapidement, et &agrave; beaucoup plus grande &eacute;chelle (Detrie &amp; Cath, 2002). &Agrave; ce niveau, les technologies actuelles permettent une meilleure qualit&eacute; de communication interne.</p> <p>Les TIC peuvent am&eacute;liorer d&rsquo;une part, le service fourni &agrave; la client&egrave;le, et d&rsquo;autre part les proc&eacute;dures de travail. Les TIC en tant qu&rsquo;outil ouvert et multidimensionnel peuvent donc &ecirc;tre un facteur int&eacute;ressant dans d&eacute;veloppement des performances des entreprises (Henriet &amp; Imbert, 2002&nbsp;; Saadoun, 1998). Cependant, elles ne pourront jouer ce r&ocirc;le que si leur introduction est accompagn&eacute;e de changement adapt&eacute; dans les processus organisationnels et la gestion des ressources humaines.</p> <p>Si cette r&eacute;alit&eacute; est vraie pour toutes les entreprises, elle est encours plus pour les entreprises qui s&rsquo;engagent &agrave; l&rsquo;international. L&rsquo;avantage comparatif et le positionnement concurrentiel d&rsquo;une entreprise r&eacute;sultent g&eacute;n&eacute;ralement d&rsquo;orientations strat&eacute;giques longuement r&eacute;fl&eacute;chies et d&rsquo;un plan d&rsquo;action efficace. Alors avant de se lancer, mieux vaut appr&eacute;hender le ou les march&eacute;s. Cela n&eacute;cessite d&rsquo;avoir recours &agrave; une veille strat&eacute;gique afin de saisir les opportunit&eacute;s &agrave; l&rsquo;international (Laghzaoui &amp; Monnoyer-Long&eacute;, 2013). Donc, sans connaissances approfondies et sans partage des informations ,&agrave; travers une communication interne, pas de plan strat&eacute;gique donc pas d&rsquo;internationalisation r&eacute;ussie.</p> <p>Ce constat th&eacute;orique nous a amen&eacute;s &agrave; poser dans le cadre de ce travail, la question suivante&nbsp;:&nbsp;<strong>quelle est l&rsquo;influence des r&eacute;seaux technologiques sur la performance des entreprises exportatrices hors hydrocarbures alg&eacute;riennes&nbsp;?</strong>&nbsp;Pour r&eacute;pondre &agrave; notre probl&eacute;matique, nous avons suppos&eacute; l&rsquo;hypoth&egrave;se g&eacute;n&eacute;rale suivante&nbsp;:&nbsp;<strong>les entreprises exportatrices les plus performantes sont celles qui ont d&eacute;velopp&eacute; leur communication interne &agrave; travers l&rsquo;int&eacute;gration des technologies de l&rsquo;information et la communication de r&eacute;seau.</strong></p> <p>L&rsquo;objectif de cette communication est de mesurer l&rsquo;impact des r&eacute;seaux technologiques sur la performance des entreprises exportatrices hors hydrocarbures alg&eacute;riennes pratiquant des activit&eacute;s de veille strat&eacute;gique. Il convient donc d&rsquo;embl&eacute;e de pr&eacute;ciser que nous consid&eacute;rons dans ce travail la communication interne comme variable m&eacute;diatrice entre les r&eacute;seaux technologiques de l&rsquo;entreprise et la performance.</p> <p>En utilisant la m&eacute;thode des &eacute;quations structurelles selon l&rsquo;approche PLS (Partial Least Square) via le logiciel PLS Smart. Cette &eacute;tude est de nature empirique, elle s&rsquo;est bas&eacute;e sur des enqu&ecirc;tes via des questionnaires administr&eacute;s aupr&egrave;s des entreprises exportatrices hors hydrocarbures alg&eacute;riennes.</p> <p>Cet article est organis&eacute; en deux parties. La premi&egrave;re contient un cadre th&eacute;orique pour fournir un panorama conceptuel li&eacute; aux technologies de l&rsquo;information et de la communication, la performance organisationnelle et la communication interne. Nous aborderons dans la seconde partie la m&eacute;thodologie de recherche, la pr&eacute;sentation des r&eacute;sultats.</p> <h2><a id="t2"></a>FONDEMENTS TH&Eacute;ORIQUES DE LA RECHERCHE</h2> <p>La fin des ann&eacute;es quatre &ndash; vingt &mdash; dix a &eacute;t&eacute; caract&eacute;ris&eacute;e par une vigoureuse reprise &eacute;conomique dans les entreprises les plus industrialis&eacute;es, dont le moteur a &eacute;t&eacute; essentiellement constitu&eacute; par les nouvelles technologies de l&rsquo;information et de la communication (TIC), n&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; la conjonction de l&rsquo;informatique et des t&eacute;l&eacute;communications et l&rsquo;apparition de l&rsquo;Internet.</p> <p>La litt&eacute;rature du management, on constate qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas un consensus sur la d&eacute;finition des TIC, vu leur h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; et leur complexit&eacute;. Selon l&rsquo;OCDE (1998), le secteur des TIC &laquo;&nbsp;comprend les secteurs manufacturiers et des services qui facilitent la transmission, le stockage et le traitement de l&rsquo;information par des moyens &eacute;lectroniques&nbsp;&raquo;.</p> <p>Charpentier (1997) propose la d&eacute;finition suivante &laquo;&nbsp;Les technologies de l&rsquo;information regroupent les techniques permettant de collecter, stocker, traiter et transmettre des informations&nbsp;; elles sont fond&eacute;es sur le principe de base du codage &eacute;lectronique de l&rsquo;information&nbsp;&raquo;.</p> <p>Selon Henriet et Imbert (2002) les TIC sont d&eacute;finis comme &eacute;tant &laquo;&nbsp;l&rsquo;ensemble des outils permettant d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; l&rsquo;information, sous toutes ses formes, de la manipuler et de la transmettre&nbsp;&raquo;. Cette d&eacute;finition se base sur le r&ocirc;le des TIC dans l&rsquo;organisation et se montre la plus ad&eacute;quate &agrave; notre probl&eacute;matique.