<p>Cette communication propose d’interroger les médiations journalistiques de l’altérité à travers ce que nous considèrerons être l'une de ses figures : le trépas, comme passage de la vie à la mort des hommes. Cette recherche s’inscrit dans une perspective généalogique des représentations du trépas, mise en œuvre grâce à une analyse comparative entre deux années - 1882 et 2014 – qui permet de saisir le journalisme dans son processus d’institutionnalisation. Elle s’appuie sur un travail doctoral en sciences de l'information et de la communication qui met en évidence l’existence de deux régimes de discours du trépas : un régime infra-ordinaire et un régime que nous qualifions, en regard, de « supra-ordinaire ». La cohabitation de ces deux régimes dans le journal permet d'interroger la place des savoirs et de l'information en journalisme, de questionner la fonction de « faire savoir » d’un média et contribue à poser la différence entre journalistique et médiatique. </p>