<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">Dans ce texte l’auteur retient l’existence d’un lien fort entre la parole du rappeur et celle d’un collectif, et cherche à le préciser. Une enquête sur le poste d’énonciation propre aux chansons de rap montre qu’il ne peut être celui d’un porte-parole dans la mesure où la parole du rappeur procède d’une structuration dialogique (Je te…). C’est pourquoi l’auteur invite à considérer le rap comme un procès communicationnel au cours duquel le rappeur adresse un témoignage sur ses conditions de vie à son auditeur. Un tel procès inclut le rap dans une institution sociale, et ouvre de manière inattendue vers le politique.</p></r2r:ml>