<p><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Cette contribution est à l’articulation de trois champs disciplinaires que sont l’argumentation dans le discours (Amossy, 2000), la sémiologie de l’image fixe (Joly, 2011 & Saint-Martin, 2007) et la stylistique (Molinié, 2011 & Herschberg Pierrot, 2003). Il s’agit d’y poser le discours social comme modalité du discours politique au sens où le définit Charaudeau (2005). L’un, le discours social, se présente comme une nébuleuse incluant les stéréotypes, la doxa, les imaginaires mythologiques et narratifs de diverses natures, bref le monde de significations du surmoi social ; et l’autre, le discours politique, se définit comme la résultante de l’interaction des instances politico-administrative, adverse, médiatique et citoyenne (Charaudeau, 2005, p. 42). Ces différents espaces sémiodiscursifs constituent un « moment discursif » (Moirand, 2002, p. 389) dès lors qu’ils traitent de la même topique. C’est le cas aux États-Unis où, dès l’annonce de sa candidature pour la présidence américaine, Donald Trump a essuyé une levée de boucliers occasionnant un usage intensif de l’argument<i> ad metum</i> (Plantin, 2016, p. 77) ou argument de la peur constituant un puissant moyen de déconstruction de l’adversaire par la propagande.</span></span></p>