</p> <p>Dans ce contexte, les TIC regroupent tous les outils permettant d&rsquo;utiliser, de transf&eacute;rer ou de partager des donn&eacute;es num&eacute;riques (textes, images, sons,). &Eacute;tant donn&eacute; que le processus informationnel est un processus communiquant et pour qu&rsquo;il y ait information, il faut qu&rsquo;il y ait communication, ce qui correspond &agrave; l&rsquo;aspect immat&eacute;riel des TIC. De ce fait, la communication de l&rsquo;information, sa m&eacute;morisation, sans inscription dans le sens informatique du terme la trace, la m&eacute;moire et l&rsquo;inscription renvoient &agrave; un dispositif bas&eacute; sur diverses technologies qui augmentent la cr&eacute;ation, le stockage, le traitement, la communication et la diffusion d&rsquo;information, ce qui repr&eacute;sente l&rsquo;aspect mat&eacute;riel des TIC.</p> <p>De Remur (2006) r&eacute;sume l&rsquo;apport des technologies de l&rsquo;information et de la communication en quatre points&nbsp;:</p> <ul> <li dir="LTR"> <p>Compression du temps&nbsp;: la vitesse de traitement se chiffre en million d&rsquo;op&eacute;rations par seconde, ce qui permet de r&eacute;aliser dans un temps plus court des op&eacute;rations auparavant effectu&eacute; manuellement&nbsp;;</p> </li> <li dir="LTR"> <p>Compression de l&rsquo;espace&nbsp;: facilite la transmission quasi instantan&eacute;e des donn&eacute;es entre n&rsquo;importe quel point du globe, car les donn&eacute;es num&eacute;riques circulent &agrave; la vitesse de la lumi&egrave;re sur des r&eacute;seaux accessibles de partout&nbsp;;</p> </li> <li dir="LTR"> <p>Capacit&eacute; de stockage&nbsp;: la technologie magn&eacute;tique et optique permet de stocker de grandes quantit&eacute;s d&rsquo;information dans un volume r&eacute;duit&nbsp;;</p> </li> <li dir="LTR"> <p>Flexibilit&eacute; d&rsquo;usage&nbsp;: la num&eacute;risation des donn&eacute;es permet de leur appliquer diff&eacute;rents traitements et de les restituer sous des formes et sur des supports divers.</p> </li> </ul> <h4>&nbsp;Les outils technologiques</h4> <p>Les TIC permettent &agrave; la fois de refl&eacute;ter les objectifs et les ambitions d&rsquo;une entreprise, mais &eacute;galement un moyen de mieux comprendre et &eacute;changer l&rsquo;information avec les employ&eacute;s de celle-ci. Gr&acirc;ce aux TIC, la communication est devenue un moyen permettant de donner de la visibilit&eacute; aux collaborateurs. Plusieurs auteurs ont donn&eacute; des d&eacute;finitions &agrave; diff&eacute;rente technologie de l&rsquo;information et de la communication (Arcand, 2006&nbsp;; Bouquin, 1997&nbsp;; Govare, 2002&nbsp;; Gunia, 2002&nbsp;; Jakobiak, 2001&nbsp;; Lequeux, 2008&nbsp;; Pateryon &amp; Salamon, 1996&nbsp;; Quelennec, 2007). Le tableau, ci-dessous, r&eacute;sume certaines technologies de l&rsquo;information et de la communication&nbsp;:</p> <p style="text-align: center;"><em>Tableau 1. Les technologies de l&rsquo;information et de la communication</em></p> <p dir="ltr" style="text-align: center;"><img alt="Capture d’écran 2021-01-23 à 09.02.22.png" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/Capture_decran_2021-01-23_a_09.02.22.png" /></p> <p style="text-align: center;"><em>Source&nbsp;: R&eacute;alis&eacute; par les auteurs &agrave; travers la revue de la litt&eacute;rature</em></p> <p>Lors de notre travail nous allons, nous int&eacute;ress&eacute; aux r&eacute;seaux technologiques, &agrave; savoir, l&rsquo;Internet, l&rsquo;intranet et l&rsquo;extranet. D&rsquo;apr&egrave;s Benabdeslam &amp; Boukrif (2018)&nbsp;&laquo;&nbsp;<i>Gr&acirc;ce &agrave; un progr&egrave;s technologique continu, l&rsquo;Internet est devenu la place de partage de donn&eacute;es de diffusion d&rsquo;informations. Il est le moyen le plus utilis&eacute; pour communiquer dans le monde des affaires</i>&nbsp;en Alg&eacute;rie&nbsp;&raquo;.</p> <p>Le r&eacute;seau technologique facilite l&rsquo;&eacute;mergence de nouveaux modes de travail provoquant la disparition d&rsquo;un certain mode de travail traditionnel ou transforme celui qui est existant. Elle offre une capacit&eacute; exponentielle pour l&rsquo;accroissement de la productivit&eacute;. Elle permet l&rsquo;accessibilit&eacute; &agrave; une diversit&eacute; de savoirs, &agrave; une diversit&eacute; de points de vue qui stimulent les &eacute;changes. Elle tisse une forme diff&eacute;rente &laquo;&nbsp;d&rsquo;intelligence collective&nbsp;&raquo; (Guilhon &amp; Levet, 2003).C&rsquo;est-&agrave;-dire &laquo;&nbsp;une intelligence partout distribu&eacute;e, sans cesse valoris&eacute;e, coordonn&eacute;e en temps r&eacute;el, qui aboutit &agrave; une mobilisation effective des comp&eacute;tences&nbsp;&raquo; (Guilhon &amp; Levet, 2003).</p> <p>Cependant, d&rsquo;apr&egrave;s Jakobiak (2001) &laquo; Ce d&eacute;veloppement ne pourra &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; que gr&acirc;ce &agrave; une grande vigilance vis-&agrave;-vis des nouveaut&eacute;s techniques d&rsquo;abord (c&rsquo;est la veille technologique), et aussi, parall&egrave;lement et en permanence ; vis-&agrave;-vis des concurrents actuels (c&rsquo;est la veille concurrentielle), en d&eacute;tectant, le cas &eacute;ch&eacute;ant, l&rsquo;arriv&eacute;e de nouveaux acteurs pouvant pr&eacute;senter un danger&raquo;.