<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">Il s’agit de situer le discours actuel hostile à la psychanalyse dans le contexte du « lien social » contemporain pour entrevoir comment il s’en prend non seulement au savoir de la psychanalyse, mais au-delà, au réel du sujet et de son symptôme. Pourquoi l’époque est-elle devenue sourde à la psychanalyse, quelles sont les théories qu’elle lui oppose ? A condition d'échapper à leur suggestion (leur formatage), les impasses de ces théories contiennent, désignent, le réel sur lequel la psychanalyse pourrait se renouveler : en cause la jouissance, le symptôme dans ce qu’il recèle de solution déniée par la modernité... Seule une position éthique est susceptible d’opter pour le désir (le sujet qui fait fond sur son symptôme) contre le service des biens appelé de toute part… La bataille n’est pas perdue. Elle n’est pas pour autant gagnée.</p><p class="resume" dir="ltr">The aim of this article is to situate the hostility of the current discourse expressed towards psychoanalysis in the context of contemporary “social link” so as to foresee how this discourse is not only attacking the psychoanalytic knowledge, but also, beyond that, the Real of the subject and his symptom. Why has time become deaf to psychoanalysis? What are the theories defended? Provided that we escape from suggestion (their conditionning) these theories impose, we can consider their impasses contain or designate the Real on which psychoanalysis could renew itself: in question jouissance, the symptom and its dimension as a solution denied by modernity… Only an ethical position is likely to opt for desire (the subject whose symptom serves as his foundation) against the service of goods called from all sides… The battle is not lost but it is far from being won. </p></r2r:ml>