<p>&Ecirc;tre capable de comprendre diff&eacute;rents points de vue et de mettre &agrave; jour ses croyances face &agrave; de nouvelles informations (flexibilit&eacute; cognitive) sont des atouts pr&eacute;cieux dans une d&eacute;mocratie et doivent &ecirc;tre encourag&eacute;s chez chaque citoyen. Les personnes dogmatiques (rigidit&eacute; cognitive), par contre, ont des opinions bien arr&ecirc;t&eacute;es, ce qui les rend plus intol&eacute;rantes envers les autres qui ne pensent pas comme elles. Cet article fait un &eacute;tat de l&#39;art sur le d&eacute;veloppement de la flexibilit&eacute; cognitive lors de l&rsquo;apprentissage des langues, depuis l&rsquo;article fondateur de Peal et Lambert (1962), puis les vastes travaux de Bialystok (2001-2019), jusqu&rsquo;aux &eacute;tudes plus r&eacute;centes dans la revue <em>Bilingualism: Language and Cognition</em>. En se basant sur ces travaux, une politique linguistique plurilingue est pr&ocirc;n&eacute;e. Elle aurait comme but, non seulement de faciliter la communication et le d&eacute;bat public dans des espaces internationaux ou supranationaux, mais &eacute;galement et principalement de contrer le dogmatisme et promouvoir la tol&eacute;rance entre les peuples.</p>