</p> <p>La technologie de r&eacute;seau apporte la puissance et la souplesse dans la production, et d&eacute;veloppe des fa&ccedil;ons de collaborer qui s&rsquo;inscrivent dans la diversit&eacute; des partenariats institutionnels financiers, scientifiques, acad&eacute;miques et sociaux nombreux. Dor&eacute;navant, l&rsquo;imp&eacute;ratif est de g&eacute;rer la mati&egrave;re premi&egrave;re qu&rsquo;est devenue la connaissance. Qu&rsquo;on la retienne pour se prot&eacute;ger ou qu&rsquo;on la qu&ecirc;te pour se renforcer, elle cause l&rsquo;enrichissement des entreprises et la prosp&eacute;rit&eacute; des nations&nbsp;; sans compter les gisements d&rsquo;emploi qu&rsquo;elle octroie, forgeant une culture du renseignement avec ses aspects d&eacute;fensifs et offensifs au sein des firmes, quelle que soit leur taille, elle constitue une approche d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision et suscite un bouleversement culturel qui fait surgir un monde virtuel dans lequel les technologies agissent en synergie.</p> <h3>La communication interne dans l&rsquo;entreprise</h3> <p>Une nouvelle puissance &eacute;merge au sein des entreprises, celle de la communication interne. La communication fait partie des&nbsp;&nbsp; pratiques quotidiennes indispensables internes. Elle est une d&eacute;marche essentielle dans la vie des entreprises modernes. Elle permet &agrave; chacun de se situer dans l&rsquo;organisation en comprenant mieux la strat&eacute;gie g&eacute;n&eacute;rale, les activit&eacute;s et les objectifs fix&eacute;s aux autres services. Elle devient imp&eacute;rative de bien informer dans l&rsquo;organisation afin de mobiliser les &eacute;nergies et d&rsquo;obtenir l&rsquo;adh&eacute;sion des intelligences &agrave; des objectifs communs.</p> <p>Nicole Aubert (2002), d&eacute;finis la communication comme &eacute;tant &laquo;&nbsp;un processus qui consiste &agrave; instaurer une relation d&rsquo;&eacute;change, cr&eacute;atrice de valeur, entre des personnes et/ou des groupes. Pour que cette cr&eacute;ation de valeur soit effective, l&rsquo;&eacute;change doit non seulement porter sur un contenu (des messages, des informations), mais aussi sur des relations (des sensibilit&eacute;s, des modes de pens&eacute;es et des visions du monde)&nbsp;&raquo;. Selon Bruno (2007) &laquo;&nbsp;la communication est un terme r&eacute;serv&eacute; &agrave; l&rsquo;ensemble des processus d&rsquo;&eacute;change de messages entre les hommes et entre les groupes sociaux&nbsp;&raquo;, le terme communication renvoie &agrave; l&rsquo;ensemble des techniques qui permettent l&rsquo;&eacute;mission et la r&eacute;ception quasi imm&eacute;diate d&rsquo;une information, audio (t&eacute;l&eacute;phonie) &eacute;crite et num&eacute;ris&eacute;e (t&eacute;l&eacute;copie, messagerie &eacute;lectronique, visuelle &mdash; vid&eacute;oconf&eacute;rence).</p> <p>Dans ce cadre, le capital humain de l&rsquo;organisation appara&icirc;t comme une ressource strat&eacute;gique dans la mesure o&ugrave; les connaissances, les comp&eacute;tences et les aptitudes qu&rsquo;il repr&eacute;sente sont rares, imparfaitement imitables et non substituables (Barney, 1991&nbsp;; Arcand, 2006). Des travaux ont pu montrer que, la performance des entreprises passe n&eacute;cessairement par la prise en compte de la communication interne (D&eacute;trie &amp; Broyez, 2002&nbsp;; Mucchielli, 1983&nbsp;; Drucker, 1999)</p> <p>D&eacute;trie et Broyez (2002) ont une approche originale qui place la communication interne au c&oelig;ur de la nouvelle comp&eacute;titivit&eacute;. Pour eux, l&rsquo;absence de coh&eacute;sion interne est flagrante dans le management de nombreuses organisations. Ces auteurs expliquent cette situation par le fait que l&rsquo;entreprise n&rsquo;est pas une addition de comp&eacute;tences, mais une multiplication des comp&eacute;tences. Une seule erreur peut donc &ecirc;tre pr&eacute;judiciable &agrave; la performance de l&rsquo;entreprise. De ces constats, ils assignent &agrave; la communication interne les r&ocirc;les suivants&nbsp;: &laquo;&nbsp;encourager les comportements d&rsquo;&eacute;coute, faire circuler l&rsquo;information, faciliter le travail en commun, promouvoir l&rsquo;esprit de coop&eacute;ration. En un mot, d&eacute;velopper le sens du collectif<i>&nbsp;&raquo;</i></p> <p>Mucchielli (1983)<i>&nbsp;</i>dresse un amer constat<i>&nbsp;</i>des cons&eacute;quences que le dysfonctionnement de la communication interne peut engendrer. Il s&rsquo;agit entre autres des surcharges d&rsquo;informations &agrave; r&eacute;percuter, de l&rsquo;inattention de collaborateurs d&eacute;bord&eacute;s, de l&rsquo;inefficacit&eacute; des outils d&rsquo;information interne, de la circulation de rumeurs, de la valse des audits et des projets inutiles...</p> <p>Face &agrave; de tels ph&eacute;nom&egrave;nes, l&rsquo;auteur estime que les bonnes intentions ne suffisent pas. Un effort in&eacute;dit de compr&eacute;hension s&rsquo;impose si l&rsquo;on veut que la communication interne puisse jouer le r&ocirc;le grandissant que lui conf&egrave;rent les attentes des salari&eacute;s et les besoins des managers dans les entreprises du XXIe si&egrave;cle.</p> <p>De son c&ocirc;t&eacute; Drucker (1999), pr&eacute;cise que l&rsquo;actif le plus pr&eacute;cieux d&rsquo;une entreprise au 20&egrave; si&egrave;cle &eacute;tait son &eacute;quipement de production. Au 21 &egrave; si&egrave;cle, ce sera ses travailleurs du savoir et leur productivit&eacute;. Peter Drucker pense qu&rsquo;une entreprise n&rsquo;est pas seulement une addition de produits et de services. Il s&rsquo;agit selon lui, avant tout, d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; humaine qui g&eacute;n&egrave;re certaines formes culturelles. Et ceci implique le renoncement &agrave; l&rsquo;autoritarisme&nbsp;: &laquo;&nbsp;Aucun syst&egrave;me fond&eacute; sur un cloisonnement rigide qui confie la prise de d&eacute;cisions &agrave; la seule classe de &ldquo;ceux qui savent&rdquo; n&rsquo;est en mesure de r&eacute;pondre avec rapidit&eacute; et flexibilit&eacute; aux exigences du client. Cela signifie &eacute;galement qu&rsquo;il faut rompre avec certains types de m&eacute;taphores comme les &ldquo;bras&rdquo; de l&rsquo;entreprise. Le service du client fait appel &agrave; toutes les capacit&eacute;s humaines, les bras, la t&ecirc;te, le c&oelig;ur<i>&nbsp;&raquo;</i>.