<p class="CorpsA" style="border:none; text-align:justify; margin-bottom:13px"><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Nous avons un exemple particuli&egrave;rement &eacute;clairant en la personne et l&rsquo;&oelig;uvre de Charles Nodier qui prend syst&eacute;matiquement, sur la question linguistique, le contrepied des r&eacute;volutionnaires du si&egrave;cle pr&eacute;c&eacute;dent. Un peu oubli&eacute; aujourd&rsquo;hui, Charles Nodier a exerc&eacute; une sorte de magist&egrave;re de l&rsquo;esprit au d&eacute;but du XIX&egrave;me si&egrave;cle. Hugo, Dumas, fr&eacute;quent&egrave;rent un cercle d&rsquo;intellectuels et d&rsquo;&eacute;crivains appel&eacute; &laquo;&nbsp;le C&eacute;nacle&nbsp;&raquo;, que Nodier recevait &agrave; la Biblioth&egrave;que de l&rsquo;Arsenal dont il &eacute;tait le conservateur. Il&nbsp; ridiculise les r&eacute;formes linguistiques entreprises par les r&eacute;volutionnaires fran&ccedil;ais en partie sous leur influence. Nodier d&eacute;fend ardemment les patois que la R&eacute;volution fran&ccedil;aise a voulu supprimer.</span></span></p>