<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">Cet article se penche sur les processus par lesquels quelques symboles sont sélectionnés par les dynamiques de l'histoire et transformés en icônes qui ressemblent aux archétypes jungiens. En particulier, j'examine la façon dont une bourgeoisie (il y en a plusieurs) romaine, après l'unification nationale (1870), a été exclue du pouvoir par la nouvelle administration. En revanche, ils ont créé une image de Rome et de valeurs « romaines » censée incarner l'idée de la persistance et de la stabilité face aux changements radicaux imposés par le nouveau gouvernement. Naturellement, ils se proposent comme l'incarnation et les gardiens de cette représentation. Cette image se chevauche avec l'idée populaire de la patrie, une communauté de valeurs que les personnes opposent aux institutions étatiques. </p></r2r:ml><r2r:ml lang="en"><p class="abstract" dir="ltr">This article examines how some symbols are selected by historical processes to be transformed into what very much resembles the Jungian notion of archetype. In this case, I examine how one particular bourgeoisie (there are several) in post-Unification (1870) Rome, excluded from power by the new administration, created an image of Rome and &quot;Roman values&quot; centred on persistence and stability of care values menaced by the administrative techniques introduced by the new government. Naturally, they saw themselves as the incarnation and guardians of this new community. This image became conjoined to the widespread notion of the Fatherland, a community of values that sits in opposition to state institutions.</p><p class="remerciements" dir="ltr">La référence est, évidemment, au roman de Gabriel Garcia Marquez de 1967<br />Je remercie nombreux résidents de Rome pour leur accueil lors de mon séjour en 2000-01</p></r2r:ml>