<p><strong>DOSSIER : L&#39;AVENIR DE LA DEMOCRATIE</strong></p> <p>La repr&eacute;sentation est une question de science politique et de droit bien connue. Seulement, les arguments qui la fonde sont t&eacute;nus. La plupart des auteurs classiques ont &eacute;t&eacute; contre &agrave; l&rsquo;instar de Rousseau&nbsp;ou ont &eacute;mis des r&eacute;serves importantes &agrave; ses conditions comme Kelsen. De tr&egrave;s nombreux auteurs contemporains ont eux aussi r&eacute;fut&eacute; ce mod&egrave;le de la repr&eacute;sentation en provenance de courant tr&egrave;s divers&nbsp;: marxistes, existentialistes chr&eacute;tiens, libertaires et anarchistes par exemple&nbsp;; visant le plus souvent le vice du parlementarisme et ses accointances avec les int&eacute;r&ecirc;ts d&rsquo;un capitalisme peu pr&eacute;occup&eacute; du respect des biens communs. La d&eacute;mocratie repr&eacute;sentative se serait ainsi construite bien plus par d&eacute;faut que par principe, arguant de la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;exercer le pouvoir par la r&eacute;union des repr&eacute;sentants&nbsp;: logistique praticit&eacute; et simplicit&eacute; obligent.</p>