</p> <p>Donc, la communication d&eacute;pend des personnes, des contenus, des attentes et des probl&egrave;mes &agrave; r&eacute;soudre. Pour r&eacute;sumer, nous pouvons avancer que la communication interne est une pratique organisationnelle qui permet l&rsquo;&eacute;change de donn&eacute;es, d&rsquo;informations, de connaissance entre les membres de l&rsquo;entreprise. Selon Kaciaf et Legavre (2011)&nbsp;&laquo;&nbsp;La communication interne conna&icirc;t&nbsp;&nbsp;&nbsp; une&nbsp;&nbsp;&nbsp; expansion&nbsp;&nbsp;&nbsp; continue. Son d&eacute;veloppement s&rsquo;observe dans un nombre consid&eacute;rable d&rsquo;organisations, priv&eacute;es ou publiques [...]&nbsp;&raquo;. Comme nous le d&eacute;montre cette citation, la communication fait d&eacute;sormais partie int&eacute;grante de la vie des entreprises. Elle prend de plus en plus d&rsquo;importance, elle est au c&oelig;ur de la strat&eacute;gie de l&rsquo;entreprise. D&eacute;sormais, la communication interne accompagne le changement, pr&eacute;vient les conflits et les d&eacute;samorce. Elle est transverse, entre la direction et les salari&eacute;s, entre le marketing et le management. C&rsquo;est donc une fonction encore m&eacute;connue, mais devenue essentielle</p> <p>&Agrave; travers les TIC, la communication interne est am&eacute;lior&eacute;e et offre une ma&icirc;trise de l&rsquo;information meilleure. Ce qui permet &agrave; l&rsquo;entreprise de contr&ocirc;ler ses syst&egrave;mes productifs, de gestion commerciale, financi&egrave;re, humaine et informationnelle. Les &eacute;volutions technologiques des moyens de communication sont une des principales sources de mutations de la fonction de communication interne (BEAL et al. 2011). Elles ont permis de partager de l&rsquo;information beaucoup plus rapidement, et &agrave; beaucoup plus grande &eacute;chelle. D&egrave;s lors, par le biais des TIC, le syst&egrave;me d&rsquo;information est de communication repr&eacute;sente une nouvelle variable cl&eacute; de comp&eacute;titivit&eacute; au sein des entreprises dans le court, le moyen et le long terme.</p> <h3>La performance des entreprises</h3> <p>La performance d&rsquo;entreprise est une notion centrale en sciences de gestion. Depuis les ann&eacute;es&nbsp;80. La performance est un concept pluridimensionnel, car il est difficilement s&eacute;parable du contexte dans lequel il est utilis&eacute;. La performance rejoint l&rsquo;habilet&eacute; d&rsquo;une organisation &agrave; d&eacute;gager de la valeur dans le futur (Botton et al. 2000). Plusieurs d&eacute;finitions de la performance &eacute;mergent dans la litt&eacute;rature.</p> <p>Selon Bourguignon (2000), la performance de l&rsquo;entreprise repr&eacute;sente &laquo; La r&eacute;alisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la vari&eacute;t&eacute; de ses objectifs. Cette r&eacute;alisation peut se comprendre au sens strict (r&eacute;sultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui m&egrave;ne au r&eacute;sultat (action)&hellip; &raquo;, selon cet auteur, la performance regroupe &agrave; la fois l&rsquo;action, ses r&eacute;sultats et son suc&eacute;e</p> <p>Aujourd&rsquo;hui il est commun&eacute;ment accept&eacute; que la performance recherch&eacute;e au sein de l&rsquo;entreprise soit la performance globale qui tient compte de plusieurs dimensions, notamment, la dimension &eacute;conomique, sociale et environnementale (Baret, 2006). Selon Ittner et Larcker (1998) la performance est un construit multidimensionnel qui ne peut pas &ecirc;tre &eacute;valu&eacute; sur la seule base d&rsquo;indicateurs financiers. En effet, il est bon de rappeler que pendant tr&egrave;s longtemps la performance a &eacute;t&eacute; r&eacute;duite au seul crit&egrave;re financier. Mais aujourd&rsquo;hui, cette acceptation a &eacute;volu&eacute;. D&rsquo;autres dimensions sont d&eacute;sormais consid&eacute;r&eacute;es pour appr&eacute;hender la performance de l&rsquo;entreprise &agrave; savoir des indicateurs financier et non financier (Brulhart &amp; Moncef, 2010&nbsp;; Germain, 2004). On conclut qu&rsquo;il est indispensable de compl&eacute;ter l&rsquo;analyse de la performance par la consid&eacute;ration d&rsquo;autres crit&egrave;res tels que la qualit&eacute;, l&rsquo;innovation, la part de march&eacute; ou la satisfaction du client, le nombre de march&eacute;s p&eacute;n&eacute;tr&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger.</p> <h2><a id="t3"></a>METHODES ET MATERIELS</h2> <p>Pour r&eacute;pondre &agrave; notre probl&eacute;matique, nous avons effectu&eacute; une enqu&ecirc;te du terrain. L&rsquo;&eacute;chantillon est construit &agrave; partir des r&eacute;sultats du recensement d&rsquo;entreprises exportatrices hors hydrocarbures alg&eacute;riennes. &Agrave; partir de la liste d&rsquo;entreprises exportatrices hors hydrocarbures fournis par l&rsquo;organisme d&rsquo;appui aux exportations ALGEX (Agence nationale de promotion du commerce ext&eacute;rieur), nous avons constitu&eacute; un &eacute;chantillon final de 33 entreprises exportatrices hors hydrocarbure est qui pratique de la veille strat&eacute;gique. Le questionnaire qui a servi &agrave; la r&eacute;alisation de l&rsquo;enqu&ecirc;te comporte environ 50 questions principales.