<p><strong>DOSSIER : L&#39;AVENIR DE LA DEMOCRATIE</strong></p> <p>La probl&eacute;matique des mouvements de foule, telle qu&rsquo;elle se manifeste aujourd&rsquo;hui dans l&rsquo;essor des partis populistes en Europe et aux &Eacute;tats-Unis ou de mani&egrave;re plus ou moins r&eacute;currente dans la vie politique des pays de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re sud, redonne chaque fois une actualit&eacute; au vieux d&eacute;bat sur la nature, les avantages et les d&eacute;rives de la souverainet&eacute; populaire. Comment d&eacute;finir le peuple&nbsp;? Peut-on se contenter de sa repr&eacute;sentation&nbsp;parlementaire&nbsp;? Doit-on croire tous ceux qui descendent dans la rue en pr&eacute;tendant parler en son nom&nbsp;? Les masses invoqu&eacute;es par les marxistes incarnent elles vraiment la marche de l&rsquo;histoire&nbsp;? Ne seraient-elles pas au contraire des foules incultes et irrationnelles &agrave; l&rsquo;assaut des normes l&eacute;gales et morales qui prot&egrave;gent l&rsquo;ordre politique et les valeurs de civilit&eacute;&nbsp;? Les r&eacute;flexions sur ce th&egrave;me remontent aux origines de la d&eacute;mocratie et comprennent des d&eacute;bats sur le cadre institutionnel et les proc&eacute;dures garantissant au mieux la souverainet&eacute; du peuple.</p>