<p>La prolif&eacute;ration des outils l&eacute;gers de captation audio-vid&eacute;o et des moyens de communication &agrave; distance ont perturb&eacute; la capacit&eacute; de certains groupes professionnels &agrave; ma&icirc;triser leurs apparitions publiques et &agrave; contr&ocirc;ler les informations entourant leurs actions. Dans ce contexte de nouvelle visibilit&eacute;, le travail de la police se trouve, de plus en plus, document&eacute; par une multitude d&rsquo;images et de comptes rendus, officiels et non-officiels. L&rsquo;intervention polici&egrave;re est d&egrave;s lors aussi le lieu d&rsquo;un affrontement des images et d&rsquo;une anticipation de leur diffusion. Soumise aux regards des foules &eacute;quip&eacute;es de cam&eacute;ras miniatures et des internautes qui partagent les images, la police serait alors somm&eacute;e de devenir plus juste, plus &laquo;&nbsp;transparente&nbsp;&raquo; et de mieux communiquer sur ses actions. Entre information du public, mise en d&eacute;bat des actions polici&egrave;res et autopromotion de la police, la question des transformations de la &laquo;&nbsp;communication polici&egrave;re&nbsp;&raquo; &agrave; l&rsquo;&egrave;re num&eacute;rique sera trait&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; des observations conduites en Suisse.</p>