<p><strong>DOSSIER : POLITIQUE DE SANTE</strong></p>
<p>L’extension de l’hypersurveillance se manifeste aussi, insidieusement, en gériatrie. Si l’inflation du sécuritaire, et son revers caché, le punitif, semble une réalité sociale non seulement admise, mais demandée, les conséquences en gérontologie restent méconnues : psychiatrie comme instrument admis d’une normalisation des comportements, applications dans les établissements de moyens de contrôle et de discipline des corps (pour être foucaldien…), de techniques initialement carcérales (vidéo surveillances, portes « digicodisées », traçabilité omniprésente…), refus de considérer autrui autrement que comme un cadavre vivant, judiciarisation de certains comportements jugés potentiellement dangereux…</p>