<p style="text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri", "sans-serif""><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">Intitulé « Archivage du web et écriture de l’histoire de la pandémie du COVID 19 : quelle méthode pour la sélection des informations à conserver ? ». Cet article a pour ambition de proposer une méthodologie pour la préservation de la mémoire du Web dans un contexte particulier comme celui du COVID 19. Cette préoccupation est liée à la particularité de ce média en tant que support de l’information d’une part et d’autre part, aux caractéristiques de l’information qui y est contenu notamment sur le fait que les récepteurs ne sont pas passifs, ils participent au moins autant que les émetteurs à la production des contenus. Les contenus web sont donc une co-élaboration entre les émetteurs et les récepteurs, ce qui change du type de documents qui sont habituellement pris en charge par les archivistes. La question qui se pose est de savoir au regard des spécificités susmentionnées quels sont les contenus à prioriser dans la constitution des archives du web dans le cas particulier du COVID19 ? En d’autres termes quels sont les critères de sélection des informations qui constitueront le corpus Web de cette crise. Pour y répondre, notre méthodologie repose sur une enquête de terrain auprès des chercheurs en histoire de l’université de Yaoundé I au Cameroun, à travers des entretiens</span></span></span> <span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:150%"><span style="font-family:"Times New Roman","serif"">et l’exploitation de la documentation mise à notre disposition. Cette enquête nous a permis d’identifier les contraintes archivistiques pour faciliter la restitution future des faits historiques liés au COVID 19. Ces contraintes étant exacerbées par la nature du support de l’information : le WEB 2.0. Le résultat obtenu nous a permis premièrement de définir un processus d’évaluation qui tient compte du principe du respect des fonds, du principe du cycle de vie des documents et de la théorie des valeurs des documents. Deuxièmement de définir une méthode de collecte basée sur une approche sélective qui s’appuie sur des critères de choix des producteurs. Troisièmement d’élaborer un tableau de tri qui prennent en compte la spécificité du web 2.0 notamment le fait que les rôles d’émetteur et de récepteur sont interchangeables. </span></span></span></span></span></span></p>
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