<p class="Pardfaut" style="border:none; text-align:justify; margin-top:11px"><span style="font-size:13pt"><span style="line-height:120%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="color:black"><span style="font-size:12.0pt"><span arial="" style="font-family:">&nbsp;Les divers groupes dits Tsiganes sont loin de constituer des collectifs homog&egrave;nes et leur unique point commun pourrait &ecirc;tre une volont&eacute; de se diff&eacute;rencier ( Gay y Blasco, 1999) si bien qu&rsquo;ils construisent leurs identit&eacute;s avec et contre les Non-gitans, les autres collectifs romani et les membres de leurs groupes. Les points d&rsquo;opposition sciemment convoqu&eacute;s par les Gitans sont nombreux et concernent toutes les dimensions de la vie sociale. Nous proposons d&rsquo;aborder ce sujet &agrave; travers l&rsquo;approche des pratiques religieuses et plus particuli&egrave;rement du traitement socio-politique et identitaire de l&rsquo;opposition pentec&ocirc;tismes/catholicisme chez les Gitans de Berriac afin de d&eacute;montrer que les choix religieux sont aussi et avant tout des strat&eacute;gies identitaires qui ne modifient pas l&rsquo;organisation sociale mais viennent la renforcer.</span></span></span></span></span></span></p>