<p style="text-align:justify; margin-bottom:11px"><span style="font-size:11pt"><span style="line-height:106%"><span style="font-family:Calibri, sans-serif"><span style="font-size:12.0pt"><span new="" roman="" style="font-family:" times="">Cet article analyse l’investissement du domaine de l’art contemporain par le prisme de la fiction littéraire. La lecture proposée observe un dépassement de fonction du roman contemporain qui donne lieu à la mise en place d’un discours théorique axé sur l’anormalité des normes et principes actuels dans l’art contemporain. Au-delà d’une simple exposition du monde de l’art et de ses structures institutionnelles, <i>Les années insulaires </i>de Philippe Le Guilloux et <i>La Carte et le Territoire</i> de Michel Houellebecq procèdent à une réévaluation des principes et normes qui régissent la pratique artistique contemporaine. Dans la mise en œuvre d’un tel projet, les romanciers s’aident du dispositif du portrait pour rendre possible une totale immersion dans le monde de l’art. De cette immersion, il ressort qu’aujourd’hui la réalité de l’art laisse observer le règne des puissances financières, au détriment d’un réel épanouissement de l’artiste et de son art, au nom d’une logique marchande mercantiliste. Cela a pour corolaire la destruction de normes harmonieuses et stables ; offrant un vacillement de l’art contemporain dans « hypercapitalisme artiste ». Si l’objet d'art se conçoit aujourd’hui exclusivement comme un accessoire de riche, prétexte d'exposition d'une puissance financière, il semble évident qu’il court le risque de la perte de sa valeur culturelle et cultuelle. L’objectif de ces textes de fiction est donc d’appeler un développement harmonieux et durable, à la fois économique et artistique du domaine de l'art contemporain. </span></span></span></span></span></p>