<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">Tout au long de l'histoire de la discipline, les psychologues politiques ont en général, analysé les différentes problématiques qui affectèrent leurs sociétés décrivant d'une part leur réalité avec des concepts propres ou empruntés à d'autres disciplines, suggérant d'autre part des solutions. Cependant, si l'on excepte ceux qui correspondent aux courants marginaux marxistes ou de libération, ils manquèrent pour la plupart de perspicacité et en tous cas de la volonté de rompre les cercles du fonctionnalisme afin de faire entrer de plain pied le thème de l'émancipation humaine. Notre proposition est fondée sur <em>le Principe espérance </em>d'Ernst Bloch(2007) et partage l'idée d'un rêve s'approchant d'une société de bien-être et d'égalité, qui n'est possible qu'à condition que les psychologues politiques à côté des classes défavorisées livrent -pour les générations existantes et non pour les générations futures (Benefeld 2012)- une lutte permanente contre l'oppression tout en cherchant leur émancipation. La catégorie <em>possibilité</em> est centrale pour Bloch, en ce que l'utopie n'est réalisable que comme possibilité d'atteindre -comme diraient les Zapatistes- un monde meilleur un autre monde possible. <br />Selon un tel principe, nous pensons que la psychologie politique possède un potentiel de développement énorme, en particulier si ceux qui la cultivent le font à travers des concepts, des théories et des paradigmes critiques qui s'inscrivent dans le mouvement de l'émancipation humaine comme l'ont fait quelques auteurs en Amérique latine.</p></r2r:ml><r2r:ml lang="es"><p class="resumen" dir="ltr">Si bien los psicólogos políticos en general, a lo largo de la historia de la disciplina,  han analizado las diversas problemáticas que en su momento afectaron a sus respectivas sociedades, por un lado describiendo -con conceptos propios o tomados de otras disciplinas- los fenómenos de su realidad y, por otro, sugiriendo soluciones a los mismos, puede decirse que, no obstante ello, y salvo las plausibles excepciones que corresponden a las corrientes marginales marxistas y de liberación, a la mayoría le faltó perspicacia y, en todo caso, voluntad para romper los círculos del funcionalismo y poder entrar de lleno así al tema de la emancipación humana.<br />La propuesta que aquí hacemos está fundamentada en <em>el principio esperanza</em> de Ernst Bloch (2007), y por lo mismo parte -y comparte- la idea de un sueño acerca de una sociedad de bienestar e igualitaria, que puede ser posible solo a condición de que los psicólogos políticos, al lado de las clases subalternas, libren una lucha permanente, para las generaciones existentes y no para las futuras (Benefeld, 2012) en contra de la opresión, y busquen al paralelo su emancipación. Para Bloch la categoría de <em>posibilidad</em> es central, en tanto que  la utopía solo es realizable como posibilidad de alcanzar –como dijeran los zapatistas- un mundo mejor, otro mundo posible.<br />Dentro de tal principio, creemos que la psicología política tiene un potencial enorme por desarrollar, más sobre todo si quienes la cultivan optan por usarlos conceptos, teorías y paradigmas críticos existentes en el rumbo de la emancipación humana, tal como ya lo han hecho algunos autores en América Latina.</p></r2r:ml>