<p><strong>DOSSIER : POLITIQUE DE SANTE</strong></p> <p>Depuis un certain temps, la France s&rsquo;interrogeait sur les fa&ccedil;ons de cadrer &laquo;&nbsp;d&rsquo;une plus juste fa&ccedil;on&nbsp;&raquo; la r&eacute;organisation du fonctionnement de son syst&egrave;me de sant&eacute;, ceci devant &ecirc;tre abord&eacute; en tenant compte de la globalit&eacute; prise au c&oelig;ur de sa complexit&eacute;.</p> <p>Les sympt&ocirc;mes des crises structurelles qui s&rsquo;ajoutaient les unes aux autres en faisaient sa n&eacute;cessit&eacute;. Citons ici les sympt&ocirc;mes les plus encombrants, tels que ceux de la difficult&eacute; d&rsquo;acc&egrave;s aux soins non programm&eacute;s, de l&rsquo;engorgement des services d&rsquo;urgence des h&ocirc;pitaux, des contraintes financi&egrave;res des h&ocirc;pitaux publiques li&eacute;es &agrave; leurs dettes chroniques, de la d&eacute;sertification m&eacute;dicale autant du monde rural que de certaines des grandes villes, du d&eacute;couragement ou de l&rsquo;&eacute;puisement de nombreux professionnels du soin et du social, enfin du sympt&ocirc;me tr&egrave;s signifiant du transfert, dans l&rsquo;univers du soin, de probl&eacute;matiques li&eacute;es &agrave; des &laquo;&nbsp;souffrances&nbsp;sociales&nbsp;&raquo; qui ne rel&egrave;vent aucunement du soin mais bien davantage du social.</p>