<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt">L’exercice du leadership est toujours un acte politique car il cherche à influencer autrui. Nous voulons ici faire l’hypothèse qu’il y aurait, à la source de ces leaderships, le rôle de la confiance et de la croyance, du fait de cette dépendance à l’information relayée par autrui, sans contrôle possible par soi-même le plus souvent. Il y a aussi cette croyance en soi ou à sa cause révélant la nature intrinsèquement prosélyte du leadership, comme si vivre consistait à croitre pour soi, mais par contagion, à diffuser autour de soi son credo de soi, même chez le chercheur. Et les groupes, au-delà des relations interpersonnelles, décupleraient ce même stratagème de la diffusion du soi-groupal par militantisme, enseignement, mission mais aussi négativement par conflit, assujettissement, alinéation, soumission, voire plus radicalement persécution et extermination.</span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:10.0pt">Nous voudrions vérifier ce qui ressort de la croyance dans la création du conformisme social émanant du leader ou du groupe. Il nous faudra repérer les stratagèmes du faire croire d’où ce terme souvent usité dans les travaux sur l’influence sociale : la <i>conversion</i>, mot au combien connoté de sa charge religieuse. Le leader serait l’acteur de la conversion et le porteur ou médiateur d’une croyance. Et cette conversion serait le signe d’une attirance comme d’une aspiration à la tranquillité dans le groupe constitué dans ses rites : ses croyances communes instituées. </span></span></span></p>
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