<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">A partir du début des années 1990, une partie des raves parties a basculé, suite à la prohibition de plus en plus forte à l’encontre de ses événements dans l’organisation clandestine, devenant, ce que l’on a appelé, des free parties. Appuyée sur une organisation en groupes communautaires juvéniles, les Sound Systems, la free party va devenir une subculture avec ses codes, ses rites, ses lieux et ses temps. Les technoïdes<a class="footnotecall" id="bodyftn1" href="#ftn1">1</a>, comme nous choisissons de les appeler (comme on a pu dire à d’autres époques punks ou hippies ceux qui se reconnaissaient dans d’autres subcultures, à la base, musicales), fondent leur appartenance à partir de la pratique de free parties. Or une forme de transe permettant l’atteinte d’un état modifié de la conscience est au cœur de ce moment. C’est donc la transformation du sujet à partir de ce moment et la projection de cette expérience dans ses modalités de socialisation que nous nous proposons d’étudier ici. </p></r2r:ml>