<p><strong>Abstract:</strong>&nbsp;We present the preliminary results of a qualitative study conducted among communication consultants and communication officers in organizations. This study examines the concept of sustainable communication. The main results show that the concept of sustainable communication is subject to multiple interpretations by communications professionals. This concept refers to notions such as sustainable or responsible communication, the harmful influence of greenwashing practices and the examination of the communicative saturation. The early results of this study lead us to question the relevance of studying the concept of sustainable communication as a boundary object.</p> <p><strong>Keywords</strong>&nbsp;: communication, sustainability, boundary object, sustainable communication, responsible communication</p> <p>&nbsp;</p> <h2>INTRODUCTION&nbsp;</h2> <p>L&#39;information est au c&oelig;ur des fonctions et activit&eacute;s des organisations. La fa&ccedil;on dont une organisation g&egrave;re l&rsquo;information peut influencer directement sa capacit&eacute; &agrave; exercer ses activit&eacute;s de mani&egrave;re efficace et efficiente, ainsi que de se conformer aux lois et r&egrave;glements qui la r&eacute;gissent. Les exigences l&eacute;gales souvent plus strictes, notamment en terme de conformit&eacute; et de reddition de comptes, ont pour cons&eacute;quence de sensibiliser les organisations &agrave; une saine gestion de l&rsquo;information. &Agrave; cet &eacute;gard, des besoins li&eacute;s &agrave; la p&eacute;rennit&eacute;, la s&eacute;curit&eacute;, l&rsquo;int&eacute;grit&eacute;, l&rsquo;authenticit&eacute;, l&rsquo;accessibilit&eacute; des documents deviennent imp&eacute;ratifs pour documenter les processus d&rsquo;affaires et les prises de d&eacute;cisions des organisations. La mise en place d&rsquo;un syst&egrave;me de gouvernance de l&rsquo;information permet de r&eacute;pondre &agrave; ces pr&eacute;occupations. La gouvernance de l&rsquo;information est d&eacute;finie par ARMA comme &eacute;tant &laquo;&nbsp;a strategic framework composed of standards, processes, roles and metrics that holds organizations and individuals accountable to create, organize, secure, maintain, use and dispose of information in ways that align with and contribute to the organizations goals&nbsp;&raquo; (ARMA, 2007, p. 1). Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, la gouvernance de l&rsquo;information implique la cr&eacute;ation de programmes de gestion de l&rsquo;information ainsi qu&rsquo;un volet visant l&rsquo;&eacute;valuation et le d&eacute;veloppement de m&eacute;canismes de contr&ocirc;le de ces programmes de fa&ccedil;on &agrave; assurer l&rsquo;atteinte d&rsquo;objectifs organisationnels (Stueart et Moran, 2007, p. 414) ainsi que la mise en place de pratiques durables r&eacute;pondant aux besoins &eacute;volutifs des organisations.</p> <p>Le milieu archivistique s&rsquo;int&eacute;resse depuis plusieurs ann&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;valuation de ses programmes et &agrave; la mesure de la performance de ceux-ci. En effet, la mesure de la performance permet &agrave; un centre ou services d&rsquo;archives de conna&icirc;tre quels sont les programmes et les services qui sont performants, &agrave; d&eacute;terminer o&ugrave; une intervention est n&eacute;cessaire et &agrave; assurer une surveillance des programmes et des services d&eacute;j&agrave; en place. L&rsquo;objectif de cet article est de jeter un &eacute;clairage sur les pratiques actuelles de gestion de la performance dans les centres et services d&rsquo;archives du Qu&eacute;bec, tant sur le processus de gestion de la performance lui-m&ecirc;me que sur le r&ocirc;le des professionnels de l&rsquo;information et des comp&eacute;tences n&eacute;cessaires pour mener de telles activit&eacute;s.</p> <h2><a id="t2"></a>PROBL&Egrave;ME DE RECHERCHE ET LITT&Eacute;RATURE</h2> <p>L&#39;&eacute;valuation de programmes en gestion de l&rsquo;information est un processus qui vise &agrave; d&eacute;terminer si un service ou un produit r&eacute;pond &agrave; un ensemble d&#39;objectifs et si non, en d&eacute;terminer la raison (Duff, 2011). L&rsquo;&eacute;valuation permet d&rsquo;identifier les am&eacute;liorations qui doivent &ecirc;tre apport&eacute;es &agrave; un programme, service ou politique;assurer une meilleure reddition de comptes;r&eacute;pondre aux attentes et besoins de la client&egrave;le et/ou utilisateurs (Hermon, Dugan et Nitecki, 2011). Selon Carol W. Weiss (2011), l&rsquo;&eacute;valuation aide &agrave; la prise de d&eacute;cision pour apporter des modifications, pour tester une nouvelle id&eacute;e de programme, ou de d&eacute;cider de poursuivre, d&eacute;velopper ou r&eacute;duire un programme.La mesure au moyen d&rsquo;indicateurs constitue une composante indispensable d&rsquo;un programme de gestion tant pour mesurer le d&eacute;veloppement de programmes et services que pour en mesurer les retomb&eacute;es sur le fonctionnement et la performance de l&rsquo;organisation (Voyer, 2008; Brophy, 2006). Le concept de performance peut &ecirc;tre d&eacute;fini comme &eacute;tant &laquo;&nbsp;une valeur ajout&eacute;e &agrave; un &eacute;tat initial, comme l&rsquo;atteinte d&rsquo;un r&eacute;sultat minimum requis ou acceptable ou comme la r&eacute;duction du non-d&eacute;sirable. La performance peut repr&eacute;senter la juxtaposition de l&rsquo;efficience, de l&rsquo;efficacit&eacute;, du bien-fond&eacute; d&rsquo;une organisation&nbsp;&raquo; (Voyer, 2008, p. 111). Selon Voyer, &laquo;&nbsp;la mesure de la performance est fondamentale &agrave; tout syst&egrave;me organisationnel o&ugrave; l&rsquo;on veut baliser, suivre