<p><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Calibri"><span style="font-family:Helvetica">Dans cet article, il s&rsquo;agit d&rsquo;essayer de mettre en perspective l&rsquo;&oelig;uvre de Jean Norton Cru du point de vue du socio-historien. Dans une premi&egrave;re partie, une &eacute;tude du corpus de t&eacute;moignages disponibles aujourd&rsquo;hui permet de mesurer le processus, lent et inachev&eacute;, de diff&eacute;renciation sociale engag&eacute; depuis la publication de <i>T&eacute;moins</i> en 1929. Dans un second temps, il est propos&eacute; de consid&eacute;rer les t&eacute;moignages, d&rsquo;une part, comme autant d&rsquo;actes sociaux, d&rsquo;autre part, comme une source de premi&egrave;re importance pour la documentation du monde social, son fonctionnement et ses normes, ses contraintes et ses possibles.</span></span></span></p>