<p style="text-align: justify;">Les traces mat&eacute;rielles issues de l&rsquo;activit&eacute; humaine constituent un sujet de questionnement majeur, notamment en termes de collecte et de transmission. Avec l&rsquo;essor de l&rsquo;Internet et particuli&egrave;rement du web 2.0, des traces compl&eacute;mentaires, num&eacute;riques, sont massivement &nbsp;cr&eacute;&eacute;es. Si leur d&eacute;finition m&ecirc;me ne fait pas encore l&rsquo;objet d&rsquo;un consensus, il appara&icirc;t que ces traces posent d&eacute;j&agrave; des questions de durabilit&eacute; &agrave; de multiples niveaux&nbsp;: leur temporalit&eacute;, les usages qu&rsquo;elles permettent et les aspects &eacute;thiques que leur exploitation sous-entend. Cet article introduit ces probl&eacute;matiques pour le pr&eacute;sent num&eacute;ro de la revue COSSI et pr&eacute;sente les angles de traitement que les contributeurs ont choisi pour traiter le sujet.</p>