et &eacute;valuer la progression vers des objectifs&nbsp;&raquo; (2008, p. 127) et ceux-ci tendent &agrave; varier selon les contextes organisationnels. Carton et Hofer expliquent que la performance est un &laquo;concept contextuel&raquo; et une &laquo;construction multi-dimensionnelle&raquo; qui &laquo;consiste &agrave; mesurer les effets des actions organisationnelles&raquo; (2006, p. 3). Selon Hermon, Dugan et Nitecki (2011), la performance doit mesurer diverses perspectives: service d&rsquo;information, utilisateur, organisation et partenaires. Pour mesurer la performance des activit&eacute;s d&rsquo;une organisation, des indicateurs doivent &ecirc;tre d&eacute;finis selon les objectifs de l&rsquo;organisation. &laquo;&nbsp;Un indicateur est un &eacute;l&eacute;ment ou un ensemble d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments d&rsquo;information repr&eacute;sentative par rapport &agrave; une pr&eacute;occupation ou un objectif r&eacute;sultant de la mesure tangible ou de l&rsquo;observation d&rsquo;un &eacute;tat, de la manifestation d&rsquo;un ph&eacute;nom&egrave;ne, d&rsquo;une r&eacute;alisation&nbsp;&raquo; (Voyer, 2008, p.110). Les mesures utilis&eacute;es doivent permettre de mesurer les intrants (ex.&nbsp;: les ressources), les extrants (ex.&nbsp;: les r&eacute;sultats) ainsi que toutes autres donn&eacute;es permettant d&rsquo;expliquer ces r&eacute;sultats. Par cons&eacute;quent, les mesures peuvent &ecirc;tre quantitatives ou qualitatives.</p> <p>Plusieurs organisations ont recours aux statistiques pour mesurer la performance de leurs activit&eacute;s et de leurs services (Donato, 2013). La litt&eacute;rature montre &eacute;galement l&rsquo;importance d&rsquo;avoir recours &agrave; des donn&eacute;es qualitatives dans la mesure de la performance et l&rsquo;&eacute;valuation de programmes notamment pour documenter le contexte des activit&eacute;s et la satisfaction des client&egrave;les (Gainor et Bouthillier, 2014; Hermon, Dugan et Nitecki, 2011; Duff, Yakel et Tibbo, 2010; Brophy, 2006). La biblioth&eacute;conomie a une longue tradition d&rsquo;utilisation de statistiques pour &eacute;valuer les services offerts et mesurer sa performance (Brophy, 2006). En cons&eacute;quence, des normes et standards sont utilis&eacute;s pour uniformiser les donn&eacute;es recueillies et permettre la comparaison entre diverses biblioth&egrave;ques (ex..&nbsp;: ARL Statistics and Assessment Program, ISO2789&nbsp;: 2013 &ndash; Information et documentation - Statistiques internationales des biblioth&egrave;ques; ISO 11620&nbsp;: 2014 &ndash; Information et documentation - Indicateurs de performance en biblioth&egrave;ques, ISO 16439&nbsp;: 2014 &ndash; Information et documentation &ndash; M&eacute;thodes et proc&eacute;dures pour &eacute;valuer l&rsquo;impact des biblioth&egrave;que). Le domaine de la mus&eacute;ologie vient, quant &agrave; lui, de se doter d&rsquo;une premi&egrave;re norme internationale (ISO 18461&nbsp;: 2016 &ndash; Information et documentation - Statistiques internationales des mus&eacute;es) qui sp&eacute;cifie des r&egrave;gles, notamment des d&eacute;finitions et des m&eacute;thodes communes, sur la collecte et la communication des statistiques (2016, p. vi). Cette norme a pour principaux objectifs d&rsquo;assurer une meilleure planification strat&eacute;gique, de rendre compte des activit&eacute;s des mus&eacute;es aux parties prenantes aux parties prenantes et de permettre la comparaison entre mus&eacute;es au niveau r&eacute;gional, national ou international (ISO 18461, 2016, p. vi). R&eacute;cemment, les recherches effectu&eacute;es sur les indicateurs normalis&eacute;s en gestion des connaissances et en intelligence d&rsquo;affaires ont mis en lumi&egrave;re l&rsquo;importance d&rsquo;&eacute;valuer la performance pour se positionner de mani&egrave;re strat&eacute;gique dans les organisations et r&eacute;pondre aux besoins de la client&egrave;le (Gainor et Bouthillier, 2014; Chen, Huang et Cheng, 2009). Cependant, Gainor (2014) pr&eacute;cise que mesurer la performance d&rsquo;actifs intangibles, notamment les services offerts, peut poser certaines difficult&eacute;s d&rsquo;ordre m&eacute;thodologique et conceptuel en sciences de l&rsquo;information rendant ainsi la normalisation des pratiques plus complexes. Il importe de pr&eacute;ciser qu&rsquo;un actif informationnel est d&eacute;fini comme &laquo; tout &eacute;l&eacute;ment qui repr&eacute;sente de la valeur pour l&rsquo;organisation &raquo; (ISO 30300, p. 1). Un actif peut donc &ecirc;tre un document produit ou re&ccedil;u dans le cadre d&rsquo;un processus de travail, un syst&egrave;me d&rsquo;information sur lequel est stock&eacute;e ou transite de l&rsquo;information, ou encore un logiciel.&quot; (Maurel, 2013, p. 178-179).Les actifs informationnels peuvent &ecirc;tre tangibles ou intangibles. Par cons&eacute;quent, les actifs intangibles peuvent &ecirc;tre difficilement perceptibles et reposer sur une exp&eacute;rience subjective rendant ainsi leur quantification difficile. D&eacute;terminer la valeur r&eacute;elle des activit&eacute;s des services d&rsquo;information est souvent ardu en raison de la nature intangible des actifs informationnels qui sont en cause, et en raison de la nature des syst&egrave;mes comptables qui mesurent bien souvent uniquement les co&ucirc;ts de fonctionnement (salaires, acquisitions, etc.) (Portugal, 2000, pp. 1-2).