<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><strong>VARIA</strong></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">L&rsquo;histoire de la philosophie est pleine d&rsquo;herm&eacute;neutiques du consentement. Elles &eacute;claireront le d&eacute;bat tr&egrave;s contemporain sur la place que nous lui avons accord&eacute;, au centre m&ecirc;me de l&rsquo;appr&eacute;ciation de l&rsquo;action l&eacute;gitime dans l&rsquo;&eacute;thique minimaliste post-moderne. Mais il sera question &agrave; chaque fois d&rsquo;une psychologie au travers de ces interpr&eacute;tations des fonctionnements conscients. Il est pr&eacute;cieux d&rsquo;&eacute;tudier ces architectures de pens&eacute;e qui r&eacute;v&egrave;lent autant de subtilit&eacute;s interpr&eacute;tatives sur l&rsquo;humain consentant. Elles sont autant d&rsquo;intelligences de l&rsquo;&acirc;me et des dispositions humaines ou des techniques d&rsquo;appropriation de soi. Mais le consentement est aussi une affaire collective. Obtenir le consentement, c&rsquo;est expliquer, voire influencer et persuader l&rsquo;opinion. Il faudra revenir alors sur les apports d&rsquo;Edward Bernays puis de Walter Lippmann. Ces auteurs ont inspir&eacute; la manipulation de masse et invent&eacute; l&rsquo;expression&nbsp;: la fabrique du consentement. Nous ferons ici l&rsquo;hypoth&egrave;se que le consentement s&rsquo;appuie sur une intuition jamais explicite de la pr&eacute;sence de la conscience. Mais nous verrons que les th&eacute;ories &eacute;thiques les plus r&eacute;centes et les neurosciences vont jusqu&rsquo;&agrave; nier son existence. Elles cautionnent alors une soci&eacute;t&eacute; autoritaire sans consentement ni conscience. </span></span></span></span></span></p>