<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="background:white"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="background:white"><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#212529">Les subversions institutionnelles mettent en œuvre deux techniques : la <i>substitution</i> du réel et la <i>division </i>de soi tout spécialement.</span></span></span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span style="background:white"><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#212529">La <i style="outline:none; box-sizing:border-box">substitution</i> du réel tient à ces univers parallèles qui deviennent encore plus notre réalité quotidienne quand les grands acteurs des nouvelles technologies nous offrent leurs nouveaux mondes : les métavers ou mondes virtuels, promesse d’enfermement des enchainés de la caverne de Platon dans les fictions du monde des ombres qui seraient leur seule réalité, sans point de comparaison. La psychologie politique doit étudier ces instruments de la virtualisation du monde qui assujettissent par l’oubli du réel.</span></span></span></span> <span style="font-size:10.0pt"><span style="background:white"><span arial="" style="font-family:"><span style="color:#212529">La <i style="outline:none; box-sizing:border-box">division</i> intérieure de soi tient à ces procédés qui fragmentent la conscience comme la subversion divise les Etats. Nous étudierons ici leurs effets dystopiques produisant la fracturation de la personne humaine. Et cette division intérieure se fait par l’apologie des dystopies anthropologiques et des pratiques bipolaires et multi-identitaires, incluant l’avènement des avatars. C’est l’oubli de soi. Explorons ces deux dimensions</span></span></span></span></span></span></span></p>