</p> <p>Tel que mentionn&eacute;, le milieu archivistique ne fait pas exception et s&rsquo;int&eacute;resse depuis plusieurs ann&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;valuation de ses programmes et &agrave; la mesure de la performance de ceux-ci (Grimard, 2006) dans le contexte actuel de gestion des risques informationnels, d&rsquo;accessibilit&eacute;, de reddition de compte ainsi que des demandes effectu&eacute;es par diverses parties prenantes. &laquo;&nbsp;L&rsquo;archivistique est la discipline qui s&rsquo;int&eacute;resseaux principes et pratiques r&eacute;gissant la cr&eacute;ation, l&#39;&eacute;valuation, l&#39;acquisition, la classification, la description, l&#39;indexation, la diffusion et la pr&eacute;servation des documents durant tout leur cycle de vie quel que soit leur support&nbsp;&raquo; (Rousseau et Couture, 1994, p. 34). Cependant, jusqu&rsquo;&agrave; maintenant, peu de recherche porte sur la gestion de la performance en archivistique. Parmi ces recherches, on y aborde notamment la standardisation des mesures utilis&eacute;es dans les services d&rsquo;archives universitaires pour &eacute;valuer la satisfaction des client&egrave;les (Duff, Yakel et Tibbo, 2010) ou encore pour mesurer le retour sur l&rsquo;investissement qui peut &ecirc;tre atteint dans une organisation par l&rsquo;&eacute;valuation et l&rsquo;am&eacute;lioration de programmes de gestion documentaire (Bailey, 2010). Les travaux de Jacques Grimard et de Lucie Pag&eacute; (2004) dressent un portrait de la litt&eacute;rature portant sur l&rsquo;&eacute;valuation de programmes en gestion des documents et des archives afin de &laquo;&nbsp;cerner le pourquoi, le quoi et le comment de l&rsquo;&eacute;valuation&nbsp;&raquo; (p. 296). Les auteurs confirment la n&eacute;cessit&eacute; de d&eacute;velopper une m&eacute;thodologie adapt&eacute;e au domaine archivistique. R&eacute;cemment, des groupes de travail ont vu le jour afin de d&eacute;finir des indicateurs de performance normalis&eacute;s en archivistique, parmi ceux-ci mentionnons SAA-ACRL/RBMS Joint Task Force on Public Services Metrics et SAA-ACRL/RBMS Joint Task Force on Holdings Metrics. Cependant, plusieurs de ces projets demeurent, pour le moment, th&eacute;oriques.</p> <p>Par ailleurs, la publication r&eacute;cente de normes internationales sur la gestion des documents d&rsquo;activit&eacute; met en &eacute;vidence l&rsquo;importance de la mise en place d&rsquo;un processus syst&eacute;matique d&rsquo;&eacute;valuation et de mesure de la performance pour assurer une gestion efficace des documents. Parmi celles-ci, mentionnons&nbsp;la toute nouvelle norme ISO 15489&nbsp;: 2016 &ndash; Information et documentation &ndash; Gestion des documents d&rsquo;activit&eacute; &ndash; Partie 1&nbsp;: Concepts et principes qui recommande la mise en place d&rsquo;indicateurs pour &eacute;valuer les documents, les politiques et proc&eacute;dures, les syst&egrave;mes ainsi que les processus de l&rsquo;organisation (2016, p. 21). Cette &eacute;valuation doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;e sur une base r&eacute;guli&egrave;re en collaboration avec les archivistes, les professionnels des technologies de l&rsquo;information, les juristes, les v&eacute;rificateurs et les cadres sup&eacute;rieurs. De plus, le processus d&rsquo;&eacute;valuation et de mesure de la performance doit &ecirc;tre document&eacute;. La norme ISO 30301&nbsp;: 2011 &ndash; Information et documentation &ndash; Syst&egrave;mes de gestion des documents d&rsquo;activit&eacute; &ndash; Exigences, quant &agrave; elle, fournit, &agrave; titre indicatif, une liste de contr&ocirc;le pour l&rsquo;auto-&eacute;valuation des programmes et services offerts en archivistique. Les indicateurs propos&eacute;s couvrent tout le syst&egrave;me de gestion des documents d&rsquo;activit&eacute; et parmi ceux-ci nous trouvons, notamment, les r&eacute;sultats des politiques et proc&eacute;dures mises en place, la d&eacute;finition des r&ocirc;les et responsabilit&eacute;s des divers intervenants en archivistique, la mise en place d&rsquo;un processus d&rsquo;audit interne (ISO 30301, 2011, p. 20). Ces indicateurs doivent &eacute;voluer selon les changements sociaux, &eacute;conomiques, strat&eacute;giques ou juridiques de l&#39;organisation. Afin de faciliter la mise en application de la norme ISO 30301, la norme ISO 30302&nbsp;: 2015 &ndash; Information et documentation &ndash; Syst&egrave;mes de gestion des documents d&rsquo;activit&eacute; &ndash; Lignes directrices de mise en &oelig;uvre donne des indications sur les &eacute;l&eacute;ments qui doivent &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;s pour d&eacute;terminer ce qui doit &ecirc;tre mesur&eacute;, les m&eacute;thodes de mesure, tant qualitative que quantitative, pouvant &ecirc;tre utilis&eacute;es telles des enqu&ecirc;tes aupr&egrave;s des utilisateurs ou l&rsquo;analyse des statistiques d&rsquo;utilisation d&rsquo;un syst&egrave;me ainsi que la documentation devant &ecirc;tre conserv&eacute;e pour t&eacute;moigner du processus d&rsquo;&eacute;valuation et de mesure de la performance de l&rsquo;organisation (ISO 30302, 2015, p. 21). &nbsp;L&rsquo;implantation de ces normes en milieu archivistique n&rsquo;a fait l&rsquo;objet, jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, d&rsquo;aucune &eacute;tude.</p> <p>Nous proposons ici de dresser un portrait des pratiques existantes de gestion de la performance dans les centres et services d&rsquo;archives du Qu&eacute;bec.