<r2r:ml lang="fr"> <p class="resume"><strong>VARIA</strong></p> <p class="resume">Kahneman et Tversky s&rsquo;appuient sur une conception scientiste de v&eacute;rit&eacute;s psychologiques &eacute;l&eacute;mentaires pour imposer une th&eacute;orie des biais en arguant, &agrave; tort, de v&eacute;rit&eacute;s de perception par exemple. Leur m&eacute;thode et leurs r&eacute;sultats sont en de tr&egrave;s nombreux points d&egrave;s plus contestables. Sur le plan des connaissances psychologiques, leur ignorance de la science des d&eacute;cisions sociales et des perceptions limite la port&eacute;e de leurs travaux. Plus encore, leur absence de ma&icirc;trise de la logique analytique les conduit &agrave; exposer des exercices, des conclusions et des notions tr&egrave;s discutables. Cette critique remet donc assez radicalement en cause la v&eacute;racit&eacute; de leurs conclusions jusqu&rsquo;&agrave; expliquer que la notion de biais suppose un arri&egrave;re-plan scientiste &laquo;&nbsp;na&iuml;f&nbsp;&raquo; aujourd&rsquo;hui insoutenable. Fort de cette critique, une alternative s&rsquo;appuie sur l&rsquo;&eacute;thologie pour montrer que l&rsquo;analyse des risques ne peut se limiter &agrave; une approche aussi rudimentaire et individualiste, le risque &eacute;tant sous le regard de l&rsquo;autre et des enjeux sociaux.</p> </r2r:ml>