<p>&nbsp;</p> <p><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Calibri"><span style="font-family:Helvetica"><span style="letter-spacing:-.1pt">Alors que la grille d&rsquo;explication totalitaire, jug&eacute;e trop statique, avait &eacute;t&eacute; mise de c&ocirc;t&eacute; par les historiens des ann&eacute;es 1970 s&rsquo;int&eacute;ressant &agrave; l&rsquo;&eacute;tude des &Eacute;tats socialistes, l&rsquo;ouverture du mur de Berlin et la r&eacute;unification allemande ravivent l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de chercheurs allemands et, surtout, de la sph&egrave;re politique pour ce paradigme. En analysant le discours public et historiographique qui a &eacute;t&eacute; produit sur la RDA dans les premi&egrave;res ann&eacute;es de l&rsquo;Allemagne r&eacute;unifi&eacute;e, cet article montre que l&rsquo;approche totalitaire a alors &eacute;t&eacute; utile pour d&eacute;l&eacute;gitimer le r&eacute;gime est-allemand et l&rsquo;histoire de la RDA, et pour c&eacute;l&eacute;brer la d&eacute;mocratie. Or, cela a produit un r&eacute;cit totalement n&eacute;gatif, souvent &eacute;loign&eacute; de l&rsquo;exp&eacute;rience et des souvenirs des citoyens de l&rsquo;ex-RDA.</span></span></span></span></p>