</p> <h2><a id="t3"></a>CADRE CONCEPTUEL ET M&Eacute;THODOLOGIE</h2> <p>Afin d&#39;&eacute;tudier la mesure de la performance dans les centres et services d&rsquo;archives, la pr&eacute;sente &eacute;tude s&#39;appuie sur un mod&egrave;le conceptuel issue des sciences de la gestion relatif &agrave; la gestion de la performance. Voyer a identifi&eacute; six (6) composantes mesurables pour dresser un portrait global de la performance d&rsquo;une organisation:</p> <p>&laquo;&nbsp;(1) les clients, leurs besoins et les demandes de services et les occasions d&rsquo;intervention; (2) les ressources (humaines, financi&egrave;res, informationnelles et mat&eacute;rielles) et les conditions structurelles, les fournisseurs et les partenaires; (3) les processus, les activit&eacute;s &ndash; le quoi &ndash; et les fa&ccedil;ons de faire &ndash; le comment; (4) les r&eacute;sultats de production et les r&eacute;alisations; (5) les r&eacute;sultats d&rsquo;effets sp&eacute;cifiques sur les clients, les retomb&eacute;es et les impacts plus g&eacute;n&eacute;raux sur l&rsquo;organisation et sur l&rsquo;environnement; (6) l&rsquo;environnement en g&eacute;n&eacute;ral (le contexte, les possibilit&eacute;s d&rsquo;intervention et les facteurs externes)&nbsp;&raquo; (2008, p. 120).</p> <p>Ce mod&egrave;le conceptuel est utilis&eacute; dans cette &eacute;tude pour la configuration des outils n&eacute;cessaires &agrave; la collecte de donn&eacute;es et l&rsquo;analyse des r&eacute;sultats.</p> <p>La m&eacute;thodologie utilis&eacute;e pour dresser cet &eacute;tat des lieux est une m&eacute;thodologie mixte s&eacute;quentielle, c&rsquo;est-&agrave;-dire que la collecte de donn&eacute;es s&rsquo;est effectu&eacute;e dans un processus it&eacute;ratif dans lequel les donn&eacute;es recueillies dans une phase contribuent &agrave; la collecte de donn&eacute;es dans la phase subs&eacute;quente. Ainsi, les donn&eacute;es ont, dans un premier temps, &eacute;t&eacute; recueillies au moyen d&rsquo;un sondage en ligne aupr&egrave;s des professionnels de l&rsquo;information &oelig;uvrant dans les centres et services d&rsquo;archives. Dans cette &eacute;tude, le terme professionnel de l&rsquo;information r&eacute;f&egrave;re aux diff&eacute;rentes professions et diff&eacute;rents titres professionnels des personnes impliqu&eacute;es dans la gestion de l&#39;information et dont les responsabilit&eacute;s principales incluent la gestion du cycle de vie; le d&eacute;veloppement de politiques et les proc&eacute;dures; les activit&eacute;s de diffusion, la formation et l&rsquo;&eacute;valuation des activit&eacute;s de gestion de l&#39;information (Bergeron et al., 2009, p. 185). Le sondage a &eacute;t&eacute; administr&eacute; au moyen d&rsquo;un logiciel de collecte de donn&eacute;es, soit SurveyMonkey, du 11 mai au 5 juin 2015. Ce dernier &eacute;tait compos&eacute; de 24 questions et visait &agrave; documenter les six (6) composantes identifi&eacute;es par Voyer (2008). Le sondage fut envoy&eacute; &agrave; 216 professionnels de l&rsquo;information et 89 r&eacute;ponses ont &eacute;t&eacute; re&ccedil;ues pour un taux de participation de 41%. Dans un second temps, sur la base des r&eacute;sultats obtenus, des entrevues semi-dirig&eacute;es ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es aupr&egrave;s de trois (3) professionnels de l&rsquo;information afin d&rsquo;obtenir une compr&eacute;hension plus riche et compl&egrave;te de la gestion de la performance dans les services d&rsquo;archives. Pour les entrevues, les professionnels de l&rsquo;information ont &eacute;t&eacute; choisi selon les r&eacute;ponses fournies au sondage en ligne, soit qu&rsquo;ils participaient &agrave; la gestion de la performance dans leurs organisations respectives. La section suivante pr&eacute;sente donc les r&eacute;sultats de cette recherche en ce qui concerne les objectifs vis&eacute;s par la mesure de performance, les indicateurs utilis&eacute;s, la diffusion des activit&eacute;s de gestion de la performance dans les services d&rsquo;archives et le r&ocirc;le des professionnels de l&rsquo;information.</p> <h2><a id="t4"></a>R&Eacute;SULTATS</h2> <h3>Profil des participants</h3> <p>Les participants &agrave; cette recherche proviennent de diff&eacute;rents secteurs d&#39;activit&eacute; (Figure 1). Parmi les 89 professionnels de l&rsquo;information qui ont particip&eacute; &agrave; cette &eacute;tude, la moiti&eacute; de ceux-ci, soit 44 participants (49.4%), occupe un poste de cat&eacute;gorie professionnelle dans leur organisation, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;ils con&ccedil;oivent et implantent des outils de gestion des documents et des archives. Quarante-deux participants (n=42, 47.2%) occupent un poste de cadre, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;ils d&eacute;tiennent l&rsquo;autorit&eacute; pour prendre des d&eacute;cisions qui engagent leur organisation, tandis que 3 participants (3.4%) occupent un poste de technicien dont les principales responsabilit&eacute;s consistent &agrave; mettre en application les outils de gestion des documents et des archives ainsi qu&rsquo;offrir un soutien aux usagers. Il importe toutefois de pr&eacute;ciser que la nature du poste occup&eacute; ainsi que les r&ocirc;les et responsabilit&eacute;s des professionnels de l&rsquo;information peuvent varier selon la taille et la structure de l&rsquo;organisation.