</p> <p>Le choix de l&rsquo;unit&eacute; d&rsquo;analyse, &agrave; savoir, les entreprises exportatrices hors hydrocarbure s&rsquo;explique par l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t port&eacute; par les autorit&eacute;s alg&eacute;riennes au secteur hors hydrocarbures qui pr&eacute;sente une dimension essentielle de leurs politiques de diversification &eacute;conomique. Cependant, si l&rsquo;exportation hors hydrocarbures peut &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;e comme un moyen de d&eacute;veloppement, le processus n&rsquo;est pas sans risque et recouvre une r&eacute;alit&eacute; complexe qui n&eacute;cessite des pratiques manag&eacute;riales telles que la communication interne et la veille strat&eacute;gique.</p> <p>Pour le traitement des donn&eacute;es, nous avons choisi la mod&eacute;lisation par les moindres carr&eacute;s partiels (PLS), cette m&eacute;thode est en ad&eacute;quation avec le caract&egrave;re causal de notre probl&eacute;matique. La figure&nbsp;2 repr&eacute;sente le mod&egrave;le structurel de notre recherche. La variable ind&eacute;pendante est la technologie de l&rsquo;information et de la communication, tandis que la variable d&eacute;pendante est la performance des entreprises. Nous avons utilis&eacute; la communication interne comme &eacute;tant ne variable m&eacute;diatrice entre les TIC et la performance de l&rsquo;entreprise.</p> <h3>Les variables de notre mod&egrave;le th&eacute;orique</h3> <p>&Agrave; travers notre revue de la litt&eacute;rature, nous avons retenu un ensemble de variables manifestantes nos permettons de mesurer nos variables latentes. Le tableau&nbsp;2 r&eacute;sume les diff&eacute;rentes variables de notre mod&egrave;le.</p> <p style="text-align: center;"><em>Tableau 2. Repr&eacute;sentation des variables manifestes et des variables latentes</em></p> <p dir="ltr" style="text-align: center;"><img alt="Capture d’écran 2021-01-23 à 09.06.53.png" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/Capture_decran_2021-01-23_a_09.06.53.png" /></p> <p style="text-align: center;"><em>Source&nbsp;: R&eacute;alis&eacute; par nous m&ecirc;me &agrave; travers la revue de la litt&eacute;rature</em></p> <p>&nbsp;</p> <p>Pour mesurer les technologies de l&rsquo;information et de la communication, dans notre mod&egrave;le, nous avons opt&eacute; pour les r&eacute;seaux technologiques &agrave; savoir&nbsp;: l&rsquo;Internet, l&rsquo;Intranet, et l&rsquo;Extranet. Nous nous sommes content&eacute;s de ces trois technologies par ce qu&rsquo;au niveau des entreprises alg&eacute;riennes ne poss&egrave;dent pas de technologies plus avanc&eacute;es pour &eacute;largir l&rsquo;&eacute;tude.</p> <p>Afin de mesurer la performance des entreprises, nous avons utilis&eacute; le chiffre d&rsquo;affaires, le taux du chiffre d&rsquo;affaire li&eacute;e aux exportations et le nombre de march&eacute;s p&eacute;n&eacute;tr&eacute;s par l&rsquo;entreprise interview&eacute;.</p> <p>Enfin, nous avons estim&eacute; apr&egrave;s notre revue de la litt&eacute;rature que la communication interne dans l&rsquo;entreprise joue un r&ocirc;le interm&eacute;diaire entre les TIC et la performance. Les variables manifestantes du mod&egrave;le de recherche sont au nombre de 3 &agrave; savoir&nbsp;: les TIC, la communication interne et performance de l&rsquo;entreprise. Les variables latentes du mod&egrave;le de recherche sont au nombre de 9, dont 3 variables sont r&eacute;serv&eacute;es pour les TIC, 3 autres pour la communication interne et 3 autres sp&eacute;cifiques &agrave; la performance de l&rsquo;entreprise</p> <p>Les variables TIC et communications internes sont op&eacute;rationnalis&eacute;es &agrave; l&rsquo;aide des diff&eacute;rents items qui sont formul&eacute;s sous forme de questions. Ces items ont &eacute;t&eacute; collect&eacute;s sur des &eacute;chelles de Likert de cinqui&egrave;me degr&eacute; allant de &laquo;&nbsp;Tr&egrave;s faible&nbsp;&raquo; jusqu&rsquo;&agrave; &laquo;&nbsp;Tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo;.</p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 1.&nbsp; Le mod&egrave;le structurel de recherche</em></p> <p style="text-align: center;"><em><img alt="Capture d’écran 2021-01-23 à 09.08.36.png" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/Capture_decran_2021-01-23_a_09.08.36.png" /></em></p> <p style="text-align: center;"><em>Source&nbsp;: R&eacute;alis&eacute; par nous-m&ecirc;mes gr&acirc;ce au logiciel PLS Smart 3.0</em></p> <h2><a id="t4"></a>LES R&Eacute;SULTATS</h2> <p>Avant de passer &agrave; tester la validit&eacute; interne et externe du mod&egrave;le conceptuel, des analyses de fiabilit&eacute; des &eacute;chelles et des v&eacute;rifications de l&rsquo;unidimensionnalit&eacute; ont &eacute;t&eacute; faites. Examiner la fiabilit&eacute; des mesures revoit &agrave; examiner la consistance interne des items de chaque facteur &agrave; l&rsquo;aide du coefficient alpha de Cronbach. Pour chaque dimension, la valeur de cette consistance interne est sup&eacute;rieure &agrave; 0.5 (voir figure (2)) sauf pour la variable nombres de march&eacute; p&eacute;n&eacute;tr&eacute; par l&rsquo;entreprise qui est n&eacute;gatif. Donc, pour satisfaire la validit&eacute; convergente nous avons supprim&eacute; cette variable. Et ce, suite aux recommandations de Bourguiba (2007).