<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">Toute crise marque une rupture, et le dévoilement de conflits souvent ignorés,- dans la vie individuelle ou collective. Peut-on définir les crises, dans des mouvements révolutionnaires, comme des phénomènes irrationnels, s’exprimant par des paroxysmes émotionnels et un radicalisme utopique ? Apparaissant comme des facteurs de dérégulation et d’incohérence, leurs significations sont le plus souvent déniées par les pouvoirs en place. Les crises qui scandent le cours de la Révolution française, et au 20<span style="font-size:58%;vertical-align:super;">ème</span> siècle les révoltes contre le totalitarisme stalinien,- par exemple en Hongrie, en 1956 – montrent leur pouvoir de démystification, et l’émergence, pour un groupe, une classe ou un peuple, du sentiment de leur identité.</p></r2r:ml>