</p> <p style="text-align: center;"><em><img alt="2015 actes zwarich 1" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/images-actes/2015-actes-zwarich-1.png" style="width: 450px; height: 262px;" /></em></p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 1. Profil des participants</em></p> <h3>Objectifs vis&eacute;s et outils de contr&ocirc;le de la gestion de la performance</h3> <p>Si la majorit&eacute; des participants (n=71, 80%) disent mesurer la performance de leurs activit&eacute;s de gestion des documents et des archives, les raisons de la mise en place d&rsquo;un tel processus varient d&rsquo;une organisation &agrave; l&rsquo;autre (Figure 2). En effet, les r&eacute;sultats du sondage montrent que le principal objectif vis&eacute; par la mesure de la performance est d&rsquo;assurer la satisfaction des usagers de l&rsquo;organisation (n=32, 36%). Les r&eacute;sultats montrent &eacute;galement une pr&eacute;occupation des participants pour l&rsquo;am&eacute;lioration des services offerts en gestion des documents et des archives (n=24, 27%). Dans certaines organisations, la mesure de la performance permet une gestion des ressources ad&eacute;quates (n=12, 14%), notamment une gestion des ressources financi&egrave;res allou&eacute;es aux projets de gestion des documents et des archives ainsi que les montants investis dans les ressources humaines. Cependant, les r&eacute;sultats montrent que la gestion de la performance est peu utilis&eacute;e pour effectuer une reddition de comptes (n=7, 8%) ou effectuer une comparaison des activit&eacute;s de gestion des documents et des archives entre organisations similaires (n=3, 3%).&nbsp;</p> <p style="text-align: center;"><img alt="2015 actes zwarich 2" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/images-actes/2015-actes-zwarich-2.png" style="width: 450px; height: 278px;" /></p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 2. Objectifs vis&eacute;s par la gestion de la performance</em></p> <p>Par cons&eacute;quent, l&rsquo;outil de contr&ocirc;le le plus utilis&eacute; chez les participants est la gestion de la qualit&eacute; (n=67, 68%). La gestion de la qualit&eacute; vise &agrave; mettre en place des actions afin de mesurer le niveau de satisfaction des usagers et, plus g&eacute;n&eacute;ralement, du public afin d&rsquo;am&eacute;liorer les services offerts. Un tableau de bord est utilis&eacute; par 24 (24%) professionnels de l&rsquo;information de fa&ccedil;on &agrave; mesurer l&rsquo;atteinte d&rsquo;objectifs en gestion des documents et des archives tandis qu&rsquo;un audit informationnel est effectu&eacute; par 7 (7.8%) participants afin d&rsquo;assurer une reddition de comptes de leurs activit&eacute;s. Finalement, un seul (0.2%) professionnel de l&rsquo;information rapporte utiliser l&rsquo;&eacute;talonnage concurrentiel pour comparer ses activit&eacute;s &agrave; celles d&rsquo;organisations ayant une mission et une structure organisationnelle similaires.&nbsp;</p> <h3>Indicateurs de performance utilis&eacute;s</h3> <p>Les principaux indicateurs de performance utilis&eacute;s par les professionnels de l&rsquo;information (plusieurs r&eacute;ponses &eacute;taient possibles) sont le nombre de demandes re&ccedil;ues par les usagers (n=77, 87%), le temps allou&eacute; &agrave; la recherche d&rsquo;information (n=52, 58%), le budget consacr&eacute; aux activit&eacute;s de gestion documentaire et/ou gestion des archives (n=17, 19%) ainsi que le temps consacr&eacute; &agrave; l&#39;implantation d&#39;outils de gestion documentaire et/ou de gestion des archives (plan de classification, calendrier de conservation, logiciel de gestion &eacute;lectronique des documents, etc.) (n=46, 51%). Un participant mentionne comptabiliser le nombre de formations dispens&eacute;es aux usagers ainsi que la taille des bo&icirc;tes de messagerie &eacute;lectronique pour effectuer une gestion du courrier &eacute;lectronique dans son organisation. Ainsi, les r&eacute;sultats montrent que, conform&eacute;ment aux objectifs identifi&eacute;s, les indicateurs visent principalement la mesure du niveau de satisfaction des utilisateurs ainsi que l&rsquo;&eacute;valuation et l&rsquo;am&eacute;lioration des services offerts tel que r&eacute;sum&eacute; par un professionnel de l&rsquo;information&nbsp;: &nbsp;</p> <p>&laquo;&nbsp;nous permet&nbsp;: - d&rsquo;assurer une application conforme et continue des politiques, normes, proc&eacute;dures et outils de gestion documentaire; - d&eacute;celer un besoin de formation ou de soutien chez les utilisateurs; - soutenir la r&eacute;vision p&eacute;riodique de nos politiques, normes, proc&eacute;dures et outils de gestion documentaire&nbsp;&raquo;. &nbsp;</p> <p>Les r&eacute;sultats de cette enqu&ecirc;te montrent &eacute;galement que les indicateurs de performance ne semblent pas document&eacute;s ni normalis&eacute;s entre les organisations, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;hormis deux (2) organisations, aucune d&eacute;finition ne semble exister quant &agrave; l&rsquo;indicateur et &agrave; l&rsquo;interpr&eacute;tation de celui-ci. Dans les commentaires fournis par les participants, nous constatons des difficult&eacute;s dans l&rsquo;interpr&eacute;tation des donn&eacute;es&nbsp;: &laquo;&nbsp;compr&eacute;hension du moyen de colliger l&rsquo;information, le vocabulaire &agrave; utiliser, interpr&eacute;tation des chiffres&nbsp;&raquo; ou encore &laquo;&nbsp;uniformit&eacute; dans l&rsquo;interpr&eacute;tation des indicateurs &agrave; &eacute;laborer&nbsp;&raquo;. Par ailleurs, pour plusieurs participants, la fr&eacute;quence de la collecte de donn&eacute;es aux fins de la gestion de la performance est irr&eacute;guli&egrave;re et principalement effectu&eacute;e pour les projets sp&eacute;ciaux qui ont un d&eacute;but et une fin clairement d&eacute;finis. La fr&eacute;quence de la collecte de donn&eacute;es peut s&rsquo;expliquer par le fait que les donn&eacute;es sont surtout collig&eacute;es manuellement rendant ainsi le processus plus complexe.