</p> <p>&nbsp;</p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 2&nbsp;: Corr&eacute;lations entre variables manifestes et variables latentes</em></p> <p style="text-align: center;"><img alt="Capture d’écran 2021-01-23 à 09.10.52.png" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/Capture_decran_2021-01-23_a_09.10.52.png" /></p> <p style="text-align: center;">&nbsp;</p> <p style="text-align: center;"><em>Source&nbsp;: R&eacute;alis&eacute; par nous-m&ecirc;mes gr&acirc;ce au logiciel PLS Smart&nbsp;3.0</em></p> <p>&nbsp;</p> <p>D&rsquo;apr&egrave;s le tableau (3), ci-dessous, les valeurs de l&rsquo;alpha de Gronbach et rho de dillon goldstein sont sup&eacute;rieures au seuil de repr&eacute;sentativit&eacute; (sup&eacute;rieur &agrave; 70&nbsp;%), la m&eacute;thode de l&rsquo;analyse en composante principale montre que le mod&egrave;le est unidimensionnel. Ce qui signifie que les variables manifestes malgr&eacute; leur diversit&eacute; traduisent une seule et m&ecirc;me variable latente. Donc, les variables latentes de notre mod&egrave;le peuvent &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;es comme une variable unique</p> <p style="text-align: center;"><em>Tableau 3. L&rsquo;unidimensionnalit&eacute;</em></p> <p style="text-align: center;"><em><img alt="Capture d’écran 2021-01-23 à 09.11.24.png" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/Capture_decran_2021-01-23_a_09.11.24.png" style="width: 815px; height: 261px;" /></em></p> <p style="text-align: center;"><em>Source&nbsp;: R&eacute;alis&eacute; par nous-m&ecirc;mes &agrave; travers le logiciel Smart PLS version&nbsp;3</em></p> <p>La validit&eacute; convergente a &eacute;t&eacute; examin&eacute;e en observant la variance moyenne extraite (AVE). On constate, selon le tableau (3), des seuils acceptables d&rsquo;AVE (&gt; 0.5) pour chaque facteur en termes de directives de Fornell et Larcker (1981), ce qui correspond &agrave; une bonne validit&eacute; convergente. Autrement dit, chaque item standardis&eacute; devrait partager plus de variances avec son construit latent qu&rsquo;avec son erreur de mesure. Le coefficient rho de D.G. appara&icirc;t aussi significatif pour tous les mod&egrave;les de mesure, ce qui confirme &agrave; nouveau la bonne validit&eacute; convergente de notre mod&egrave;le.</p> <p>Ces r&eacute;sultats nous poussent &agrave; consid&eacute;rer que les blocs formant notre mod&egrave;le sont unidimensionnels. En effet, le coefficient rho appara&icirc;t significatif pour tous les mod&egrave;les de mesure, ce qui confirme &agrave; nouveau la bonne validit&eacute; convergente de notre mod&egrave;le.</p> <p>La validit&eacute; discriminante du mod&egrave;le est test&eacute;e conform&eacute;ment aux recommandations de Chin (2010). Pour &eacute;valuer ladite validit&eacute;, on compare la racine carr&eacute;e de la variance moyenne extraite (AVE), pour chaque facteur (Variable Latente), avec la Corr&eacute;lation entre les facteurs deux &agrave; deux. Si la racine carr&eacute;e de l&rsquo;AVE est sup&eacute;rieure aux corr&eacute;lations entre les facteurs, la validit&eacute; discriminante est assur&eacute;e. Cette validit&eacute; est acquise si les variables manifestes partagent plus de variances avec leurs Variables Latentes qu&rsquo;avec d&rsquo;autres. En d&rsquo;autres termes, les items mesurant un ph&eacute;nom&egrave;ne doivent &ecirc;tre faiblement corr&eacute;l&eacute;s aux items mesurant d&rsquo;autres construits (Variables latentes).</p> <p style="text-align: center;"><em>Tableau 4. La validit&eacute; discriminante</em></p> <p style="text-align: center;"><em><img alt="Capture d’écran 2021-01-23 à 09.12.21.png" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/Capture_decran_2021-01-23_a_09.12.21.png" style="width: 545px; height: 145px;" /></em></p> <p style="text-align: center;"><em>Source&nbsp;: R&eacute;alis&eacute; par nous-m&ecirc;mes &agrave; travers le logiciel Smart PLS version&nbsp;3</em></p> <p>Les r&eacute;sultats du tableau (4) montrent bien que la racine carr&eacute;e de l&rsquo;AVE de chaque facteur d&eacute;passe les corr&eacute;lations entre les facteurs deux par deux, ce qui confirme bien la validit&eacute; discriminante.</p> <p>Apr&egrave;s avoir test&eacute; la validit&eacute; discriminante est la validit&eacute; convergente du mod&egrave;le, nous passons &agrave; la v&eacute;rification des hypoth&egrave;ses. Afin de v&eacute;rifier la capacit&eacute; de la variable exog&egrave;ne &agrave; expliquer la variable endog&egrave;ne du mod&egrave;le de recherche, nous pr&eacute;sentons les r&eacute;sultats du coefficient de d&eacute;termination&nbsp;R2. Selon Chin (1998), si R2 est moins de 19&nbsp;%, elle est rejet&eacute;e, si sa valeur est plus de 67&nbsp;%, elle est tr&egrave;s significative et si sa valeur est de 33&nbsp;%, elle est faible, mais significative. Dans notre cas, l&rsquo;int&eacute;gration des r&eacute;seaux technologiques a une influence sur la communication interne (R2= %&nbsp;0.205) d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, et de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; la communication interne influence positivement la performance de l&rsquo;entreprise (R2= %&nbsp;0.202). D&rsquo;apr&egrave;s, nos R&eacute;sultats nous confirment les hypoth&egrave;ses&nbsp;H1.1 et H1.2 (voir la figure (3)).