<p class="TEXTECOURANT" style="text-align:justify; text-indent:8.5pt"><span style="font-size:10pt"><span style="line-height:12pt"><span style="font-family:DINOT-Regular"><span style="color:black"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:Helvetica"><span style="letter-spacing:-.1pt">Le 23 juillet 1960, le Mémorial national de la déportation et sa nécropole nationale, installés sur le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler sont inaugurés par le général de Gaulle. Le site devient un des hauts lieux de la mémoire nationale, ces sites gérés en permanence par l’<span style="text-transform:uppercase">é</span>tat pour perpétuer le souvenir de plusieurs événements de notre mémoire, des guerres mondiales et de la décolonisation. L’analyse de la généalogie du site de Natzweiler et un regard sur les porteurs du projet mémoriel indiquent que ce haut lieu de la déportation résistante est avant tout le résultat d’actions de mémoires de groupe, à vocation « militante », davantage que d’un programme pensé et porté par l’Etat. Cette construction se fait lentement, l’inauguration intervenant en 1960, « seulement ».</span></span></span></span></span></span></span></p>
<p class="TEXTECOURANT" style="text-align:justify; text-indent:8.5pt"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:Helvetica"><span style="letter-spacing:-.1pt">Cette histoire permet d’interroger la force du rite commémoratif de la déportation résistante et donc d’interroger sa portée dans notre mémoire collective.</span></span></span></p>