</p> <p>Cependant, les r&eacute;sultats obtenus mettent en lumi&egrave;re l&rsquo;importance de faire la distinction entre indicateurs et statistiques tels que soulign&eacute; par un professionnel de l&rsquo;information&nbsp;: &laquo;&nbsp;Ces indicateurs sont purement statistiques et ne d&eacute;coule d&#39;aucune pr&eacute;occupation du service. Ils sont compil&eacute;s pour fournir de l&#39;information statistique seulement&nbsp;&raquo;. En effet, un autre professionnel de l&rsquo;information pr&eacute;cise l&rsquo;importance de d&eacute;finir des objectifs pour, ult&eacute;rieurement, mesurer la performance des activit&eacute;s de gestion des documents et des archives&nbsp;: &laquo;&nbsp;Cependant, il ne s&rsquo;agit que de statistiques. Il n&rsquo;y a aucun objectif fix&eacute; annuellement qui nous permet de voir si notre performance est ad&eacute;quate&nbsp;&raquo;. &nbsp;</p> <h3>Diffusion de la gestion de la performance</h3> <p>Les m&eacute;canismes de diffusion des donn&eacute;es collig&eacute;es aux fins de la gestion de la performance varient entre les organisations (Figure 3). En effet, 22 (26%) professionnels de l&rsquo;information disent diffuser les donn&eacute;es lors de rencontres avec les gestionnaires de leur organisation. Selon un participant, la diffusion des activit&eacute;s de gestion de la performance permet de sensibiliser&nbsp;l&rsquo;organisation &agrave; la gestion de l&rsquo;information&nbsp;: &laquo;&nbsp;L&#39;organisation commence &agrave; consid&eacute;rer l&#39;importance de la gestion de l&#39;information&nbsp;&raquo;. Par ailleurs, 18 (20%) professionnels de l&rsquo;information diffusent leurs activit&eacute;s dans le rapport annuel de l&rsquo;organisation. Certains r&eacute;pondants pr&eacute;cisent que le rapport annuel est un moyen privil&eacute;gi&eacute; pour diffuser le mandat et les activit&eacute;s de gestion des documents et des archives. Cependant, les donn&eacute;es diffus&eacute;es dans le rapport annuel ne permettent pas de mesurer l&rsquo;impact des activit&eacute;s de gestion des documents et des archives en lien avec les objectifs de l&rsquo;organisation. Douze participants (13%) diffusent des donn&eacute;es sur le niveau de satisfaction des usagers sur l&rsquo;intranet de l&rsquo;organisation. Finalement, 37 participants (41%) ne diffusent pas ces r&eacute;sultats puisque, selon un r&eacute;pondant, &laquo;&nbsp;la gestion ne demande rien&nbsp;&raquo;.</p> <p style="text-align: center;"><em><img alt="2015 actes zwarich 3" src="https://numerev.com/images/revue-cossi/images/images-actes/2015-actes-zwarich-3.png" style="width: 450px; height: 269px;" /></em></p> <p style="text-align: center;"><em>Figure 3. Diffusion de la gestion de la performance</em></p> <h3>R&ocirc;le des professionnels de l&rsquo;information</h3> <p>Selon les participants, les professionnels de l&rsquo;information doivent jouer un r&ocirc;le de premier plan dans les activit&eacute;s de gestion de la performance. En effet, selon un r&eacute;pondant, les professionnels de l&rsquo;information doivent &ecirc;tre &laquo;&nbsp;plus proactifs [puisque] les indicateurs aident &agrave; confirmer des mandats et des postes&nbsp;&raquo; dans les organisations. &Agrave; la lumi&egrave;re de ce commentaire, nous notons que certains enjeux organisationnels semblent d&eacute;pendre des activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;valuation et de mesure de la performance en archivistique. Par cons&eacute;quent, &laquo;&nbsp;l&rsquo;identification, le suivi et l&#39;analyse des indicateurs de performance ainsi que l&#39;&eacute;laboration de recommandations pour redresser les &eacute;carts&nbsp;&raquo; doivent reposer sur les professionnels de l&rsquo;information qui sont les &laquo;&nbsp;plus &agrave; m&ecirc;me de comprendre leur domaine donc de choisir les indicateurs appropri&eacute;s et de les comprendre&nbsp;&raquo;.Certains participants ont mentionn&eacute; que d&rsquo;autres professionnels au sein de l&rsquo;organisation mesurent la performance de leurs activit&eacute;s tels les professionnels des technologies de l&rsquo;information ou encore, les professionnels issus du secteur des finances. Les participants estiment que la cr&eacute;dibilit&eacute; des professionnels de l&rsquo;information aupr&egrave;s des gestionnaires passe par la mise en place d&rsquo;un processus syst&eacute;matique de gestion de la performance. Il revient donc &agrave; cet expert de d&eacute;finir des indicateurs de performance valides et fiables visant &agrave; mesurer les activit&eacute;s de gestion des documents et des archives et &laquo;&nbsp;de les arrimer avec les objectifs strat&eacute;giques de l&#39;organisation&nbsp;&raquo;.</p> <p>Plusieurs r&eacute;pondants consid&egrave;rent que la gestion de la performance en archivistique devrait &ecirc;tre le fruit d&rsquo;un travail collaboratif afin &laquo;&nbsp;d&rsquo;ajouter une cr&eacute;dibilit&eacute; au processus et constitue une valeur ajout&eacute;e aupr&egrave;s de la direction de l&#39;organisme&nbsp;&raquo;. Selon un r&eacute;pondant, le gestionnaire devrait &ecirc;tre impliqu&eacute; dans le processus complet de gestion de la performance&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous croyons que le gestionnaire devrait &ecirc;tre impliqu&eacute; dans le processus de gestion de la performance y compris l&#39;&eacute;laboration des indicateurs et de l&#39;outil qui permet d&#39;&eacute;valuer la performance&nbsp;&raquo;. La gestion de la performance doit s&rsquo;ins&eacute;rer dans la planification strat&eacute;gique de l&rsquo;organisation, mais en gestion des documents et des archives, ce processus demeure, selon un r&eacute;pondant, &laquo;&nbsp;encore embryonnaire et nous devons composer avec un changement de culture d&#39;entreprise. Des encadrements clairs, diffus&eacute;s, compris et partag&eacute;s devraient nous aider &agrave; atteindre nos objectifs&nbsp;&raquo;.