<p style="text-align:justify"><span lang="EN-US" style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Le football constitue en Ukraine un bastion privilégié du nationalisme ; et les hooligans en sont souvent les ambassadeurs les plus radicaux. Actifs bien avant 2014 et l’émergence de nouveaux mouvements ultra-nationalistes comme Azov, les hooligans avaient déjà bâti dans les tribunes une représentation nationaliste forte de l’Ukraine indivisible et souveraine, charpentée autour d’un activisme violent et accru. Par leur implication directe dans la révolution du Maïdan puis la guerre dans le Donbass, ces supporters radicaux de clubs comme le Dynamo Kyiv ont été le vecteur de de la renaissance de l’esprit national ukrainien en prenant appui sur les mouvements nationalistes en plein essor quand le Chakhtar Donetsk pouvait parfois donner une réplique pro-russe. Cet article se propose</span></span><span lang="EN-US" style="font-size:10.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""> de dégager autant que ce peut les différents processus d’engagement et de socialisation politique au sein du hooliganisme, et ce en faveur de l’extrême droite nationaliste ukrainienne. </span></span></p>