<p>Le num&eacute;rique a boulevers&eacute; le secteur cin&eacute;matographique, et notamment la morphologie des pratiques des publics et l&rsquo;&eacute;co-syst&egrave;me de la promotion cin&eacute;matographique. Dans cet article, nous montrons que le num&eacute;rique a &eacute;galement chang&eacute; les rapports entre les publics et les acteurs &eacute;conomiques de l&rsquo;industrie cin&eacute;matographique. Plus pr&eacute;cis&eacute;ment, nous montrons que le num&eacute;rique a chang&eacute; la fa&ccedil;on dont les publics appr&eacute;hendent les contenus promotionnels (affiches, bandes-annonces) d&eacute;ploy&eacute;s par les acteurs &eacute;conomiques, et la fa&ccedil;on dont les acteurs &eacute;conomiques appr&eacute;hendent les contenus d&eacute;ploy&eacute;s par les publics. En effet, aujourd&rsquo;hui, les internautes bricolent les Producers Generated Contents (contenus d&eacute;ploy&eacute;s par les acteurs &eacute;conomiques). Ces bricolages d&rsquo;internautes comportent un certain nombre de risques communicationnels (copyright) pour les acteurs &eacute;conomiques, qui choisissent de bricoler strat&eacute;giquement ces bricolages, plut&ocirc;t que de les boycotter.&nbsp;</p>