</p> <p>La moiti&eacute; des r&eacute;pondants (n=44&nbsp;; 49.4%) &agrave; cette &eacute;tude s&rsquo;estiment satisfaits de leurs pratiques d&rsquo;&eacute;valuation et de gestion de la performance. Cependant, plusieurs participants semblent avoir rencontr&eacute; certaines difficult&eacute;s et se sont notamment but&eacute;s &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;absence de cadre de r&eacute;f&eacute;rence d&#39;&eacute;valuation qualitatif et quantitatif de la performance&nbsp;&raquo; qui pourrait &ecirc;tre adapt&eacute; aux diff&eacute;rents contextes organisationnels. Par ailleurs, il appert que, pour plusieurs, le &laquo;&nbsp;manque de ressources fait en sorte que les objectifs vis&eacute;s sont plus difficiles &agrave; atteindre&nbsp;&raquo; mais que pour avoir un portrait juste de la mesure de la performance, deux r&eacute;pondants mentionnent l&rsquo;importance de mettre en place &laquo;&nbsp;une approche plus syst&eacute;matique, pratiqu&eacute;e par tous les employ&eacute;s&nbsp;&raquo;.</p> <p>En somme, les r&eacute;sultats montrent que les participants sont, pour la plupart, sensibles &agrave; la mesure de la performance des activit&eacute;s de gestion des documents et des archives dans leur organisation respective. Toutefois, les pratiques et les indicateurs de performance utilis&eacute;s ne sont pas normalis&eacute;s.</p> <h2><a id="t5"></a>DISCUSSION</h2> <p>Les r&eacute;sultats d&eacute;montrent la complexit&eacute; du processus de gestion de la performance dans les services d&rsquo;archives du Qu&eacute;bec et permettent d&rsquo;identifier des d&eacute;fis de deux ordres, soit (1) le processus de gestion de la performance et (2) le r&ocirc;le des professionnels de l&rsquo;information.</p> <h3>Processus de gestion de la performance&nbsp;</h3> <p>Tout d&rsquo;abord, les r&eacute;sultats de la recherche sugg&egrave;rent une disparit&eacute; dans la terminologie utilis&eacute;e. Cette disparit&eacute; refl&egrave;tent les conceptualisations parfois diverses vues dans la litt&eacute;rature en sciences de l&rsquo;information (Gainor 2014, Carton et Hofer, 2006; Grimard et Pag&eacute;, 2004). En effet, pour certains participants, les termes &laquo;&nbsp;statistiques&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;indicateurs&nbsp;&raquo; semblent &ecirc;tre utilis&eacute;s comme synonymes alors que dans la litt&eacute;rature une distinction est faites entre ces termes. Alors que le terme &laquo;&nbsp;statistique&nbsp;&raquo; r&eacute;f&egrave;re aux donn&eacute;es chiffr&eacute;es, le terme &laquo;&nbsp;indicateur&nbsp;&raquo; pr&eacute;voit l&rsquo;identification d&rsquo;objectifs et de cibles &agrave; atteindre pour en mesurer l&rsquo;impact. Plus g&eacute;n&eacute;ralement, le terme &laquo;&nbsp;performance&nbsp;&raquo;, compte tenu sa nature contextuelle et multi-dimensionnelle, gagnerait &agrave; &ecirc;tre d&eacute;fini pour assurer une compr&eacute;hension commune de ce concept. La terminologie diff&eacute;rente utilis&eacute;e par les participants &agrave; cette recherche montre une n&eacute;cessit&eacute; pour les chercheurs et les professionnels de l&rsquo;information &agrave; entamer un dialogue afin de d&eacute;velopper une terminologie commune.</p> <p>Les r&eacute;sultats sugg&egrave;rent &eacute;galement que la mesure de la performance des activit&eacute;s de gestion des documents et des archives semble peu int&eacute;gr&eacute;e dans les processus d&rsquo;affaires des organisations. La litt&eacute;rature montre que plusieurs facteurs contextuels peuvent entraver ou faciliter la gestion de la performance en sciences de l&rsquo;information tels que le type d&rsquo;organisation, la r&eacute;ceptivit&eacute; du gestionnaire, la culture organisationnelle, le temps allou&eacute; &agrave; cette activit&eacute;, les processus de prise de d&eacute;cision (Gainor, 2014; Cohen, 2009; Brophy, 2006; Grimard et Pag&eacute;, 2004). Malgr&eacute; les diff&eacute;rences dans la gestion des organisations, la litt&eacute;rature montre que la gestion de la performance doit soutenir la planification strat&eacute;gique et les prises de d&eacute;cisions des organisations (Gainor, 2014; Cohen, 2009; Brophy, 2006). Par cons&eacute;quent, le processus de gestion de la performance doit &ecirc;tre document&eacute;, tant la marche &agrave; suivre que la d&eacute;finition et les modalit&eacute;s d&rsquo;interpr&eacute;tation des indicateurs de performance, syst&eacute;matique et connu dans l&rsquo;organisation alors que le processus de gestion de la performance dans les services d&rsquo;archives du Qu&eacute;bec semble &ecirc;tre souvent informel et peu document&eacute;. Le processus de gestion de la performance suppose l&rsquo;existence d&rsquo;un programme de gestion des documents et des archives avec des objectifs clairement d&eacute;finis et mesurables. &Agrave; la lumi&egrave;re des r&eacute;sultats de cette &eacute;tude et en se basant sur la litt&eacute;rature professionnelle et acad&eacute;mique, nous constatons la n&eacute;cessit&eacute; de d&eacute;velopper un mod&egrave;le m&eacute;thodologique de mesure de la performance adapt&eacute; &agrave; la discipline archivistique de fa&ccedil;on &agrave; d&eacute;montrer l&rsquo;impact des activit&eacute;s de gestion des documents et des archives.