<p><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Calibri"><span style="font-family:Helvetica">Si la d&eacute;portation constitue en terme d&#39;intensit&eacute; un des ph&eacute;nom&egrave;nes les plus traumatisants qu&#39;aient pu conna&icirc;tre nos soci&eacute;t&eacute;s au cours du XX<sup>e</sup>&nbsp;si&egrave;cle, le champs des s&eacute;quelles qu&#39;elle a produites reste assez peu &eacute;tudi&eacute; en termes m&eacute;dico-psychologiques chez les survivants. Il est vrai que les outils m&eacute;thodologiques pour appr&eacute;hender les troubles sont difficiles &agrave; construire et renvoient &agrave; de nombreuses questions &eacute;pist&eacute;mologiques. Aussi, avant de proposer les r&eacute;sultats de notre recherche portant sur cinquante anciens d&eacute;port&eacute;s, nous est-il apparu n&eacute;cessaire de clarifier dans cet article les enjeux conceptuels sous-tendus par notre travail. Notre propos a donc ici pour but d&#39;identifier ce que nous entendons par s&eacute;quelles psychotraumatiques et la mani&egrave;re de les mesurer au travers d&#39;&eacute;chelles d&#39;&eacute;valuation adapt&eacute;es, ainsi que la n&eacute;cessit&eacute; qu&#39;il y a &agrave; faire appel &agrave; des concepts m&eacute;dicaux plus larges, telles que les alt&eacute;rations de la personnalit&eacute;.</span></span></span></p>