</p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 3. Corr&eacute;lations entre variables manifestes et variables latentes</em></p> <p style="text-align: center;"><em>&nbsp;<img alt="Capture d’écran 2021-01-23 à 09.13.21.png" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/Capture_decran_2021-01-23_a_09.13.21.png" style="width: 817px; height: 348px;" /></em></p> <p style="text-align: center;"><em>Source&nbsp;: R&eacute;alis&eacute; par nous-m&ecirc;mes gr&acirc;ce au logiciel PLS Smart 3.0</em></p> <p>Concernant l&rsquo;influence des r&eacute;seaux technologiques sur la performance, une influence indirecte a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e dont la corr&eacute;lation est de 0.204. Ce dernier r&eacute;sultat nous permet de valider l&rsquo;hypoth&egrave;se&nbsp;H1 (voir la figure (3)). D&rsquo;apr&egrave;s nos r&eacute;sultats, la valeur liant les TIC ave la communication d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, et la communication interne avec la performance de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; sont positives et significatives. Elles repr&eacute;sentent respectivement 0.453 et 0.449. Finalement, nos r&eacute;sultats confirment notre hypoth&egrave;se g&eacute;n&eacute;rale.</p> <h3>Discussions des r&eacute;sultats</h3> <p>Les r&eacute;sultats que nous avons obtenus valident l&rsquo;existence d&rsquo;un effet positif entre les TIC et la fonction de communication interne, autrement dit, les technologies en r&eacute;seau soutiennent la circulation des informations et la coordination du travail. Donc, les outils Internet, intranet et l&rsquo;extranet soutiennent la communication interne. Ses r&eacute;sultats sont en ad&eacute;quation avec les r&eacute;sultats de Benabdeslam et Boukhdouni (2019). D&rsquo;apr&egrave;s les travaux des auteurs, les TIC, dont nous trouvons les r&eacute;seaux technologiques, facilitent la communication, le partage et l&rsquo;&eacute;change d&rsquo;information.</p> <p>&Eacute;galement, les r&eacute;sultats valident l&rsquo;existence d&rsquo;un impact positif de la communication interne sur la performance des entreprises. La communication constitue un facteur cl&eacute; de succ&egrave;s pour l&rsquo;entreprise, elle facilite les interactions entre le personnel de l&rsquo;entreprise, am&eacute;liore la coordination, r&eacute;duit les conflits et facilite la conduite des r&eacute;unions. Nos r&eacute;sultats sont conformes aux r&eacute;sultats de Rafiq (2016) ainsi que ceux de Boulesnane et Bouzidi (2016).</p> <p>Enfin, les r&eacute;sultats confirment l&rsquo;existence d&rsquo;un lien indirect entre les TIC et la performance de l&rsquo;entreprise. Cependant, selon Mebarki (2013), ce n&rsquo;est pas l&rsquo;introduction des TIC qui influence la performance, mais son utilisation dans la communication qui impacte la performance de l&rsquo;entreprise.&nbsp;</p> <p>Les r&eacute;sultats que nous avons obtenus montrent l&rsquo;importance de la communication interne dans un contexte &laquo;&nbsp;d&rsquo;entreprise &agrave; l&rsquo;&eacute;coute&nbsp;&raquo; (Crozier, 1997). Sp&eacute;cifiquement, la communication interne permet de partage et d&rsquo;alimenter les individus en information (Moreau &amp; Rodrigue, 2008) pour les besoins de prise de d&eacute;cision (Houtekier et al. 2013), cette action permettra &agrave; son tour d&rsquo;anticip&eacute; les &eacute;volutions de l&rsquo;environnement de l&rsquo;entreprise national et international (Balmisse &amp; Meingan, 2008).</p> <p>Dans ce contexte, la communication interne se traduit par un ensemble d&rsquo;actions continues et coordonn&eacute;es entre les membres de l&rsquo;entreprise, concernant le partage de l&rsquo;information entre les diff&eacute;rents niveaux de la hi&eacute;rarchie.</p> <p>Le partage d&rsquo;informations am&egrave;ne les membres des entreprises &eacute;chantillonn&eacute;es &agrave; construire ensemble, pas &agrave; pas, plusieurs formes de communication interne. En premier lieu, la&nbsp;<strong>communication descendante</strong>&nbsp;partant des besoins potentiels en information. Puis vient la veille info-communicationnelle &agrave; travers une&nbsp;<strong>communication interne horizontale et verticale</strong>&nbsp;permettant l&rsquo;orientation, la collecte, la m&eacute;morisation des informations. Ensuite, les membres de l&rsquo;entreprise proc&egrave;dent &agrave; une&nbsp;<strong>communication ascendante</strong>&nbsp;pour permettre le partage de l&rsquo;information, car la veille strat&eacute;gique n&rsquo;a de sens que si cette &eacute;tape est r&eacute;alis&eacute;e avec suce. Enfin vient le traitement de l&rsquo;information de fa&ccedil;on &agrave; la rendre strat&eacute;giquement par la direction de l&rsquo;entreprise.</p> <p>Lors de la communication interne, quel que soit sa forme, les technologies de l&rsquo;information est de la communication permettent un meilleur partage d&rsquo;information est un gain de temps consid&eacute;rable. Elles permettent une diffusion des informations en temps quasi r&eacute;el aux personnes concern&eacute;es. Cet aspect est d&eacute;terminant de tout syst&egrave;me de veille. L&rsquo;intranet et l&rsquo;extranet repr&eacute;sentent chez les entreprises &eacute;chantillonn&eacute;es, deux outils extr&ecirc;mement int&eacute;ressants et utiles. Ils facilitent la communication et l&rsquo;&eacute;change d&rsquo;informations. Ce sont deux outils qui assurent la confidentialit&eacute; et la s&eacute;curit&eacute; de l&rsquo;information. Tandis que l&rsquo;Internet repr&eacute;sente chez les entreprises &eacute;chantillonn&eacute;es la premi&egrave;re source d&rsquo;information dans le cadre de la veille strat&eacute;gique faute de moyens et de connaissance en mati&egrave;re de veille strat&eacute;gique.