<p><strong>NOTE DE LECTURE</strong></p> <p>Le point de d&eacute;part de l&rsquo;enqu&ecirc;te de G&eacute;raldine Schwarz est un &eacute;tonnement&nbsp;: l&rsquo;auteure demande &agrave; son grand-p&egrave;re, allemand de Mannheim, l&rsquo;histoire et l&rsquo;origine de la fortune de son entreprise. Elle apprend qu&rsquo;il l&rsquo;a achet&eacute;e en 1938 lors de la spoliation des biens juifs. Elle est scandalis&eacute;e par le silence familial sur cette p&eacute;riode et par l&rsquo;absence de culpabilit&eacute; de l&rsquo;avoir sous-pay&eacute;e. Par sa m&egrave;re fran&ccedil;aise, dont le p&egrave;re &eacute;tait gendarme sur la ligne de d&eacute;marcation, elle est confront&eacute;e &agrave; d&#39;autres marques de la guerre. Devenue journaliste &agrave; l&rsquo;AFP &agrave; Berlin, elle commence une enqu&ecirc;te o&ugrave; s&rsquo;entrelacent la m&eacute;moire de ses deux familles avec les traces de la famille juive dont les rares survivants sont dispers&eacute;s et l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;opinion allemande, travers&eacute;e par l&rsquo;horreur du drame du nazisme.</p>