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<p class="resume" dir="ltr"><strong>DOSSIER : QUANTIFICATION ET QUANTITE</strong></p>
<p class="resume" dir="ltr">L’évaluation peut générer des manifestations de résistance de la part des parties prenantes impliquées. Ce phénomène a été documenté depuis plusieurs années et ses sources ont été identifiées au niveau individuel, contextuel et du processus d’évaluation en soi. La résistance peut être associée à une anticipation, réelle ou perçue, des conséquences négatives du processus d’évaluation. La résistance à l’évaluation peut se produire aux différentes étapes d’un processus d’évaluation. Dans cet article, nous nous penchons sur les arguments de résistance à l’évaluation guidés par une perspective de « quantophrénie » de la démarche évaluative. Nous analysons un échantillon d’articles caractérisés par une posture normative et une critique directe négative face à l’évaluation. Le cas de la France est utilisé. Les résultats de l’analyse mettent de l’avant des arguments de résistance à l’évaluation orientés par une représentation particulière de la pratique de l’évaluation. Cette représentation a des implications sur la légitimité perçue de l’évaluation et l’anticipation de ses effets.</p>
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