</p> <p>Compte tenu de ces r&eacute;sultats, en peut avancer que l&rsquo;utilisation efficace des TIC dans le processus de communication permet l&rsquo;am&eacute;lioration de la performance des entreprises enqu&ecirc;t&eacute;es, notamment, lors du processus de veille strat&eacute;gique. Alaoui (2010) rappelle, &agrave; cet &eacute;gard, que les TIC ne constituent pas, &agrave; eux seuls, le facteur d&eacute;terminant dans la richesse des pratiques manag&eacute;riales des entreprises et signale l&rsquo;importance des variables coordinations et orientations strat&eacute;giques (vision connue et partag&eacute;e, efficacit&eacute; du leadership, facilit&eacute; de la collaboration interne, recours &agrave; des groupes de travail &eacute;trangers &hellip;).</p> <h2>CONCLUSION</h2> <p>Il est utile de souligner que l&rsquo;objectif principal de cette &eacute;tude empirique. Il s&rsquo;agit de tester l&rsquo;impact des TIC sur la performance des entreprises via la communication interne. &Agrave; notre niveau, nous voulons surtout d&eacute;montrer que les technologies de l&rsquo;information et de la communication influencent positivement la communication interne de l&rsquo;entreprise et que la communication interne de l&rsquo;entreprise influence positivement la performance des entreprises. Sachant que le personnel doit donc &ecirc;tre la premi&egrave;re cible des actions de communication de l&rsquo;entreprise pour mieux s&rsquo;approprier ses objectifs afin de promouvoir et de d&eacute;fendre ses grandes causes ils doivent int&eacute;gr&eacute; et maitris&eacute; les TIC. Faute de cette d&eacute;marche, l&rsquo;entreprise court de nombreux risques de contre-performances. Aujourd&rsquo;hui en effet, l&rsquo;efficacit&eacute; de l&rsquo;entreprise ne d&eacute;pend pas seulement de sa capacit&eacute; &agrave; produire, mais &eacute;galement de son habilit&eacute; &agrave; communiquer, &agrave; &eacute;tablir des relations de confiance avec tous les acteurs dont d&eacute;pend son &eacute;quilibre.</p> <p>Nos r&eacute;sultats montrent que la communication interne et en relief avec les TIC et la performance de l&rsquo;entreprise. Ce faisant, les TIC am&eacute;liorent la circulation d&rsquo;information qui permet aux capitaux humains de l&rsquo;entreprise de communiquer d&rsquo;une mani&egrave;re efficace et de r&eacute;aliser des performances organisationnelles.</p> <p>Pour am&eacute;liorer la communication interne de l&rsquo;entreprise, il est imp&eacute;rativement demand&eacute; d&rsquo;introduire les TIC dans l&rsquo;entreprise et d&rsquo;accompagner le personnel de l&rsquo;entreprise, &agrave; travers des formations et de la conduite des changements, dans la ma&icirc;trise des TIC.</p> <p>La communication interne est indispensable pour r&eacute;aliser toutes les fonctions de l&rsquo;organisation, planification, organisation, prise de d&eacute;cision et, notamment, la pratique de la veille strat&eacute;gique. On ne peut pas imaginer le fonctionnement d&rsquo;une activit&eacute; sans la pr&eacute;sence de l&rsquo;information qui signifie sans la pr&eacute;sence de la communication.</p> <p>Ses entreprises, afin de b&acirc;tir des syst&egrave;mes d&rsquo;information permettant de d&eacute;finir et de dessiner clairement leurs strat&eacute;gies, sont appel&eacute;es &agrave; allouer les ressources n&eacute;cessaires et mettre l&rsquo;accent sur toutes les actions permettant de motiver et d&rsquo;inciter le personnel &agrave; am&eacute;liorer leur communication interne.</p> <p>Il est &agrave; signaler que notre travail se heurte &agrave; certaines limites pour diff&eacute;rentes raisons&nbsp;:</p> <ul> <li dir="LTR"> <p>La m&eacute;thode de collecte de donn&eacute;es par voie de questionnaire n&rsquo;est pas exempte de limites. Elle permet uniquement de collecter les donn&eacute;es et informations subjectives (perceptions des dirigeants).</p> </li> <li dir="LTR"> <p>Il est important de signaler qu&rsquo;il y a aussi d&rsquo;autres pratiques au sein de l&rsquo;entreprise et d&rsquo;autres technologies de l&rsquo;information et de la communication qui peuvent impacter la performance globale.</p> </li> <li dir="LTR"> <p>La recherche est restreinte, elle se limite par un nombre restreint d&rsquo;entreprises retenues pour la recherche.</p> </li> </ul> <p>Beaucoup restent encore &agrave; faire pour am&eacute;liorer notre connaissance des liens nou&eacute;s entre TIC, communication interne et performance organisationnelle. Nos r&eacute;sultats pourraient &ecirc;tre am&eacute;lior&eacute;s par une &eacute;tude qualitative. Intuitivement, d&rsquo;autres indicateurs peuvent &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;s dans le mod&egrave;le &agrave; savoir&nbsp;: d&rsquo;autres technologies de l&rsquo;information et de la communication, les autres types de performance.</p> <h2><a id="t6"></a>R&Eacute;F&Eacute;RENCES</h2> <p>Alaoui, A. (2010). Gestion du changement, TIC et comp&eacute;titivit&eacute; organisationnelle&nbsp;: le cas de la soci&eacute;t&eacute; MBA-France.&nbsp;<i>La Revue des Sciences de Gestion</i>,&nbsp;<i>245-246</i>(5), 81-89. doi:10.3917/rsg.245.0081.</p> <p>Arcand, G. (2006).&nbsp;<i>&Eacute;tude du r&ocirc;le de la culture nationale dans la relation entre les pratiques de GRH et de la performance organisationnelle&nbsp;: le cas des banques de vingt-deux pays d&rsquo;Am&eacute;rique du Nord, d&rsquo;Europe et d&rsquo;Asie</i>&nbsp;(Doctoral dissertation).</p> <p>Balmisse, G., &amp; Meingan, D. 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