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<p class="resume" dir="ltr">Mobilisant des références qui évoquent implicitement et explicitement des extrémismes politiques, le fait social metal interpelle et retient l’attention de l’observateur. En l’occurrence, il s’avère qu’au-delà des idées reçues, les acteurs de ce fait social populaire, les métalleux, cultivent une esthétique du choc qui procède de la recherche de puissance et non de pouvoir. Les métalleux et l’esthétique qu’ils mobilisent, en « bricolant » avec des interdits sociétaux, et plus particulièrement en « bricolant » avec la symbolique et l’iconographie du régime nazi, s’érigent culturellement en marge de la société. Cette mise à l’écart est source de narcissisme chez les métalleux et est pourvoyeuse d’une pensée « élitiste ». In fine, l’instrumentalisation des extrémismes politiques par les métalleux procède majoritairement de la logique de subversion jusqu’au-boutiste consubstantielle à la musique metal.</p>
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