<p><strong>DOSSIER : POLITIQUE DE SANTE</strong></p>
<p><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">En 1994, j’assistais avec d’autres étudiants à un enseignement pratique de podologie dans un CHU parisien… Le Dr B. invite une patiente à s'asseoir sur la chaise de la scène de l’amphithéâtre. Celle-ci semble surprise de voir de si nombreux observateurs présents à la consultation. Ses pieds sont déchaussés, exhibés, son cas est longuement décrit par l'enseignant sans révéler le diagnostic que l'assemblée doit trouver. Soudain la patiente se met à pleurer et essaye de demander ce qu'elle a, l'évolution probable, les traitements possibles... Après un moment de malaise palpable, le Dr B. lui dit : « Je ne suis pas votre consolateur !... Vous irez voir votre médecin à qui je vais écrire... ». Silence de plomb dans la salle. Impossible de manifester son indignation… Une scène similaire pourrait-elle encore s’observer aujourd’hui ? </span></span></p>