<r2r:ml lang="fr"><p class="resume" dir="ltr">En tant qu’elle constitue la volonté d’anéantissement d’un être humain, la torture peut être considérée comme le produit d’une prise de pouvoir absolue. Entre la personne qui produit les sévices et celle qui les subis, la domination est totale. Cela nous invite à interroger ce que cette totalitarisation du lien peut induire en terme d’effet pour celui qui le subi. Mais pour saisir ces effets et les tentatives de dégagement de l’emprise de la torture, il importe de s’interroger sur le système qui a produit cette emprise. C’est le travail qui a été engagé dans le cadre d’une recherche universitaire au <em>Laboratoire de Changement Social</em> de l’université de Paris 7.</p></r2r:ml>