<p>La probl&eacute;matique de la gestion des donn&eacute;es par les organisations n&rsquo;est pas r&eacute;cente, mais l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; des donn&eacute;es massives produites par le monde digital (e-commerce, requ&ecirc;te internet, capteurs e-sant&eacute;, objets connect&eacute;s, etc.) conduit ind&eacute;niablement les organisation &agrave; g&eacute;rer, traiter, utiliser et r&eacute;utiliser leurs donn&eacute;es diff&eacute;remment voire &agrave; exploiter celles d&rsquo;autres organisations. Confront&eacute;es &agrave; la pression concurrentielle, les organisations comptent sur la performance des technologies de l&rsquo;information pour soutenir leurs processus organisationnels et pour les aider &agrave; ma&icirc;triser la masse d&rsquo;information en circulation dans leur environnement interne et externe. Face &agrave; l&rsquo;accumulation de donn&eacute;es massives (big data) en milieu organisationnel (Bollier, 2010; Rudder, 2014), l&rsquo;approche privil&eacute;gi&eacute;e pour en tirer un sens est celle de l&rsquo;analyse quantitative menant &agrave; des d&eacute;marches d&rsquo;intelligence d&rsquo;affaires (business intelligence), en vue de s&rsquo;en servir pour la prise de d&eacute;cision et le passage &agrave; l&rsquo;action (Cohen, 2013; Fernandez, 2013). Ceci conduit &agrave; l&rsquo;id&eacute;e dangereuse que des donn&eacute;es statistiques seraient plus utiles et objectives et contribueraient &agrave; rendre les organisations plus efficaces et rentables (Bollier, 2010).&nbsp;</p>