<p><span style="page:WordSection1"><span style="font-size:12pt"><span style="line-height:115%"><span new="" roman="" style="font-family:" times=""><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">D</span></span><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">ans les langues locales du Gabon, langues bantu ou bantoues, le genre grammatical renvoie aux couples de classes de noms au singulier et au pluriel correspondant aux différents genres. Dans ces langues, les noms ne font en général aucune distinction entre le masculin et le féminin et le neutre. Fondé sur la distinction du sexe, le genre naturel est parfois représenté par deux formes pour indiquer le masculin et le féminin surtout chez les personnes. Or, il faut nécessairement tenir compte de cette réalité. I</span></span><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">l n’y a pas aussi dans les pronoms personnels, de modification de son même quand la personne désignée et son genre suggérés à l’oral sont connus. Dans le dictionnaire, le traitement macro- et microstructural est une clarification conceptuelle des mots sélectionnés comme lemmes ou entrées. Ce travail est une réflexion pour la prise en compte à la fois du genre grammatical et du genre naturel dans la communication écrite de ces langues locales, comme c’est le cas en français, par exemple. Un morphogramme va permettre de distinguer les pronoms personnels sujets du masculin et féminin. L’objectif de ce travail est en filigrane la mise en perspective de la féminité, souvent moins suggérée que la masculinité. Nous allons exceptionnellement nous référer au fang ntumu ou ntoumou de Bitam.</span></span></span></span></span></span></p>