<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:#222222">Lorsque nous avons publi&eacute; l&#39;appel &agrave; communication sur les politiques de sant&eacute;, plusieurs th&egrave;mes avaient retenu notre attention pour inciter &agrave; la publication d&#39;articles. Nous avions retenu les injonctions &eacute;conomiques et de gestion, soit la dimension de l&rsquo;efficacit&eacute; politique, jusqu&rsquo;&agrave; envisager les risques d&#39;une biopolitique instrumentalisant les faits de sant&eacute; au profit de ceux qui exercent le pouvoir. Nous avions &eacute;voqu&eacute; aussi les choix historiques qui fondent les politiques de pr&eacute;vention et de sant&eacute; publique jusqu&rsquo;&agrave; contraindre les individus et restreindre leur libert&eacute;. Un jeu de relations entre les institutions les citoyens porte leur aspiration &agrave; un bien vivre ou un bien-&ecirc;tre. Nous avions retenu un troisi&egrave;me th&egrave;me plus psychologique et &eacute;thique concernant toutes les dimensions psychologiques du praticien et son rapport complexe au patient et aux institutions qui le dirigent&nbsp;: gouvernance des h&ocirc;pitaux, minist&egrave;re. Nous avions enfin &eacute;voqu&eacute; deux derniers sujets dont celui de la conception de l&#39;homme qui anime implicitement l&#39;art du m&eacute;decin comme la d&eacute;cision politique, d&#39;o&ugrave; la question d&#39;une politique citoyenne de sant&eacute;. Et enfin la place de la technique dans la direction de la m&eacute;decine jusqu&rsquo;&agrave; produire un cadre normatif au d&eacute;triment de pratiques et de m&eacute;decines plus traditionnelles qui ont pu faire leurs preuves.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:#222222">Force est de constater que cet appel &agrave; communication a pris un relief tout particulier dans l&#39;actualit&eacute; du premier semestre 2020 qui nous a pr&eacute;cipit&eacute; dans un monde o&ugrave; la question de la sant&eacute; est devenue l&#39;alpha et l&#39;om&eacute;ga du quotidien de quelques milliards de personnes. Les r&eacute;actions et la litt&eacute;rature sont d&eacute;j&agrave; nombreuses pour apporter des r&eacute;ponses aux &eacute;v&eacute;nements que nous venons de vivre. Une revue &eacute;minente a peut-&ecirc;tre fait l&#39;objet d&#39;une manipulation et d&#39;une propagande motiv&eacute;e par l&#39;int&eacute;r&ecirc;t de quelques acteurs&nbsp;? Le pouvoir politique a dans certains pays fait le choix de se subordonner pr&eacute;cautionneusement &agrave; des commissions scientifiques qui ont montr&eacute; au public &agrave; quel point la science faisait l&#39;objet de controverses montrant <i>in vivo</i> que la science se construit sans certitudes, a priori, par essais et erreurs, reprochant &agrave; certains leur empirisme de circonstance. Les m&eacute;dias ont jou&eacute; un r&ocirc;le important pour infl&eacute;chir les comportements quotidiens, voire, aux yeux de certains, menacer dangereusement les libert&eacute;s publiques par une diffusion excessive de la peur jusqu&rsquo;&agrave; la terreur. Bref, l&#39;&eacute;pisode historique en cours nous conduit &agrave; prolonger cet appel &agrave; communication pour un ultime dossier en 2021, dans l&#39;attente de recherches qui viendront &eacute;clairer ce qui s&#39;est produit l&agrave;, sous nos yeux, tout particuli&egrave;rement sur les questions de la biopolitique.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:#222222">Pour ce num&eacute;ro de juillet 2020, nous tenons &agrave; remercier Gheorghe Ilie Farte de l&rsquo;universit&eacute; de Iasi qui a coordonn&eacute; les publications de nos amis roumains. Ils apportent ici des contributions remarquables aux questions de sant&eacute; dont celle de la communication et de la propagande qui peut s&#39;organiser autour de l&#39;&eacute;volution des comportements et de la perception des questions sanitaires. C&#39;est d&#39;ailleurs par cette impulsion que nous proposons que les deux num&eacute;ros de 2021 porte sur cette question essentielle de la psychologie politique&nbsp;: la propagande et la persuasion.</span></span></span></span></span></span></span></p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px">&nbsp;</p> <p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="background:white"><span style="line-height:107%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:#222222">Alexandre Dorna, Alain Deniau et Pierre-Antoine Pontoizeau</span></span></span></span></span></span></span></p>