&nbsp;</p> <h3>Comp&eacute;tences et r&ocirc;le des professionnels de l&rsquo;information</h3> <p>La mise en place d&rsquo;un programme de gestion de la performance pose la question des r&ocirc;les et responsabilit&eacute;s des professionnels de l&rsquo;information dans ce processus ainsi que des comp&eacute;tences n&eacute;cessaires pour mener ces activit&eacute;s. Il semble qu&rsquo;encore aujourd&rsquo;hui les professionnels de l&rsquo;information soient per&ccedil;us comme occupant un r&ocirc;le de soutien plut&ocirc;t qu&rsquo;un r&ocirc;le d&eacute;cisionnel et leurs responsabilit&eacute;s soient centr&eacute;es sur les fonctions archivistiques (c&rsquo;est-&agrave;-dire la classification, la description, l&rsquo;indexation, la pr&eacute;servation et la diffusion) (Zwarich, Maurel et Dufour, 2015). Les participants &agrave; cette &eacute;tude confirment que les professionnels de l&rsquo;information doivent accentuer leur r&ocirc;le dans la planification strat&eacute;gique de leur organisation. Ainsi, le d&eacute;veloppement d&rsquo;une strat&eacute;gie informationnelle peut certes contribuer &agrave; changer la perception du r&ocirc;le et des responsabilit&eacute;s des professionnels de l&rsquo;information. Selon Bergeron et al., &laquo;&nbsp;la strat&eacute;gie informationnelle consiste en un plan de ce que l&rsquo;organisation veut r&eacute;aliser en termes informationnels, et doit ainsi &ecirc;tre en lien avec la strat&eacute;gie de l&rsquo;organisation&nbsp;&raquo; (2009, p. 189-190). La strat&eacute;gie informationnelle n&eacute;cessite une approche coordonn&eacute;e des ressources informationnelles d&rsquo;une organisation, &laquo;&nbsp;du point de vue tant du &laquo; contenu &raquo; que du &laquo; contenant &raquo; (Bergeron et al., 2009, p. 189-190) dans une vision &agrave; long terme de la gestion de l&rsquo;information. Par ailleurs, la strat&eacute;gie informationnelle permet aussi de &laquo;&nbsp;r&eacute;pondre &agrave; des objectifs de d&eacute;veloppement durable, de rationalisation, de probl&egrave;mes soci&eacute;taux ou encore, patrimoniaux&nbsp;&raquo; (Roy, 2014, p. 6).</p> <p>Dans ce contexte, le d&eacute;veloppement de comp&eacute;tences dites strat&eacute;giques est de mise. Leterme comp&eacute;tence allie le &laquo;&nbsp;savoir, le savoir-faire et le savoir-&ecirc;tre nous permettant de rencontrer les exigences de notre poste et de r&eacute;pondre aux objectifs de l&rsquo;organisation&raquo; (Lominger 2008, dans Boudreault et Lamond, 2009, p. 9). Plus sp&eacute;cifiquement, selon Croteau et Raymond, les comp&eacute;tences strat&eacute;giques, quant &agrave; elles, aident &laquo;&nbsp;les organisations &agrave; r&eacute;pondre rapidement aux changements de l&#39;environnement des affaires&nbsp;&raquo; (2004, p. 179). Parmi les comp&eacute;tences strat&eacute;giques cl&eacute;s identifi&eacute;es dans la litt&eacute;rature professionnelle et acad&eacute;mique, soulignons entre autres la coop&eacute;ration et collaboration ainsi que la n&eacute;gociation et la m&eacute;diation entre divers professionnels de fa&ccedil;on &agrave; permettre l&rsquo;atteinte d&rsquo;objectifs communs et de consensus, la responsabilisation qui permet le partage de l&rsquo;information et l&rsquo;autonomisation de chacun, l&rsquo;innovation pour d&eacute;velopper de nouveaux services et outils en gestion des documents et des archives et finalement, le &laquo;&nbsp;leadership&nbsp;&raquo; et des habilet&eacute;s en communication (Zwarich, Maurel et Dufour, 2015; Smallwood, 2014; Croteau et Raymond, 2004). Pr&eacute;cisons finalement l&rsquo;importance, pour les professionnels de l&rsquo;information, de ne pas mettre de c&ocirc;t&eacute; les comp&eacute;tences dites disciplinaires et de ma&icirc;triser notamment &laquo;&nbsp;l&rsquo;analyse des processus, la transcription des besoins m&eacute;tier en exigences fonctionnelles, la qualification des documents, l&rsquo;identification des diff&eacute;rentes valeurs des documents et la ma&icirc;trise de la l&eacute;gislation&nbsp;&raquo; (Holdago et Vernusset, 2015, p. 114).</p> <p>En somme, les participants &agrave; cette &eacute;tude ont pr&eacute;sent&eacute; diff&eacute;rentes pratiques de mesure de la performance dans leur organisation et nous donne quelques &eacute;l&eacute;ments de r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;absence de pratiques uniformis&eacute;es de mesure de la performance.</p> <h2><a id="t6"></a>CONCLUSION</h2> <p>En conclusion, cette recherche fournit un aper&ccedil;u des pratiques de gestion de la performance dans les centres et services d&rsquo;archives du Qu&eacute;bec. Elle permet de confirmer les r&eacute;sultats obtenus par d&rsquo;autres chercheurs en sciences de l&rsquo;information &agrave; savoir que la mesure de la performance en archivistique vise principalement &agrave; &eacute;valuer la satisfaction des usagers et am&eacute;liorer les services offerts et non pas &agrave; mesurer l&rsquo;impact des activit&eacute;s de gestion des documents et des archives. De surcro&icirc;t, elle montre que la gestion de la performance n&rsquo;est pas syst&eacute;matique et uniforme entre les centres et services d&rsquo;archives et n&rsquo;est pas n&eacute;cessairement int&eacute;gr&eacute;e &agrave; la strat&eacute;gie de l&rsquo;organisation. Une recherche plus approfondie, notamment au moyen d&rsquo;entrevues suppl&eacute;mentaires et de groupes de discussion, sur les pratiques de gestion de la performance dans les centres et services d&rsquo;archives s&rsquo;impose de fa&ccedil;on &agrave; mieux comprendre les d&eacute;fis conceptuels et m&eacute;thodologiques et ainsi permettre l&rsquo;&eacute;laboration d&rsquo;indicateurs de performance valides et fiables en archivistique.</p> <h2><a id="t7"></a>BIBLIOGRAPHIE</h2> <p>Archival Metrics. Promoting a Culture of Assessment in Archives and Special Collections. [En ligne]&nbsp;<a href="http://archivalmetrics.cms.si.umich.edu/">http://archivalmetrics.cms.si.umich.edu</a>&nbsp;(Acc&egrave;s le 1er mai 2016).</p> <p>ARMA International. (2007). Information Governance Maturity Model. [En ligne] http://www.arma.org/r2/generally-accepted-br-recordkeeping-principles/metrics (Acc&egrave;s le 1er mai 2016).</p> <p>Bailey, S. (2011). Measuring the impact of records management. 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Publications des archives de l&#39;UCL, vol. 34)</p>