<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">La quête de l’ordre cosmique, social et moral apparaît comme la cause principale de la naissance de la religion dans l’Afrique traditionnelle.<br />Le cosmos représente dans l’Afrique traditionnelle le siège de l’énergie vitale. La religion africaine traditionnelle se traduira en termes de quête de cette énergie vitale. Sur le plan social, il existe dans l’Afrique traditionnelle des rapports très étroits entre le pouvoir et la religion. Mise au service du pouvoir établi, la religion se confond avec la quête de l’ordre social et de son maintien. Sur le plan moral la société africaine traditionnelle est composée des vivants et des morts avec le primat des morts sur les vivants. La religion signifie ici nécessité de garder des rapports vivifiants entre les vivants et les morts. Sous la colonisation l’apparition des mouvements messianiques tels que le kimbanguisme et le matsouanisme était accueillie comme l’avènement d’un nouvel ordre en Afrique.</p></r2r:ml><r2r:ml lang="en"><p class="abstract" dir="ltr">Man’s quest for cosmic, social and moral order seems to be the main cause of the rise of religion in traditional Africa. In traditional Africa, cosmos represents both the birth place and headquarters of man’s vital forces. Traditional African religion will then be understood as man’s quest for that vital power. On the social level, in traditional Africa, there were very tight ties between power and religion. As a servant to vested authority, religion is mistaken for a quest for social order and its survival. On the moral level, traditional African society used to comprise both the living and the dead, an order of things which set up the primacy of the dead over the living. Here, religion means the necessity to maintain vivid links between the living and the dead. In colonial times, the rise of messaianic movements like Kimbangism and Matswanism had been hailed as the beginning of a new order in Africa.</p></r2r:ml>