<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">Dans cet article, nous essayerons de comprendre le mouvement « survivaliste » à travers un paradoxe : bien que notre société soit de plus en plus sûre, que nous soyons de mieux en mieux protégés contre les divers aléas et que nous assistons à une rationalisation croissante des dangers, les imaginaires de la Fin du monde ne cessent de croitre, faisant le bonheur des nouveaux fanatismes de l’apocalypse. Le « survivalisme » (des années 1960) et le mouvement « prepper » (des années 2000), constitués en réaction aux peurs et aux angoisses sociétales du moment, se rejoignent tout deux sur un point : pour survivre aux désastres qui s’annoncent, l’homme doit retrouver le primitif qui sommeille en lui.</p></r2r:ml><r2r:ml lang="en"><p class="abstract" dir="ltr">In this paper we will try to understand the “survivalist” movement, through a paradox: while our society is becoming more secure, while we are becoming better protected against the various risks and while that we are seeing an increasing rationalization of dangers, the imaginary of the End of the World is growing, making the happiness of the new fanaticism of the Apocalypse. Made in response to societal fears and anxieties of the moment, the &quot;Survivalism&quot; (1960’s) and the &quot;prepper&quot; movement (2000’s) assert the same way : to survive, we must “back to Nature” and “go Primitive”.</p></r2r:ml>