<p><strong>DOSSIER : L&#39;AVENIR DE LA DEMOCRATIE</strong></p> <p>L&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;une r&eacute;flexion sur l&rsquo;actualit&eacute; politique &agrave; travers le prisme de la reconnaissance est &agrave; l&rsquo;origine de cet article pour tester la pertinence de ce concept per&ccedil;u aujourd&rsquo;hui comme circonscrit dans son sens et sa port&eacute;e. Pourquoi y revenir, plus pr&eacute;cis&eacute;ment, alors que de nombreuses recherches en philosophie sociale et en sociologie existent sur le sujet, et non des moindres, puisque l&rsquo;impulsion en a &eacute;t&eacute; donn&eacute;e par Hegel&nbsp;? Parce qu&rsquo;aujourd&rsquo;hui, l&rsquo;&eacute;vocation du concept de reconnaissance conduit presque exclusivement &agrave; son explication par la lutte des classes comme destin pour cette notion, scell&eacute;e au marxisme jusqu&rsquo;&agrave; se dissoudre presqu&rsquo;en lui. La probl&eacute;matique de la reconnaissance serait devenue d&eacute;su&egrave;te dans la mesure o&ugrave; les classes moyennes s&rsquo;&eacute;tant d&eacute;ploy&eacute;es, la classe ouvri&egrave;re d&rsquo;autrefois a perdu son identit&eacute;. De plus, la d&eacute;mocratie, en permettant l&rsquo;expression de tous les citoyens, illustrerait la reconnaissance de leur &eacute;galit&eacute; et donnerait &agrave; penser que la vigilance quant au maintien de cette caract&eacute;ristique est constante en d&eacute;mocratie.</p>